Les protéines servent aussi pour la fabrication/régénération de toutes les cellules, quasiment la moitié de ce qu'on ingère est d'ailleurs “consommée” par les cellules de la peau pour son renouvellement, mais elles servent aussi par exemple à générer des lymphocytes (globule blancs).
Pour le fonctionnement musculaire les muscles/cellules sont capables de tout utiliser pour produire de l’ATP (Adénosine tri phosphate qui est le carburant final utiliser par les cellules) : glucides (glycolyse), lipides (beta oxydation), protéines (suite à hydrolysation en acides aminés)
D’ailleurs ces réactions ont toutes lieu en permanence mais en déplaçant les équilibres des réactions chimiques, certaines contribuent plus que d’autre à un instant donné à la production d’ATP.
Pour les recommandations de quantité de protéines c’est le débat sans fin de la nutrition sportive et chaque point de vue est capable de trouver une étude qui le corrobore (les conclusions d’une études sur 85 femmes taïwanaises ménopausées seront différentes de celles sur 600 sportifs professionnels au Pays-Bas ou de 1 200 sportif amateurs réguliers de haut niveau au Etats-Unis).
Le deuxième étage de ce sujet est celui de la quête des acides aminés essentiels(/acides aminés indispensables) et leur panachage… autre débat sans fin relancé il n’y a pas longtemps par Schwarzenegger.
Cela finit par une fourchette très large de besoin estimé de 0,4g de protéine par kilo (pour quelqu’un de très peu actif qui consommerait des protéines contenant beaucoup d’acide aminés essentiel) à plus de 4g par kilo (Strong Man/Woman de haut niveau qui consommerait des protéines peu dense en acides aminés essentiels en période de sèche pour limiter son catabolisme)
Ensuite il y a ceux qui parlent en kg de poids de corps ou en kilo de masse maigre pour brouiller les pistes…
Sachant que le métabolisme de chacun est différent à ce sujet.
Dans les pays industrialisés le risque de carence de protéine est très faible et il touche d'ailleurs en quantité absolue surtout des omnivores (car principalement des personnes âgées qui ne mangent globalement plus assez), même si on croise parfois des cas spectaculaires de vegan crudivores (mais la encore c'est souvent des gens qui ne mange simplement pas assez).
Ici on est omnivores mais on est pas des gros consommateurs de viandes. Je me suis mis à la poudre de whey (dérivée du lait) récemment parce que ça me permet de manger les mêmes plats que ma femme (avec qui j’ai une différence de sexe, de taille, de poids, d’activité physique et de masse musculaire et des objectifs différents). Et il y a un petit côté “facilité” (et prix): j’avais envisagé d’autres solutions basées sur des œufs ou du fromage pour couvrir mes besoins supplémentaires, mais cela demandait plus d’”efforts” à insérer entre le boulot, les tâches quotidiennes ; s’occuper de l’enfant, les entraînements,...
Depuis que j’en prend les résultats sont spectaculaires (jamais mes bras n’ont été et surtout parut aussi musclés), mais c’est dans un contexte multifactoriel ou j’ai aussi modifié mon entraînement, j’ai pu faire toutes mes séances à cause des vacances et aussi avoir un bon sommeil,...
Comme
@Kurmad je vois mal quelqu’un dans le top10 mondial du strongman ou du sumotori qui serait vegan et ne prendrai aucun compléments concentré (sachant qu’il existe des “whey” vegan qui sont d’ailleurs dans les même gamme de prix que la whey classiquement dérivée du lait) pour maintenir sa masse. Il faudrait ingérer des quantités de nourritures colossales.
La question est moins pertinente si on fait du sport loisir/santé et si les performances sont moins influencées par une masse importante.