Francesca a écrit : ↑23 sept. 2025, 14:20 @Dana Scully 
Il est en non-mixité
J'aai vu de chouettes stickers mais pas de trucs qui sortent du lot Il me semble que @Querencia avait partagé de chouettes créateurices dans le temps sur le vieux site (désolée du poke sauvage, j'espère que ça ne t'embête pas ).

Je réponds archi tardivement, je suis désolé-e  :ninja: @Dana Scully as-tu pu trouver ce que tu souhaitais, finalement ? 

@Querencia non, je suis toujours preneuse !

Bonjour tout le monde, je suis active sur le forum mais plus sur d autres topics (enfants, sport, dessin, santé mentale..)
Dans le cadre de ma formation d ergothérapie je dois préparer un Workshop en pédiatrie sur le thème de la transidentité.
Est ce que certains / certaines d entre vous seraient prêt à échanger avec moi sur ce sujet.

Nous faisons cette présentation à deux et voulons suivre cet agenda

Bases et définitions
Définition du concept et clarification des terminologies
Fréquence et pertinence du phénomène en Allemagne
Identification des risques médicaux associés au sujet

Conséquences sur la vie quotidienne
Influence du sujet sur le développement physique, psychique, social et scolaire des enfants

Défis dans la vie familiale et quotidienne
Analyse des difficultés rencontrées par l’enfant et sa famille
Présentation des approches médicales, thérapeutiques et pédagogiques
Rôle spécifique de l’ergothérapie dans la prise en charge

Ressources de soutien
Inventaire des offres de soutien existantes : réseaux, associations, groupes d’entraide, etc.

Méthodes interactives: Intégration d’au moins deux méthodes actives ou expérientielles dans l’atelier : étude de cas, discussion, quiz, jeu de mémoire, expérience pratique, vidéo, podcast, etc.

Je recherche surtout des idées pour rendre le Workshop actif pour que les participants (les autres élèves) n oublient pas dès le lendemain. Aussi des idées pour rendre les barrières rencontrées par les personnes concernées visibles).

Si vous êtes intéressés vous pouvez me contacter par mp.
Bonne journée

Bonjour, je ne sais pas si vous pourrez y répondre mais je me pose des questions sur une situation dans le lycée où je travaille...

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@Ana c’est une situation qu’on a évoqué en stage syndical. On ne peut pas nous empêcher de mégenrer à l’oral mais à l’écrit, on doit respecter le choix des parents.

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@Bernie Merci pour ta réponse !

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Est-ce qu'il existe une explication scientifique satisfaisante des mécanisme neurologiques qui font qu'on s'identifie à un genre plutôt qu'à un autre ? Parce que j'essaye de savoir quoi répondre aux arguments qui prétendent que s'identifier à un genre, c'est comme s'identifier à un objet ou à un animal. J'ai fait des recherches dans des sources militantes, mais elles se limitent à dire que l'amalgame est transphobe -ce à quoi je souscris sans réserve- sans avancer de possibles explications sur le fonctionnement précis du mécanisme ni confirmer ou invalider l'une ou l'autre hypothèse formulée par la médecine, alors que je pense que ça le rendrait plus facile à débunker.

@Merlu Je crois que les recherches en sont encore à chercher le pourquoi du comment mais que la biologie montre que même au niveau chromosomique, c'est un peu plus compliqué que XX ou XY (je n'ai pas de source sous la main).
Du coup je poserai juste la question inverse: pourquoi quelqu'un de cis s'identifie à son genre? parce qu'on lui a dit? parce que c'est comme ça? jusqu'où ça va/où est la limite? Est-ce qu'une femme cis fait le ménage parce que c'est une femme cis? Comment séparer l'inné de l'acquis? 
En fait on performe tous un genre, on s'en rend pas forcément compte quand on est cis mais c'est un fait, la question du genre, elle est là pour tout le monde  :coiffe: 
Par exemple, je connais plein de cis qui le prennent pas bien du tout qu'on les mégenre et qui ont besoin d'une case bien distincte pour être sécure. Typiquement je ne performe aucun genre en particuliers, je vois bien que les gens sont ultra perdus  , soit ils me posent directement la question avec plus ou moins de bienveillance et de maladresse, soit ils choisissent eux même, soit ils se confondent démesurément en excuses s'ils pensent m'avoir mégenré alors que pour moi c'est pas tellement un problème 

Il me semble que l'étude la plus pertinente que j'ai lu sur le sujet date d'il y à une dizaine d'années.
Je lis et je regarde pas mal de sujet et vidéos anti-trans. Et d'un certain côté je comprends leur discours. Je ne sais pas comment les contre-carrer.
Mais en même temps j'aurais bien voulu être une lesbienne "butch" ou masculine, mais je n'y arrive pas. Depuis mon plus jeune âge, où au moins aussi loin que je me rappelle soit quand j'avais 6 ou 7 ans, je me projettais dans un autre corps et une autre vie.
Et je ne me disais pas "j'aimerais être quelqu'un d'autre". Nope, jamais. Dans mon esprit, j'étais cette personne.
Et je ne parle même pas de la dyspho à l'adolescence.
Il ne me semble pas qu'il y ait d'étude sérieuse scientifique sur le cerveau qui expliquent ça, pas pour le moment du moins. Je me borne à faire comprendre que naître avec des chromosomes inverse au genre auquel on se définit, c'est pour ça qu'on rajoute "trans" derrière le mot homme ou femme. lol. Je crois que les gens ne comprennent pas bien le principe des fois, en tout cas les chromosomes définissent l'apparence pas la conscience.
Quand j’entends de la part des gens de droite"il suffit  que je m'identifie à n'importe quoi pour que ce soit validé par la société ET ça creuse la différence entre les hommes et les femmes et ça met en exergue les stéréotypes".
J'ai envie de dire que ce fossé est déjà creusé et ils font parti de ceux qui le creuse encore plus. 
Même dans un monde "parfait", c'est à dire sans mépris envers les femmes ou sans pression envers les hommes (et inversement), je ne m'imagine pas être une femme x) 
Ah ouais et si j'étais le dernier être vivant au monde bah je serais en mode survie. (ça me fait marrer cet argument du "et si tu étais tout seul au monde" parce qu'on est pas seul au monde, et même avec tous les efforts possibles - j'ai tenté - on est entouré de gens qui nous traitent mal ou qui nous demandent des compte.) 
Nous ne sommes pas des animaux. Enfin nous en étions à la base mais nous avons évolués vers autre chose (évolution =/= progression. C'est neutre). Nous sommes des êtres humains, soit une crotte de mouche dans la fresque historique de l'univers, et nous avons toutes les cartes en mains pour choisir comment nous voulons voir notre propre futur.
Nous pouvons nous percevoir comme de simples reproducteur de l'espèce ou nous pouvons voir plus large.
Malheuresement beaucoup de monde (dont pas mal issus des sphères masculinistes) ne préfère pas voir trop loin parce que ça ne les arrange pas.

Pour moi la commu LGBTQIA+ est le futur de l'humanité. Pas dans le sens où tout le monde doit en faire partie. Mais dans le sens où nous devons voir l'espèce humaine comme autre chose qu'un moyen de reproduction infinie. Nous ne sommes pas que ça, nous pourrions valoir mieux, et nous pourrions faire mieux. Pour le moment ce n'est pas le cas. Dommage que trop de gens limités et bouffés par leur égo se prennent pour des lapins de garenne et bâtissent leur conception du monde autour de leur frustration et leur sentiment de supériorité.