@kaliémis

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@Indiana ca dépend peut être aussi de la période. J’ai fait mon stage de fin d’étude dans un logement CROUS de mi-avril à fin-août. J’avais réglé le prix normal, mais j’avais été surclassé dans un logement refait très récemment car ça permettait de couvrir le trou de l’été.

@kaliémis C’est vrai que je raisonne toujours Part Dieu, Doua et Ecully , mais en fait c’est pas là qu’on trouve les cursus de sciences humaines. Avec le T2 qui mène à Claude Bernard et le site de Lyon 2 à Parilly, Bron et St Priest peuvent être des bon plans. Dans ce cas, c’est plutôt Vaulx en Velin et Vénissieux qui sont moins cher mais finalement d’un accès difficile aux sites d’enseignement.

Sur le sujet global ici on est assez serein, même si on a pris l'hypothèse de @kaliémis qu’on payera tout à prix fort (assez logique vu nos revenus et le fait qu’on ait un seul enfant). On avait pris en compte ce sujet, lorsqu’on a fait notre achat immobilier, et on devrait finir de payer notre emprunt à la fin de l’année de bac+2 de notre (seul) enfant. L’objectif financier qu’on s’est fixé c’est de rembourser en anticipé au moins 2 ans avant la fin du prêt ou de provisionner cette somme.
Et finalement on est assez “blasés” de la période ou il fallait rembourser notre emprunt et en même temps sortir 500 € par mois pour sa garde.

Notre “hantise” sur ce sujet c’est qu’il aille faire des études longues à Paris en partant juste après le bac dans un établissement qu coûte chère. On espère qu’il fera au moins ses deux premières années d’études à Lyon vu qu’il y a quand même plein de choix (et les transports en commun qui passent au pied de chez nous mènent à la fac de science, de médecine, de droit et de lettres, plusieurs prépas,...)

Mes parents avaient anticipé ce sujet lorsqu’ils ont acheté leur dernier logement et ils ont terminé de payé pour la fin de ma prépa. En plus, ma sœur a eut la bonne idée de redoubler pour se réorienter au lycée ce qui a évité qu’on soit les deux en études supérieures au même moment .

@OrangeStar merci pour ton message qui me fait voir les choses un peu autrement.
Le fait de travailler pendant les études je valide bien sûr mais cela ne peut se faire que lors d'un cursus universitaire. La sous Loc c'est une bonne idée, je sais pas si c'est viable à l'année et le marché lyonnais n'est plus du tout le même qu'il y a 10 ans. Une collègue a trouvé une coloc à Villeurbanne pour son enfant en école d'inge, ils sont 5 et paient 400 balles chacun. Je ne sais pas si c'est avec ou sans apl.
L'idée de lui demander d'emprunter m'a traversé l'esprit mais je sais pas, je trouve que c'est quand même aux parents quand ils le peuvent de s'organiser pour que son enfant ne commence pas sa vie en étant endetté. Je trouve ça assez cynique. Mais je n'exclus pas cette possibilité. Ou de faire moitié moitié si c'est un cursus prestigieux qui lui donnera deux fois mon salaire (mais ça n'en prend pas du tout le chemin).
J'ai pris 40000 pour chaque enfant en me basant sur les statistiques du coût moyen des études d'un enfant par mois. Cela correspond à 8000 euros par an donc moins de 700 euros par mois et ça ne me semble pas déconnant, voire bien en dessous du coût réel pour un enfant qui partirait à Paris, sans possibilité de bosser à côté. Et encore, j'ai écarté toute possibilité de leur financer une école privée. (Type ostéopathie, école de commerce etc....) Bien entendu j'espère bien que ce sera plutôt 30000 par tête hein. Après, si on considère que notre enfant nous coûte en vivant chez nous environ 400 euros par mois en moyenne (cantine, habits, sorties, activités périscolaires, fournitures scolaires, garde pour les petits, vacances, logement...) En 5 ans ils nous coûteront de toute façon 25000 en gros. Rajouter 15 000 sur 5 ans me semble même sous évalué...

J'ai bossé en étant à la fac, mais que 9h par semaine, et pendant l'été je me gardais un bon mois ou deux sur les 4 ! (Aussi parce que pour le coup mes parents m'aidaient sinon j'aurais pu bosser plus) et je suis bien contente aujourd'hui d'avoir des semestres validés dans le privé qui vont réduire ma décote de retraite alors que sur le moment c'était pour payer mon tél mes sorties mes clopes et ma bouffe.

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Mon conjoint n'a pas du tout ces préoccupations quand je lui en parle il me dit :

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Lui il a vécu en cité HLM, avec une maman malade, l'argent il n'y en avait pas. Il a été pris en BTS public après avoir fait un deuxième bac exprès pour pouvoir l'intégrer (alors qu'il avait le premier mais n'avait pas été pris). Il vivait chez ses parents, y allait en bus. Il a quitté la maison quand il a eu assez de sous pour le faire. Il ne se sent pas du tout concerné par ces préoccupations de

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Vous avez peut-être raison, il y aura moyen que le coût soit moins élevé.

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@kaliémis en fait comme tu le dis ça touche vraiment à tes souhaits, ton expérience et tes valeurs ce sujet...

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@kaliémis pour le taf à côté des études

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H a deux ans mais on a déjà une assurance vie à son nom justement en prévision de ses études. J'ai beaucoup souffert de devoir restreindre mes choix d'études parce que mes parents étaient pauvres, j'ai souffert de devoir travailler pendant mes études (je pense que j'ai approché le burn-out) donc je refuse que mon fils vive ça. Forcément on ne pourra peut-être pas tout lui payer et si ça se trouve ça ne lui posera aucun problème de bosser pendant ses études mais comme dit plus haut, on réagit avec ses moyens, ses peurs, ses valeurs, ses expériences
 

@kaliémis S'il fait des études longues mais avec la sécurité de l'emploi et un salaire correct (du genre médecine, ingé), le prêt sur les dernières années pour enfin améliorer son niveau de vie peut être une solution. Le problème du prêt c'est quand on n'est pas sur d'avoir du boulot ou que ça soit très mal payé à la fin des études.
Tu peux aussi voir du côté des grands-parents, si ça se trouve ils ont prévu un petit quelque chose pour leurs petits enfants sans vous en parler.

Ensuite je plussoie la sous location, ça peut être une très bonne solution pour économiser sur le loyer.
Il y a aussi l'imprévisible: la rencontre amoureuse où ils vont vivre à deux dans une petite surface, la rencontre avec ses camarades en études et qu'ils montent une colocation, une connaissance qui te dit qu'il a acheté un studio il y a 20 ans, qu'il va être libre et qu'il veut bien te le louer sans augmenter le loyer; ce genre de plan que tu ne peux anticiper.
Alors autant pour les 6 premiers mois de son année, ça serait bien de lui trouver une solution stable où il sera au calme, mais si c'est nul/trop cher, il peut tout à fait trouver mieux ailleurs avec des bons plans.
 

@kaliémis

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De mon côté, si je peux éviter à mes enfants de travailler ou de trop travailler à côté des études …

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@Bernie@OrangeStar @Esker

Je n'ai pas du tout envie que mon enfant soit déconnecté et considère comme un du que je l'entretienne de A à Z pendant 5 ans. Cependant comme le montrent certains témoignages et pas mal de trajectoires de potes il est bien plus difficile de se débrouiller seul pendant les études et ça peut fermer des portes.

A moins d'être aussi très doué et très motivé on se refuse à leur payer une école privée.
Dans les 50 000 comme dit plus haut il y a déjà ce qui est constituée de "vie courante" qui correspond déjà sur 5 ans environ à 20000 euros, qu'on le veuille ou non , ne serait-ce que pour nourrir et loger chez nous notre enfant (et qui est un devoir légal jusqu'à ce que l'enfant puisse entrer dans la vie active). Donc je rajoute l'éventualité d'un loyer de plus et de dépenses supplémentaires liées au cursus.

Je ne suis pas en train de me dire : il faut que j'économise 100000 euros pour que mes petits chatons n'aient pas à lever le petit doigt. Je sais que beaucoup d'aide sera l'équivalent de ce que je dépense déjà pendant qu'ils vivent ici.

C'est un choix de vie, mais je n'ai pas du tout envie qu'ils se ferment des portes et fassent des choix par défaut, parce que j'aurai pas anticipé (alors que j'en ai les moyens, par exemple en bossant à temps plein et en privilégiant des vacances pas trop chères mais cool quand même).

Mon mec penserait plutôt que "lui s'est débrouillé sans ses parents, il va falloir qu'ils s'adaptent à nos moyens". Pour autant, bien sûr qu'il aurait préféré que ses parents puissent lui payer un BTS privé et ne pas avoir à retaper sa terminale pour faire un meilleur bac que celui qu'il avait déjà obtenu.

Je pense aussi qu'on ne peut pas raisonner pareil selon le nombre d'enfants.

J'ai pas mal de potes qui ont décroché de leurs études parce que le petit boulot a côté prenait trop de temps et d'énergie. D'autres qui ont été lâchés par leurs parents parce que c'était pas un cursus prestigieux selon eux. Je voudrais comme tout le monde que mes enfants aient un sens des responsabilités et la valeur des choses mais aussi qu'ils sachent qu'ils ne sont pas seuls et qu'on les soutient, que ce soit psychologiquement et financièrement.

Il y a prépa et prépa, pour moi bosser un mois d'été et avoir 4/5 semaines off me semble indispensable. C'est du 50h/ semaine et très peu de jours off dans l'année.

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Moi aussi c'est hors de question que je sacrifie tout plaisir et tout dépense pour eux mais quand même, dans mes choix de dépense la question de l'économie pour leurs études reste centrale (et là où ce fut difficile c'est la reprise à temps plein, avec trois enfants dont une petite, j'aurais aimé avoir plus de temps pour elle... J'ai déjà eu ce luxe d'avoir 3 ans à temps partiel c'est pas rien. J'aurais bien aimé pouvoir continuer 3 ans mais ça me rassure de mettre de l'argent de côté en prévision des études des grands...

@kaliémis je ne sais pas si ça peut te rassurer mais mon frère et ma soeur ont eu leurs études et une bonne partie de leur loyer payé par mes parents (situation familiale qui s'est améliorée quand ils étaient en âge de faire des études) et ils n'ont jamais considéré ça comme un dû. Mon petit frère qui est devenu ingénieur a même tenu à rembourser une partie de l'argent à mes parents (ce qu'ils n'avaient pas demandé) maintenant qu'il a un bon salaire.

@Esker

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Merci pour vos conseils et vos éclairages !

@kaliémis Mais si tu repasses en temps partiel, il n'y aurait pas une chance de passer un échelon de bourse ? (Au lieu de bosser plus.)
Sinon désolée mais d'un point de vue pratico-mathématique, ça me perturbe en te lisant : (en mettant à part le fait qu'on veut économiser pour faire face aux imprévus) si là vous pouvez épargner environ 500€ par mois et considérant le fait que quand ton fils ne sera plus chez vous, ça fera une diminution de votre budget à la maison, est-ce qu'en fait vous n'avez pas à peu près les moyens de l'aider au mois le mois ?

Et perso aussi j'ai fait quelques mois avec un logement contre babysitting, mais les dérives sont faciles (c'était pas mon cas). Il y a des choses similaires avec les personnes âgées (de ce genre : https://www.paris.fr/pages/la-cohabitat ... nelle-7493 mais c'est sûr que ça risque d'être moins fun que les colocs (que perso j'ai détestées )).
 

bon et sinon pour les parents de fratries "nombreuses", on choisit le plus malin des rejetons et on mise tout sur celui là ?

blague mise à part, j'ai 3 enfants rapprochés et j'aimerais bien leur payer en grande partie leurs études, sauf cas particuliers d'écoles privées très chères etc On fera en fonction de nos moyens mais c'est clair que c'est un élément que je garde en tête, ça et l'orthodontie
Si j'ai possibilité de choisir entre les études d'un enfant et par exemple me loger pour moins cher, je choisis de me loger pour moins cher afin d'avoir plus d'argent à injecter dans la formation. S'il faut vendre un bien, une possession, on vend etc C'est très personnel

Perso je pense qu'ils auront amplement l'opportunité de se confronter aux difficultés de la vie et de devoir se débrouiller. J'ai fait ma formation en étant logée chez mes parents et tant mieux pour moi, c'était un privilège et voilà. Ce n'était pas des études chères mais c'était quand même un privilège et je le savais très bien.

Je ne fais pas avancer le débat, mais moi qui ait eu mes études payées par mes parents, je considère que ma responsabilité sera de payer celles des mes enfants. Donc chaque génération paye des études, c'est juste que ce ne sont pas les siennes, je ne vois pas cela comme une déresponsabilisation. 
 

@Dana Scully

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@Albert je pense comme toi et je me vis comme quelque chose d'assez définitif qu'on se débrouillera pour financer les études de nos enfants (avec l'idée que si ils ont le temps et que ça empiète pas sur leurs études, ce serait aussi pas mal qu'ils aient un job à côté mais pas trop prenant, pour avoir leur argent à eux et payer leurs extras, payer leurs sorties, des fringues plaisir, leurs trips de jeunes)

@Charockie ben disons que sans parler de plus malin avoir un enfant qui choisit ses études courtes, une voie pro ou de l'alternance ça allège quand même pas mal le budget tout en garantissant un avenir pas forcément moins chouette, parfois bien au contraire. J'ai surtout envie de suivre leurs envies et passions. Il y a quelques orientations que j'aurais vraiment du mal à soutenir mais je les passe sous silence, ils n'en ont jamais parlé alors faudrait pas que leur esprit de contradiction trouve cela vraiment trop cool et subversif
J'ai envie qu'ils aient la liberté de choisir leur formation.
Le privé j'ai dit non sauf si ils avaient un talent ou une passion particuliers qui ne pourraient s'épanouir que dans ce cadre mais pour l'aîné ce n'est pas le cas. On verra les deux autres ...
En attendant ce soir j'ai bu des coups avec des potes et ça fait déjà 30 euros qui iront pas dans leurs études

@Dana Scully Tu me fais pensé qu'il y a plein d'affiches pour la cohabitation solidaire en ce moment à Lyon.
https://www.grandlyon.com/services/habi ... -solidaire
Même si je suis moi aussi assez circonspect sur cette solution.

De mon coté j’ai pratiqué la colocation pour mes deux dernières années d’études avec des camarades car je suis tombé, en pleine réforme LMD et au lieu de passer ma dernière année dans le laboratoire d’automatisme (sur un autre site) j’y ai passé mes deux dernière années, et ce qu’il y avait sur place (logements et aussi un peu la cantine) était incapable d’accueillir l'augmentation du nombre d’élevés. J’étais en collocation avec 3 camarades, (mais la ville n’était pas très chère), c'est toujours d'excellents souvenirs mais c'était une collocation choisie (l'un d'eux a été témoin à mon mariage, un autre le parrain de mon fils).

J’ai aussi connu le double loyer pour mon stage de M1, mais là aussi avec la chance d’une petite ville industrielle de l’ancienne région Champagne-Ardennes peu onéreuse.

@kaliémis Tu les obliges à habiter ensemble, ça fait un loyer de moins et du coup tu n'as plus qu'à donner l'argent de la bouffe au 2e (je blague).
Je posais la question parce que j'avais l'impression de lire des américains qui se demandent comment sortir 80k d'un coup pour payer la fac. Mais tes enfants vont sûrement gagner en autonomie au fur et à mesure. Et qui sait, l'aîné va peut-être intégrer une de ces écoles qui paient leurs élèves et te laisser tranquille quand le 2d arrivera en études .

(Tout ça m'a fait repenser à mon père essayant de faire la blague "et c'est pour ça que je te paie des études" pour je sais plus quelle raison, et j'avais paaaas apprécié parce qu'il payait ni les 15€ qui me restaient à l'inscription grâce à la bourse, ni les transports, ni les vêtements, ni les livres... bon j'habitais chez mes parents quoi et voilà .)

Sinon @kaliémis tu peux voir les choses autrement et investir dans l'immobilier sur leur lieu d'étude .
Non mais sérieusement quitte à lâcher 500balles/mois ça peut être intéressant et j'ai des copines qui sont parties là-dessus... d'ailleurs dans une certaine mesure c'est aussi mon cas : autant je n'ai pas envie d'économiser pour sa vie quotidienne une fois adulte, autant j'économise depuis sa naissance pour contribuer à l'achat d'un bien immobilier au moment où il en aura besoin/j'aurai un apport suffisamment conséquent (mais vu qu'on est sur Paris ça ne se pose pas dans les mêmes termes que toi (ce sera pour beaucoup plutard et il restera chez moi tant qu'il en aura besoin)).