Salle des profs

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Imaginarium

@Nahasia
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Imaginarium

Ici on va avoir un conseil de discipline pour le gamin qui harcèle dans ma classe. On a dû se battre auprès de la direction mais la CPE y est parvenue.
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Encore une semaine pour les vacances. Ça va être long.
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kaliémis

@Magda
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Et avec @Imaginarium je suis désolée pour vous deux (et tant d'autres) pour qui ça se passe comme ça, avec des ambiances trop dures et un délabrement du système... :fleur:
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UranusMarie
Localisation : 40

Courage à toutes, c'est pareil partout je crois :goth:

Je vais avoir des PS l'an prochain :panicpea: :panicpea: :panicpea: :panicpea: :panicpea: :panicpea:
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Imaginarium

Bon ben... Mon élève harceleur va rester là où il est. Même pas un changement de classe. Le conseil de discipline a été une mascarade. Le harcèlement n'a pas du tout été évoqué alors qu'il était sur les faits reprochés sur le papier. J'ai appris par un collègue qu'on ne pouvait légalement pas lire les témoignages élèves a un conseil de discipline car ils n'ont pas de valeur juridique. Hors dans le cas présent il n'y avait que ça, en dehors de ça le dossier était quasi vide. Quand après le conseil on est venu me trouver pour me dire qu'en même temps il n'y avait pas grand chose dans le dossier j'ai rigolé car on a passé deux semaines a recueillir les témoignages...
Sachant que sur les rapports prof la principale ne veut plus qu'on utilise le conditionnel et qu'on rapporte des paroles d'élèves, on ne peut noter que ce qu'on a vu et entendu directement... Ce gamin est donc libre d'agir en tout impunité vu qu'on ne l'a jamais vu faire (il est plus malin que ça).
Bref... D'autres de mes élèves sont venus me trouver pour savoir ce qu'il allait se passer maintenant (forcément on les interroge, on les met en première ligne face a leur harceleur pour rien). Ils ont peur que ça ne se retourne contre eux.
J'espère qu'il ne va rien se passer. Qu'il aura eu assez peur et saisira sa chance pour repartir à zéro. J'espère qu'on ne va pas regretter, qu'il ne va rien arriver de grave.

Je ne comprends pas ma principale. D'un côté faut tout faire comme les parents ils veulent (mettre des bonnes compétences même si l'enfant ne les mérites pas, mettre des récompenses de fin de trimestre même si c'est un gamin qui parle et ne bosse pas). Il faut s'arranger pour que les parents soient toujours content. Et là on laisse tranquille un gamin qui harcèle la moitié d'une classe avec des faits de violence physique grave. Je pige pas.
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NightSky

@Imaginarium Quelle situation horrible.... Bon courage à toi et tes élèves pour la fin de l'année :hugs:

J'ai un entretien pour l'IUT près de chez moi :happy:
Biscuiterie ambulante
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Imaginarium

@Esker mais légalement ça aurait été difficilement tenable si le parent c'était retourné avec un avocat (ce qui a dû nous arriver une seule fois mais bon on enchaine les principaux très a cheval sur la procédure).

Après clairement cette non exclusion n'est même pas notre plus gros problème. Enfin ça aurait fait du bien, ça aurait envoyé un message fort auprès des élèves qui sont en toute puissance.

Heureusement là c'est les vacances. Il fallait car ça aurait mal fini.
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Obrigada

Je ne suis pas du tout au courant des réformes du collège mais vu vos propos, mon aînée y entrant dans 2 ans, je ferai mieux de me renseigner :non:
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MamzelleOups
Localisation : Au pays des korrigans et de l'Ankou...

J'avais réussi à ne plus vous lire, mais ce matin j'ai craqué et j'ai mal pour vous. 4 ans et demi après ma démission (j'étais PE en classe bilingue), force est de constater que tout ce qui a trait à l'éducation nationale me retourne encore le bide, mon esprit est encore un peu là. D'avoir une fille à l'école et pas encore d'autre métier n'aide pas. Remarquez, parfois je regrette d'avoir démissionné car je n'ai pas de perspective d'avenir et que peu d'idées de ce que je peux/veux faire, mais quand je vous lis, je me dis que c'est la meilleure décision de ma vie.
@Birdie
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Mon profil Vinted (surtout des vêtements bébé et des romans). Dites-moi si vous êtes une belette :happy:
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kaliémis

C'est la cata :orage: .. Ils sont en train de tuer l'école.

Les réformes sont d'énormes coupes budgétaires et attisent la profophobie pour nous tenir responsables du faible niveau des élèves et de la montée en violence.

Pour moi l'école c'était un lieu de sécurité, pour les élèves, pour moi. Être dans ma classe était presque mon endroit préféré. Disons que je m'y sentais à ma place, investie de missions qui avaient du sens pour moi, et je m'y sentais bien. J'ai de plus en plus de mal à mon travail.
J'ai de plus en plus mal à mon travail.
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Alnaïr

@Birdie Mes deux parents sont profs, j'ai détesté les entendre parler boulot à tous les repas, se plaindre de leurs chefs, de certains collègues, des réformes, des élèves, de leurs parents, etc la liste est longue... et je suis devenue prof quand même :ninja:
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Balsam

:ninja: @Birdie pareil famille de profs, grands parents, mère, cousin.e.s... sans parler de mes potes enfants-de-profs devenus profs :knockout: (alors qu'on jurait tous à l'époque de ne jamais faire ce boulot !) bref attention, c'est contagieux !
Ne pas citer, merci !
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Füchsli
Localisation : Au noooord

Han la vache
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Miss Désirée - Mars 2019 et Coquillette - Novembre 2022
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Gringo
Localisation : Lorient

@Magda Très très bon choix de carrière pour ta fille!
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Gringo
Localisation : Lorient

@Magda Non moi c'est juste dentiste. J'ai voulu faire orthodontiste quand je suis allée me faire poser mon appareil ado, ça me semblait être le métier rêvé. Mais au moment de préparer l'internat de dentaire à la fin du cursus pour faire la spécialité orthodontiste, j'ai eu la flemme de préparer de nouveau un concours et aussi l'envie de tester pour de vrai tout ce que j'avais appris pendant mes études. Quand on fait ortho exclusif on ne peut plus faire de dentisterie classique, et j'avais un goût d'inachevé.
Mais il suffira que je paie une formation privée en ortho pour pouvoir en faire si l'envie m'en (re)prend.

Si elle continue dans cette voie là: bosser ses matières scientifiques, avoir mention TB au bac, aimer le bricolage et créer de ses mains, retenir facilement les choses, ne pas être dégouté par les fluides des autres, aimer être le patron qui donne des ordres et qui endosse les responsabilités.
(et concernant la rémunération, effectivement elle gagnera très correctement sa vie sans devoir se tuer à la tâche. On a un métier où on défini nos besoins financiers et on adapte notre temps de travail à ce besoin)
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kaliémis

@Gringo @Magda
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Mon aîné voulait être prof de français et clairement en étudiant sérieusement il en aurait les capacités. Il a été dissuadé par tout le monde, ses profs, moi un peu (c'est plus le côté bloqué à Créteil 10 ans qui me gênait). Il se dirige vers du droit. Mais pareil ça demande une telle rigueur, j'ai peur que sa créativité soit étouffée. Mon conjoint est pas pour je le cite : "le droit, c'est pas la justice, il va être déçu". Alors je lui dis ben alors il va en fac de lettres ? Mon mec "la poésie, ça peut pas te décevoir". Ben si, pour avoir détesté la prépa, autopsier un texte ça peut être jouissif et en faire sortir des merveilles, mais ça peut aussi extrêmement lasser et l'analyse parfois mécanique est parfois carrément ennuyeuse et artificielle. J'ai divisé par 10 mes lectures entre avant et après ma prépa, sans doute un dégoût, une overdose. Donc de mon côté qu'il se lance dans des contrées que nous n'avons foulées ni l'un ni l'autre me va bien. Et en plus il me dit : ben je serai peut-être prof de droit !

Bon il a pas encore découvert la philo. A la base je voulais être prof de philo, mon conjoint aussi a un master de philo. Je pense qu'il va avoir un coup de coeur absolu.

De toutes facons cet enfant va finir prof (mais je me vois pas du tout avec des moins de 16 ans).

On se plaint des conditions mais j'avoue quand même que je me verrais pas faire autre chose, et que dans le fond j'aime ma mission première, partager ou susciter du savoir. Et même si je bosse le soir, le dimanche souvent, ne pas avoir de souci de garde pendant les vacances, là je vais prendre mon petit déjeuner avec ma fille...ça n'a pas de prix. C'est un avantage sur lequel j'aurais du mal à revenir en bossant dans le privé (sauf les metiers qui paient tellement que tu peux poser tes mercredis et 10 semaines de vacances par an mais ça court pas les rues).

Édit : erreur de mention, désolée...
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Füchsli
Localisation : Au noooord

@Magda  je ne sais pas je n'ai jamais travaillé à l'EN. Toujours du privé à l'étranger donc je suis plutôt habituée à une orga très très carrée. Et là cooooomme par hasard, je reviens dans une institution français et c'est le..... bordel :yawn: :shifty:
Sinon, j'adore vraiment le gay a peint :yawn:
Miss Désirée - Mars 2019 et Coquillette - Novembre 2022
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NightSky

J'ai passé mon entretien hier
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Biscuiterie ambulante
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MamzelleOups
Localisation : Au pays des korrigans et de l'Ankou...

@Birdie
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Est-ce que vous connaissez des anciens PE qui se sont reconvertis comme ATSEM? Je ne l'envisage pas vraiment, mais il y a parfois des remplaçants recherchés pas trop loin et en langue régionale, mais je ne sais pas trop ce que ça peut donner. D'un côté, pas de gestion de classe, pas de travail à la maison. Mais d'un autre côté, difficile de trouver sa place après avoir été dans une classe de maternelle comme PE (mais bon j'ai fait 1 an il y a 6 ans), peur que le bruit, l'ambiance scolaire etc me ramènent à ma souffrance comme enseignante. Donc je ne sais pas si ça se tente ou pas.
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kaliémis

@MamzelleOups
J'ai une bonne copine qui a craqué comme prof, qui a pris un poste d'aesh. C'est pas toujours simple, mais elle y trouve plus son compte (pas en banque du coup hein). Je pense qu'atsem ça peut être pas mal, parce qu'en effet tu as les compétences, le contact avec les enfants mais sans la pression autour, les parents, les prépas, les inspections. Ça reste compatible avec une vie de famille même si dans mon école elles ont de sacrées journées. Après, tu peux aussi envisager un remplacement au début et voir si tu as une boule au ventre tout le temps et que tout poste à l'école est super dur.
Sans commune mesure j'ai détesté mon année en classe prépa, au point que je ne pouvais pas passer dans les rues autour du lycée, même l'arrêt de métro j'evitais d'y descendre. Je pouvais faire des détours pour pas m'en approcher. J'ai finalement été assistante d'éducation dans cet établissement, l'année de mon concours. J'avais les boules que le poste soit là bas, je me suis dit, je vais pas y arriver ! (Mais c'était idéal, 10 minutes à pied de chez moi et surtout un poste assez cool pour me laisser le temps de réviser à côté). J'y suis allée, les deux premieres semaines ont été vraiment bizarres. Finalement, j'ai mis des nouvelles sensations, des nouveaux souvenirs, j'ai même croisé d'anciens profs qui me faisaient peur et qui ont été super sympas. Bref, ça m'a réconciliée avec le lieu (en plus c'est l'année où je suis tombée enceinte et où j'ai eu le concours donc c'était globalement une année cool pour moi).
C'est juste un témoignage pour te dire que tu n'es pas condamnée à cet état, que tu peux essayer, si tu le sens, et que si ca le fait pas ce ne sera pas de ta faute. Une experience traumatique peut vraiment laisser des traces.

Comme reconversion des fois je me dis professeure/documentaliste. J'aime beaucoup ce qu'elles apportent aux établissements de mes fils, ils m'en parlent souvent. Du CDI, des seances. Celle du lycée est super active, les emmène au théâtre, à l'opéra, gère la prépa science po, etc.. j'ai pas forcement envie de la finalité mais les études de documentation /information ont l'air sympas (mais je sais pas si je peux être payée pour une formation d'un an pour finalement pas accepter de faire le job. Après, se saboter pour un concours c'est pas non plus difficile).
Ça peut être une piste surtout que c'est la même filière que pour bibliothèque (ou que ça se rejoint!) ...
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