Je commence par une illustration personnelle, sinon je crains que mon propos manque trop de clarté.
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Mon but n'est pas de produire du témoignage et de dire "ça marche alors faîtes-le aussi". C'est le schéma derrière qui m'intéresse, le décalage entre la peur que la vie peu consommante soit triste et la réalité très paisible. D'où vient cette idée que la vie serait triste en enlevant les "petits plaisirs" ? Et que c'est important de manger différemment tout le temps ? Beaucoup de gens trouvent ça très naturel comme raisonnement. Pourtant, l'accès à plein de nourriture différente tout le temps, c'est récent et pas universel.
Pour moi c'est juste la même logique que pour tous les autres secteurs du capitalisme : on nous encourage à nous lasser de tout pour nous vendre sans cesse de la nouveauté et du superflu. Et on fait la même chose avec les nouvelles envies de manger plus sainement. On vend du spécial, de l'exceptionnel, de l'immédiat. Il me semble qu'au final, on prend très peu le temps de faire pause et de se demander pourquoi on fait tel ou tel choix. Et s'il nous aide vraiment.
C'est ce que je propose avec ce sujet. Se demander quelle est la part de marketing dans telle décision, si on n'a pas choisi tel produit essentiellement parce qu'on l'associe culturellement à quelque chose de positif, etc. Pourquoi on consomme ce qu'on consomme, au-delà des réponses évidentes.
Petit complément pour les gens que mon exemple a intéressés
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