@kaliémis

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Attention tw gros mots

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Je viens de relire un post que j'avais publié sur le thread "je ne veux pas travailler" il y a presque 6 mois. 6 mois plus tard, j'en suis exactement au même point, voire pire.

Je me demande comment je vais tenir l'année à venir dans mon taf, sachant que j'ai signé un avenant de trois ans pour occuper de nouvelles responsabilités dans la boîte. J'ai pris mes nouvelles fonctions au début du mois et j'en ai déjà marre. C'est une charge mentale pas possible, des heures de réunions en plus, de nouvelles responsabilités, du management et j'ai toujours mes missions de base à mener à côté. Certes j'ai une prime, mais ça ne suffit pas à compenser le malaise que je ressens depuis que j'ai commencé dans cette boîte et qui s'est gravement accentué avec ces nouvelles missions. Comme je disais je suis sensée occuper ce poste pendant au moins trois ans, mais je ne me vois pas les tenir. Du point de vue de la boîte, je me demande comment ça se passerait si je décidais au bout d'un an de rompre cet avenant et de me reconcentrer sur mon périmètre de base ? Est-ce que ça peut être un motif de licenciement ? Quel motif est-ce que je peux avancer pour que ce soit accepté sans trop de dommages sur ma carrière ? Si quelqu'un est déjà passé par là, ou est calé en RH, je suis preneuse de conseils et retours d'expériences.

Après, je sais que mon avenir n'est pas dans cette boîte et qu'à court/moyen terme je partirai. Le problème c'est que je n'ai pas de plan de sortie pour le moment et tant que je n'ai rien de solide en vue, je tiens à garder mon poste.

Désolée je floode, mais j'en veux à mes parents (et plus particulièrement à mon père) de m'avoir matrixée avec l'idée que le travail c'est pas sensé être fun, qu'il faut accepter de subir pour conserver son poste, que c'est du caprice ou de l'immaturité de refuser de monter en responsabilités, etc. C'est vraiment le cas typique du boomer qui a fait 40 ans de carrière dans la même boîte, s'est plié au système, l'a quitté dès qu'il a pu (il a même tenté d'obtenir une préretraite amiante) et maintenant s'attend à ce qu'on subisse comme lui. Le résultat c'est que je me sens asphyxier là où je suis ET que je culpabilise de vouloir partir

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@Pickle je n'ai pas de conseil concret à te donner (je suis un peu dans le même cas et je suis aussi bien conditionnée) mais je compatis. Pour l'instant, ce qui m'aide à tenir le cap, c'est d'être "dans le mouvement", postuler, voir ce qui existe etc. même si rien de concret pour l'instant, ça m'aide à me dire que je suis pas coincée dans les flammes de l'enfer pour l'éternité et à garder espoir.

Allez petite anecdote rigolote pour mon retour au travail après quasi 2 mois d'arrêt et un petit trouble anxio-dépressif lié au travail

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