On projette de changer de voiture car notre petite voiture qui sert surtout pour mon mari ou en dépannage n'a que 4 places et nous sommes 5. J'ai donc fait le point sur nos économies et pfiou, ces dernières années ça a filé... je crois que je n'ai jamais eu aussi peu. Je sais que nous sommes dans une période de notre vie où nous investissons (maison, serre) mais je me demande si nous ne vivons pas au-dessus de nos moyens pas du tout élevés. Pour le quotidien, je trouve qu'on (je) gère plutôt bien (courses raisonnables, vêtements d'occasion) mais ces "petits" achats pour le chantier de la maison, pour la jardin, quelques sorties, mes 2 mois de congé parental, le carburant et globalement tous les prix qui flambent mettent l'équilibre à mal. Je n'avais pas réalisé qu'on avait autant pioché dans nos économies.
Je vais faire un gros point sur nos dépenses de ces derniers mois et définir un budget par thème à ne pas dépasser (genre les courses c'est bien de faire attention au prix au kg mais si tout est cher la note monte quand même ; le carburant on pourrait peut-être limiter les déplacements quand le budget limite approchera) et il y a sûrement quelques économies de bout de chandelles à faire (l'abonnement au magazine de M, Ama**** prime, mon "coaching", ne plus me dépanner à la boulangerie le midi mais plutôt prévoir une conserve, etc.)
A part notre emprunt maison, nous n'avons pas de dettes et encore un peu d'économies mais il faut vraiment que je fasse attention à vite redresser la barre (et à freiner mon mari), je ne veux pas trop sacrifier le plaisir (comme les vacances et les peut-être futurs cours de natation de AL) mais mon niveau psychologique est presque atteint et j'ai un peu peur de virer "cas social" (et je vis assez mal la situation parce que j'ai le sentiment de gâcher le potentiel - culturel et financier - transmis par mes parents, je suis la seule de ma famille élargie à être dans cette situation - 1 seul salaire, pas de belle voiture, pas de belle maison, peu de loisirs payants, etc.) Au quotidien ça passe bien mais si je pense à ce que pourrait être notre vie si on avait choisi un chemin plus conventionnel ça me fait mal. Mon mari me dit qu'on est digne, et c'est vrai. Dignes, éduqués et pas (encore) dans une situation autant pourrie que d'autres mais quand même. (Lui a connu la faim enfant donc évidemment il ne voit pas les choses comme moi, pour lui ce n'est pas nous qui sommes pauvres mais les autres qui sont riches).
Bref j'ai la capacité de gérer ça mais il faut prendre le taureau par les cornes et regarder les chiffres en face.