Autodérision

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Merlu
Localisation : Devant ton nez
Pronoms : il

C'est une interrogation qui me turlupine depuis un moment: où se situe la frontière entre autodérision et autodépréciation ?
Si ton tonton tond un chasseur sachant chasser sans son chien, les chaussettes de l'archiduchesse se dépetibotdebeurreriseront.
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Soulsight
Localisation : A côté de sa hache

Elle est là où les gens qui rient avec toi, deviennent des gens qui rient de toi.

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yoruichi

décidément, je  suis bien contente de me balader sur des parties du forum que je n'ai jamais eu la curiosité de visiter. 

hum, ca c'est la question à 100 points.

je pense que c'est l'intention et le vocabulaire mis derrière qui font beaucoup. quand je me traite de patate, je fais référence à la kawaii potato. quand je me traite de saucisse à poils longs, c'est suffisamment imagé pour que je vois la dérision derrière. quand je me dis un peu con-con, là, je m'autodéprécie. 
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Kirk-shadow
Localisation : var
Pronoms : il
Contact :

Et bien, ça dépend si ça me fait vraiment rire ou pas. Dans la notion d'autodérision, il y a pour moi une touche d'humour qui crée un détachement, un décalage par rapport à ce qui est vécu, ce qui n'est pas possible lorsque ça touche personnellement et avec force. Dans ce cas, quand ça fait mal, quand on le dit avec la conviction et l'aplomb d'un mur de brique, c'est qu'on s'autodéprécie. Et parfois, on commence avec une vanne balancée en pleine autodépréciation, en ressentant de la douleur et de la colère, et on finit après quelque temps et de travail sur soi avec la même blague mais lâchée avec des rires et un détachement absolue. C'est une manière de dire "so what"? de montrer que ça ne nous touche plus, soit parce qu'on a conscience que c'est faux car caricaturale, soit au contraire que c'est vrai mais qu'on l'assume et qu'on s'en fout. 
Le temps n'est pas de l'argent, c'est la vie même. 
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