En ce moment, ce qui me concerne et m’intéresse le plus, sur le sujet des croyances limitantes, c’est en tant que parent, éviter que mon enfant en acquiert (ou le moins possible).
Ou alors en tant qu’”adulte en position d’autorité” éviter d’en répandre moi même.
Dans la mesure où c'est compliqué de s’en débarrasser, la solution paraissant la plus simple est d’en limiter l’acquisition.
Pour ma première problématique, la difficulté de la tâche, c’est qu’il est impossible (et c’est heureux) de contrôler totalement l'environnement auquel est exposé l’enfant.
A la maison, la difficulté majeure c’est un conflit de principe : la principale source de croyances limitantes c’est ma compagne (et éventuellement ma belle-mère mais elle là bien moins souvent). La majorité de ces croyances, ne sont pas projetées notre fils mais peuvent l’être sur divers personnes (dont elle) ou groupes parfois par l'intermédiaire de stéréotypes qui peuvent être très essentialisants.
Si j’interviens pour dédire ma compagne, cela va à l’encontre de notre pratique d’éviter de critiquer la parole de l’autre parent devant l’enfant, mais si j’estime que c’est nécessaire je n’hésite pas. J’essaye au maximum d’être dans l’empathie et la diplomatie mais des fois ça marche plus que d’autres…
L’autre sujet c’est l’école : Dans mon parcours c’est là ou j’en ai rencontré le plus de la part des autres élèves et aussi des profs (spéciale dédicace à ma prof qui a sortit à un de mes camarade qu’il avait probablement un QI situé entre 80 et 90 et qu’il était un peu entre le singe et l’humain

).
J’ai beau toujours être animé par la fougue de la jeunesse, la période de ma vie dans laquelle je suis titulaire du bac a dépassé celle ou je ne l’avais pas encore et ce sera bientôt le cas pour mon diplôme d’ingénieur.

Et mine de rien l’école (élémentaire en tout cas) semble avoir quand même changé et j’ai l’impression qu’on croise quand même bien moins ce type de réflexion de la part des enseignants.
Le point avec le plus d’incertitude c’est avec ses camarades d’école: la seule fois ou il a fait une vraie crise pour ne pas aller à l’école c’est parce qu’un plus grand lui avait dit la veille qu’il était un gros bébé.
En ce moment j’ai plutôt de la chance car il me parle encore de presque tous les sujets qui le préoccupe, et il accorde une confiance très élevée à mes avis. Tant que sa crédulité envers les assertions de ses camarades diminue plus vite qu’envers moi ça passe. On verra quand l’adolescence se pointera…

je lui ferai lire Hume avant.
Des couleurs sur le chemin
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