Laini Taylor - Le faiseur de rêves (15. Un livre dont tu trouves la couverture magnifique et 46. Un livre young adult)
J'ai beaucoup aimé la première partie de ce roman, qui commence dans une bibliothèque pour explorer ensuite des contrées mystérieuses, dans une atmosphère teintée d'onirisme. J'ai moins accroché avec la résolution proprement technique du problème, et les éléments typiquement "jeune adulte" de l'intrigue m'ont fait lever les yeux aux ciels. Pas sûr que je lise la suite.
Angélica Gorodischer - Kalpa Imperial (1. Un livre d’un•e auteur•ice dont tu n’a jamais rien lu et 31. Un livre écrit par un·e auteur·ice d'Amérique du Sud)
Une histoire de la formation d'un empire imaginaire, racontée sur le plan du mythe, s'attachant aux lieux et aux grands événements plutôt qu'à la vie des individus. J'ai trouvé ça bien trop froid et détaché pour me sentir vraiment intéressée et je me suis arrêtée à la moitié.
Andrus Kivirahk - L’homme qui savait la langue des serpents ( 77. Un livre que tu voulais lire pour le challenge de lecture 2021 : en fait un livre que je voulais lire tout court)
Roman fantastique brodant sur la christianisation de l'Estonie au Moyen-Age, à travers le personnage de Leemet, né dans la forêt, qui voit ses voisins quitter le mode de vie traditionnel pour s'établir comme cultivateurs dans des villages. J'ai bien aimé le bestiaire particulier, avec les serpents en haut de l'échelle sociale, les loups élevés comme du bétail, les ours amoureux qui dragouillent les filles. Mais j'ai quand même peiné à finir, au point de lire en diagonale les dix derniers chapitres.
Robert Jordan - L'œil du monde (67. Un livre auquel tu donnes une deuxième chance : et c'est même une troisième pour la Roue du Temps)
Je me relance dans
La Roue du Temps en français, avec l'idée d'aller jusqu'au bout cette fois, dans la traduction Bragelonne, qui présente l'avantage de ne pas découper les tomes et de publier l'intégralité de la série (il ne reste que le quatorzième tome à paraître). Le style est lourd, peu littéraire, avec des choix douteux de traduction pour certains termes mais je lis beaucoup plus vite qu'en anglais et j'ai déjà vu pire comme style en fantasy.
Anthony Trollope - Kept in the Dark (75. Un roman écrit à l’époque victorienne)
Une jeune femme décide de rompre ses fiançailles, ayant des doutes sur la valeur de l'heureux élu. Quelques temps après, elle accepte une autre proposition mais les circonstances lui font éprouver des scrupules à révéler à son fiancé qu'elle a mis fin à sa précédente relation. Voilà, c'est tout, les personnages vont se torturer sur ces quelques éléments, pas sur 600 pages heureusement. Un roman très antiféministe, avec le personnage de Miss Altifiorla, qui exècre le mariage de tout son cœur jusqu'à ce qu'une brillante situation se présente et lui permette de pavaner devant son entourage...
Halldór Laxness - Station atomique (5. Un livre qui se déroule dans un pays froid et 39. Le livre d’un·e auteur·ice qui a reçu un prix Nobel)
J'ai aimé les gros romans les plus connus de cet auteur mais là j'ai eu du mal, je l'ai trouvé très décousu.
Lucy Maud Montgomery - Anne of Green Gables (69. Un classique de la littérature jeunesse et 94. Un livre dont la lecture t’a procuré une forte émotion)
Le premier tome d'une série consacrée à la jeune Anne Shirley, orpheline adoptée par erreur par une frère et une sœur qui voulaient un garçon pour les aider à la ferrme, et finissent évidemment par s'attacher à la tornade rousse qu'ils ont faite entrer chez eux. Difficile de ne pas éprouver de "fortes émotions" avec Anne, qui passe son temps en montagnes russes émotionnelles et les commente abondamment !
Ito Ogawa - Le ruban (17. Un roman d'une autrice japonaise)
Ça se confirme, j'adore cette romancière ! J'aurais pu utiliser la catégorie 94 pour ce livre tellement j'ai eu le cœur serré à la fin ! Une fois de plus, elle utilise un dispositif permettant de faire une galerie de portraits très différents les uns des autres, ici un bel oiseau amené à changer plusieurs fois de vie. Je sens que je vais beaucoup aimer
la Papeterie Tsubaki.
Zineb El Rhazoui - Détruire le fascisme islamique : document (23. Un livre d’un·e auteur·ice arabophone ; 45. Un livre écrit par un·e auteur·ice qui est connu·e pour autre chose (journaliste, sportif·ve…) ;81. Un livre d’un·e auteur·ice que tu as entendu·e en interview/conférence/table ronde…)
Elle connaît bien son sujet et son livre reste d'actualité.
Lou Lubie - Et à la fin ils meurent (58. Un conte)
Une BD féroce qui décortique les procédés des contes, prévenant d'emblée que ce n'est pas une lecture pour les enfants. J'ai bien ri, mais pourquoi reprocher à des histoires ayant des origines anciennes de ne pas être assez woke ?
Séverine Vidal - George Sand, fille du siècle (47. Une BD/roman graphique historique et 73. Un livre à la couverture moche)
J'ai été agréablement surprise par cette BD biographique. Je craignais un peu que George Sand soit décrite comme une "fille formidable", mais on sent que l'autrice s'est appuyée sur "Histoire de ma vie" et n'occulte pas les zones d'ombre du personnage.
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