Les croyances limitantes

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Illusions
Mémétincelle
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J'ai appris récemment l'existence des croyances limitantes ou plutôt ce terme.
Une croyance limitante est un état d'esprit ou une croyance à notre sujet qui nous freine d'une manière ou d'une autre. Ces croyances sont souvent de fausses idées que nous nous faisons sur nous-même et qui peuvent entraîner un certain nombre de conséquences néfastes.
Elles sont irréalistes ou irrationnelles. D’une part, elles viennent limiter l’expression de notre potentiel et d’autre part, elles ne sont fondées sur aucune vérité.

Elles ne sont rien d’autre que le reflet d’une loi d’attraction qui concrétise les pensées négatives issues de notre intellect.
Et, c’est à nous de nous en défaire, en pratiquant des exercices comme la pensée positive. Surpasser nos craintes, et construire de nouveaux schémas.

Je propose ce topic pour se soutenir, pour parler de nos croyances limitantes, quels sont les moyens mis en œuvre pour les faire disparaître petit à petit.
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Léti

Ce sujet me parle, merci @Illusions, pour l'ouverture du sujet.
Les pensées limitantes sont nombreuses et dans mon cas, plutôt tournées contre moi-même. "je suis nulle", "je ne vais jamais y arriver", "je vais être malade" et tout le cortège.
Je ne sais pas si on peut aussi considérer le "de toute façon, ça ne m'apportera rien" et le "à quoi bon" comme des pensées limitantes également.

Les moyens ? Pour le moment, à part une thérapie depuis quelques années maintenant, je ne vois pas trop...
(en espérant ne pas être trop à côté de la plaque dans ma réponse ?)
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Illusions
Mémétincelle
Mémétincelle

Pas du tout @Léti :fleur:.
Plus le temps passe, plus je me rends compte ( poke @Merlu ) que nous sommes dans une société qui nous tend vers le bas. Les victoires de chacun.e sont minimisées (tout le monde y arrive c'est que ça doit être donné à tout le monde) sauf prendre en compte les spécificités de chacun (j'utilise le masculin en neutre...).
Personnellement, j'ai mis plus de temps à écrire, parler, marcher. Aujourd'hui je m'en sors comme une chef et j'ai ma revanche sur la vie : je suis passionnée de littérature et d'Art.
En revanche, quand quelqu'un se vautre car il est débutant et puis même pas car l'erreur est humaine, là on ne le loupe pas.
Certes, j'ai déjà râlé intérieurement contre des employés administratifs qui étaient incompétents... Mais jamais en face et je suis restée calme même si c'est dur. Malheureusement il y a que ceux qui gueulent qui obtiennent plus facilement gain de cause :dunno:. En vrai, mon souci s'est arrangé en deux mois pendant l'été...
Bref, nos croyances limitantes viennent de ce que nous renvoie la société qui s'axe à la fois sur l'individualisme et le collectif (dans le sens où ceux qui sont hors norme ne se retrouvent pas et sont freinés, plus que la majorité).
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Léti

Oui, je te rejoins pour la société qui nous tire vers le bas, au moins en France. Il me semble que c'est moins vrai ailleurs, aux Etats-Unis, par exemple. Est-ce que les gens sont plus heureux ? Peut-être. Est-ce que la société dans son ensemble s'en sort mieux ? J'ai un gros doute.

Ton souci qui s'est arrangé, c'est celui lié à tes propres pensées limitantes ? Parce que dans ce cas, on veut bien la recette, hein :lol:
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Illusions
Mémétincelle
Mémétincelle

Je pense qu'il faut une société qui tire vers le haut au soleil pour éviter la déprime saisonnière :lunette: :coiffe:.
J'avais un souci avec la Caf, j'ai arrêté de penser que j'allais pas me faire entendre, que l'argent n'allait pas arriver sur mon compte, j'ai persévéré et j'ai réussi à récupérer mon argent :supermad:.
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Léti

Bravo pour ton histoire de Caf :top:
Oui, des fois, on arrive à se surpasser, et c'est cool:) Et c'est important aussi de ne pas minimiser ces réussites.

(oh, et si vous avez un remède contre la déprime saisonnière, je suis preneuse aussi hein !:p)
 
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Chocovore

Je ne me souviens pas précisément comment je me suis débarrassé des croyances limitantes que je ressentais plus jeune.

J’ai très tôt été baigné dans un environnement qui affirme qu’on peut toujours s’améliorer/progresser. Je pense que c’était même une conviction fondamentale chez mon grand-père paternel.

Aujourd'hui dans mon esprit, très marqué par la culture industrielle, cela se cristallise autour du concept de kaizen (changement meilleur en japonais) une démarche d’amélioration de la qualité.
On trouve plein de définitions et de résumés de cette approche, en particulier 10 règles/principes, qui sont différentes dans chaque liste proposée, sauf la dernière qui indique qu’on peut toujours s’améliorer.

J’ai longtemps décrété de manière subjective qu’il y avait un certain nombre de domaines ou je n’y “arriverai jamais”, la liste a parfois variée, mais parmi les invariants il y a toujours la danse.
Je pense qu’à une époque c’était une vraie conviction, mais aujourd’hui j’estime que c’est surtout qu’il me faudrait un investissement colossal pour avoir des résultats tangibles et que je n’ai actuellement pas l'intérêt/la motivation à me lancer dedans. Mais que cela pourrait éventuellement évoluer dans le futur.

Comme toi, @Illusions je perçois l'aspect de ce que je pense de moi, mais aussi ce que j’exprime vis à vis des autres. Il ne s’agit pas de se dire que les gens ne font pas d’erreurs, mais de leur faire bénéficier d’une sorte de principe de charité, et ne pas projeter sur eux des croyances limitantes, ce qui permet d’imaginer qu’un jour ils progresseront.
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Chocovore

En ce moment, ce qui me concerne et m’intéresse le plus, sur le sujet des croyances limitantes, c’est en tant que parent, éviter que mon enfant en acquiert (ou le moins possible).
Ou alors en tant qu’”adulte en position d’autorité” éviter d’en répandre moi même.

Dans la mesure où c'est compliqué de s’en débarrasser, la solution paraissant la plus simple est d’en limiter l’acquisition.

Pour ma première problématique, la difficulté de la tâche, c’est qu’il est impossible (et c’est heureux) de contrôler totalement l'environnement auquel est exposé l’enfant.

A la maison, la difficulté majeure c’est un conflit de principe : la principale source de croyances limitantes c’est ma compagne (et éventuellement ma belle-mère mais elle là bien moins souvent). La majorité de ces croyances, ne sont pas projetées notre fils mais peuvent l’être sur divers personnes (dont elle) ou groupes parfois par l'intermédiaire de stéréotypes qui peuvent être très essentialisants.

Si j’interviens pour dédire ma compagne, cela va à l’encontre de notre pratique d’éviter de critiquer la parole de l’autre parent devant l’enfant, mais si j’estime que c’est nécessaire je n’hésite pas. J’essaye au maximum d’être dans l’empathie et la diplomatie mais des fois ça marche plus que d’autres… :rougis:

L’autre sujet c’est l’école : Dans mon parcours c’est là ou j’en ai rencontré le plus de la part des autres élèves et aussi des profs (spéciale dédicace à ma prof qui a sortit à un de mes camarade qu’il avait probablement un QI situé entre 80 et 90 et qu’il était un peu entre le singe et l’humain :fear: ).

J’ai beau toujours être animé par la fougue de la jeunesse, la période de ma vie dans laquelle je suis titulaire du bac a dépassé celle ou je ne l’avais pas encore et ce sera bientôt le cas pour mon diplôme d’ingénieur. :vieux: Et mine de rien l’école (élémentaire en tout cas) semble avoir quand même changé et j’ai l’impression qu’on croise quand même bien moins ce type de réflexion de la part des enseignants.

Le point avec le plus d’incertitude c’est avec ses camarades d’école: la seule fois ou il a fait une vraie crise pour ne pas aller à l’école c’est parce qu’un plus grand lui avait dit la veille qu’il était un gros bébé.
En ce moment j’ai plutôt de la chance car il me parle encore de presque tous les sujets qui le préoccupe, et il accorde une confiance très élevée à mes avis. Tant que sa crédulité envers les assertions de ses camarades diminue plus vite qu’envers moi ça passe. On verra quand l’adolescence se pointera… :cretin: je lui ferai lire Hume avant. :lol:

Des couleurs sur le chemin
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Forenpom

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Suspiria

@Léti c'est drôle, j'ai la perception inverse des Etats-Unis : je trouve qu'on y prend l'exemple absolument extraordinaire, l'exception qui confirme la règle, et on en fait un peu un modèle de "Si Machine, cul-de-jatte de naissance, a réussi à courir le marathon de New York en 57 minutes à 4 jours de post-partum, c'est que c'est possible et si tu réussis pas it's a you problem" :lol: 
@Forenpom courage, et bravo pour le travail que tu entreprends ! 

Une de mes croyances limitantes a longtemps été liée au monde du travail. (pavééééé)
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Voilà pour ma petite histoire mon anthologie mon roman personnel au niveau de croyances limitantes :shifty: 

Cela étant dit, je me demande s'il existe une distinction entre les croyances limitantes et les croyances "acquises" à force d'expériences pas forcément bonnes ? Quand l'expérience nous a prouvé maintes & maintes fois que, malgré des situations incroyablement diverses, le résultat arrive relativement "toujours" au même et donc on acquiert certaines croyances sur soi-même... 

J'ai l'impression que les thérapies cognitivo-comportementales tentent de tacler ces croyances limitantes aussi d'une certaine façon et de nous faire changer notre perception des choses mais, peu importe combien de fois j'essaie, j'ai toujours l'impression d'être en train de m'auto-gaslighter :facepalm: :lol: 
 
Zombie shark with metal teeth
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Léti

@Suspiria : tu as certainement raison, pour les Etats-Unis ! Tu connais le monde outre -Atlantique bien mieux que moi qui n'y ai pratiquement jamais mis les pieds :)

Merci pour ton témoignage, sinon ! Intéressante, ta question sur les croyances acquises. Je ne sais pas si le résultat est très différent. Moi, une de mes croyances limitantes (acquise ?) était que je n'étais pas faite pour la vie en société et qu'il me fallait absolument un travail solitaire et une vie globalement itou. Ce n'est que récemment que j'ai compris que je suis, certes, très introvertie, mais j'aime travailler en équipe et voir des gens, tant que j'ai aussi des moments pour moi. Et que la solitude totale me fait débloquer aussi. Mais à l'époque, cela m'a fait faire des choix de vie qui finalement, ne me convenaient pas tant que cela.
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Illusions
Mémétincelle
Mémétincelle

J'ai l'impression que les thérapies cognitivo-comportementales tentent de tacler ces croyances limitantes aussi d'une certaine façon et de nous faire changer notre perception des choses mais, peu importe combien de fois j'essaie, j'ai toujours l'impression d'être en train de m'auto-gaslighter :facepalm: :lol:
J'avais lu qu'en étant Hpi et hypersensible, c'était lié à notre connaissance du monde et savoir que le mauvais peut arriver. Le cerveau est avant tout programmé pour notre survie (notamment lors des premières périodes où il fallait se loger, chasser, pêcher, faire attention au monde potentiellement dangereux).
C'est effectivement le cas pour attirer ce que l'on redoute le plus. Il faut faire de la visualisation positive.
La visualisation positive consiste à se représenter des images mentales positives associées à des émotions et des sensations visuelles, auditives, olfactives, gustatives et kinesthésiques (sensation de mouvement des parties du corps) responsables de changements positifs dans sa vie. Elle permet d’améliorer le bien-être, de booster la motivation, de relâcher les tensions et d’améliorer la performance.
Après ce n'est pas du jour au lendemain que ça va se faire, il faut de l'exercice.
Et la méditation m'aide pas mal à revenir à l'instant présent avec la respiration.
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Suspiria

Illusions a écrit : sam. 30 déc. 7:17
J'ai l'impression que les thérapies cognitivo-comportementales tentent de tacler ces croyances limitantes aussi d'une certaine façon et de nous faire changer notre perception des choses mais, peu importe combien de fois j'essaie, j'ai toujours l'impression d'être en train de m'auto-gaslighter :facepalm: :lol:
La visualisation positive consiste à se représenter des images mentales positives associées à des émotions et des sensations visuelles, auditives, olfactives, gustatives et kinesthésiques (sensation de mouvement des parties du corps) responsables de changements positifs dans sa vie. Elle permet d’améliorer le bien-être, de booster la motivation, de relâcher les tensions et d’améliorer la performance.
Est-ce que tu as des sources ou même des exemples de ton expérience au niveau de comment faire ça, pour une débutante qui ne sait absolument pas par où commencer ? 
C'est toujours quelque chose avec lequel j'ai du mal, j'ai l'impression "qu'on ne m'a pas appris" quand j'étais petite et qu'en grandissant, je n'ai jamais développé cette compétence. On était très limitants chez moi - reste à ta place, imagine si tu échoues, et qu'est-ce que tu vas faire si ça ne marche pas, beaucoup d'appelés peu d'élus et ça sera pas toi -, ce qui fait que j'ai toujours eu un réflexe d'anticiper et de planifier pour le pire, et même de minimiser le bon et d'amplifier le moins bon, et je ne sais pas pratiquer la pensée positive. 
En fait, à la mort de mon père, ma mère est un peu trop "tombée dedans" et je n'en ai vu que les excès, elle en avait besoin pour survivre de son côté mais ça m'a beaucoup refroidie à ce moment-là !

@Léti ton impression vaut autant que la mienne, je vis près des Etats mais ma connaissance se résume aussi beaucoup à des stéréotypes :D
J'ai eu la même révélation que toi sur l'introversion et la solitude. Moi qui me pensais destinée à une vie d'ermite loin de tout et de tout le monde, j'ai réalisé qu'en fait non, je reste un être humain comme les autres et moi aussi j'ai besoin de rapports sociaux, même si ma jauge quotidienne se remplit deux à dix fois plus vite que les autres ! 
Zombie shark with metal teeth
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