La notion de racisme est elle même une construction sociale non ? Du coup c’est surtout un prémisse sur lequel il faut se mettre d'accord lorsqu’on en parle.
La définition de racisme du Larousse (ou celle dans la législation) et celle des militants antiracistes concerne deux ensembles qui ne sont pas équivalents. Est ce pour autant ça veut dire qu’il n'y en qu’un qui traduit une réalité et que l’autre voir les autres serait un mensonge ?
Pour moi il n’existe pas de contradiction à l’existence de ces définitions différentes sauf si on tient absolument (mais pourquoi ?) à ce que l’une ait le monopole du terme.

Un racisme non-systémique est-il possible ?
perso, je pense que l'utilisation du mot "racisme" dépend du contexte. par exemple, de nombreux japonais du japon expriment (mais ne ressentent pas forcément) une sorte de sentiment d'infériorité face aux peuples caucasiens, mais il ne vaut mieux pas avoir un patronyme coréen ou chinois sur place. d'ailleurs, être blanc est un peu compliqué sur place. être noir aussi. donc une personne dite blanche est en fait racisée sur place, ce qui est logique. le japon est un des très rares pays non euro-descendant à avoir vaincu une puissance européenne, la russie, au début du 20e siècle. sans compter qu'il a eu sa période coloniale. mine de rien, ce furent des motifs de fierté.
par contre, pour une personne racisée "raciste", je préfère le terme xénophobe, mais la différence dans les faits et l'état d'esprit est très subtile. d'après les lectures que j'ai faites (me demandez pas le réfs, flemme de fouiller ma bibliothèque et mes anciens emprunts en biblio): c'est vraiment la question population à l'ethnie dominante = raciste, population à l'ethnie en minorité, même une grosse = xénophobie. en revanche, des turcs et des sénégalais peuvent faire preuve de racisme l'un envers l'autre s'ils vivent en suisse. en romandie, la migration ouest-africaine et antillaise est plus ancienne que la turque. donc des noirs (et pas les noirs) sont "plus intégrés", d'autant plus qu'ils ont l'avantage de parler entre autres francais. en suisse alémanique, c'est le contraire. il y a plus de turcs (qui du coup ne parlent pas forcément bien allemand) et les populations noires sont plus souvent est-africaine et là depuis moins longtemps.
maintenant, ce qui est rigolo est quand un noir romand va en suisse allemande et se frite avec un turc en suisse depuis 2 ou 3 générations. qui est le plus légitime? qui a le plus de préjugé? pour les müller et les pache (patronymes typiques d'ici), il y a aussi ce préjugé raciste angélique que puisqu'ils ne sont pas acceptés par la population générale, ils devraient se tenir les coudes. ben en fait, c'est un peu comme les noirs et les irlandais au début du 20e siècle du sud étasuniens. les deux étaient tout en bas de l'échelle, les premiers étaient dit être des white n...rs, ils ne s'aimaient pas vraiment quand même)- et je retombe sur mes pieds tel un lordon (rien que ca) en goguette - deux ethnies différentes en afrique du sud. parce qu'il y en a un bon paquet, et la plupart sont noires.
dans les antilles, d'après mon amie métisse qui y a vécu, il ne faut pas être mulâtresse (des chaudasses, vous dis-je (pas spécialement, en fait)). en haïti, c'est le brol. il faut être noir-noir, ou alors clair de peau, selon l'endroit ou on vit. authentique ou bourgeois. partout ailleurs, il ne faut pas être haïtien, genre en martinique ou en guadeloupe. on vote fn pour virer ces saletés d'haïtiens. vu d'un continent à majorité eurodescendante, ils sont tous noirs. dans les fait, c'est pas le même noir, ni la même identité collective.
bref, je sais pas si j'ai été très claire. et pardon de ne pas avoir neutralisé mon langage.
par contre, pour une personne racisée "raciste", je préfère le terme xénophobe, mais la différence dans les faits et l'état d'esprit est très subtile. d'après les lectures que j'ai faites (me demandez pas le réfs, flemme de fouiller ma bibliothèque et mes anciens emprunts en biblio): c'est vraiment la question population à l'ethnie dominante = raciste, population à l'ethnie en minorité, même une grosse = xénophobie. en revanche, des turcs et des sénégalais peuvent faire preuve de racisme l'un envers l'autre s'ils vivent en suisse. en romandie, la migration ouest-africaine et antillaise est plus ancienne que la turque. donc des noirs (et pas les noirs) sont "plus intégrés", d'autant plus qu'ils ont l'avantage de parler entre autres francais. en suisse alémanique, c'est le contraire. il y a plus de turcs (qui du coup ne parlent pas forcément bien allemand) et les populations noires sont plus souvent est-africaine et là depuis moins longtemps.
maintenant, ce qui est rigolo est quand un noir romand va en suisse allemande et se frite avec un turc en suisse depuis 2 ou 3 générations. qui est le plus légitime? qui a le plus de préjugé? pour les müller et les pache (patronymes typiques d'ici), il y a aussi ce préjugé raciste angélique que puisqu'ils ne sont pas acceptés par la population générale, ils devraient se tenir les coudes. ben en fait, c'est un peu comme les noirs et les irlandais au début du 20e siècle du sud étasuniens. les deux étaient tout en bas de l'échelle, les premiers étaient dit être des white n...rs, ils ne s'aimaient pas vraiment quand même)- et je retombe sur mes pieds tel un lordon (rien que ca) en goguette - deux ethnies différentes en afrique du sud. parce qu'il y en a un bon paquet, et la plupart sont noires.
dans les antilles, d'après mon amie métisse qui y a vécu, il ne faut pas être mulâtresse (des chaudasses, vous dis-je (pas spécialement, en fait)). en haïti, c'est le brol. il faut être noir-noir, ou alors clair de peau, selon l'endroit ou on vit. authentique ou bourgeois. partout ailleurs, il ne faut pas être haïtien, genre en martinique ou en guadeloupe. on vote fn pour virer ces saletés d'haïtiens. vu d'un continent à majorité eurodescendante, ils sont tous noirs. dans les fait, c'est pas le même noir, ni la même identité collective.
bref, je sais pas si j'ai été très claire. et pardon de ne pas avoir neutralisé mon langage.