Le covid et toi

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Merlu
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Pour parler du covid (oui, je l'écris au masculin et je vous zut) du point de vue impact psychologique et sur notre quotidien plutôt que de la maladie elle-même.

Je mentirais en disant que ça n'a rien changé à ma vie. Désormais, je chéris plus qu'avant la moindre activité collective, car elles sont devenues un luxe et peuvent s'interrompre à tout moment pour une durée indéterminée.
Si ton tonton tond un chasseur sachant chasser sans son chien, les chaussettes de l'archiduchesse se dépetibotdebeurreriseront.
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Trésor

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Modifié en dernier par Trésor le dim. 06 févr. 13:32, modifié 1 fois.
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Arya_13

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Merlu
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Certaines injonctions aux règles sanitaires me dérangent un peu à faire passer les gens qui souffrent de ces dernières pour des personnes capricieuses et égoïstes, que cette souffrance n'est "rien du tout". Mais bien sûr ! Elle n'est tellement rien du tout qu'elle a failli me pousser au suicide et que je me sens nettement mieux depuis que les mesures ont été largement assouplies. Je trouve qu'on a largement sous-évalué les effets secondaires de ces mesures (sur la santé mentale mais pas que), j'ai presque l'impression que la société aurait moins souffert sans, et je pense qu'on devrait vraiment faire une étude comparative sur ce que le monde aurait pu être si elles n'avaient pas été prises.
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Nyx

@Merlu je crois que je n’aimerais pas apprendre que les règles sanitaires n’étaient pas nécessaires… ça rendrait l’épreuve vécue encore pire parce “qu’inutile”. Là, dans ma tête, on en a chié (certains clairement plus que moi) mais c’était pour le bien de tous. Un effort commun pour prendre soin des gens et de la société. Si avec le recul on se rendait compte qu’avec moins de restriction, on aurait eu plus de bénéfices, le côté vain de la chose me ferait vraiment me sentir mal.
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Merlu
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@Nyx Je comprends ton point de vue, mais je comprends aussi les gens qui se posent la question vu à quel point la liste des effets secondaires des mesures s'est dramatiquement allongée.

Un autre point qui me rend perplexe, c'est que la santé des personnes fragiles a été le principal argument utilisé pour les mesures sanitaires. ça me pose vraiment question, parce qu'avant ça, le sort desdites personnes fragiles n'émouvait absolument personne, ça me donne un peu l'impression que ce soudain intérêt à leur égard n'est peut-être pas totalement désintéressé, d'autant que tous les autres aspects de leur vie leur infligeant une exclusion continuent d'être ignorées.
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Jeanne

@Merlu Faire une "étude comparative sur ce qu'aurait été le monde si elles (les mesures sanitaires) n'auraient pas été prises" est impossible, ça ne se baserait sur rien de concret. On ne fait pas d'études comparatives sur des suppositions.

Quand au fait de dire que le monde se serait mieux porté sans, que les gens auraient moins souffert....Ouais, déjà on met de côté les cas graves (qui ne sont pas toutes des personnes fragiles) et ensuite, tout le monde serait malade à répétition.... super.

Pour info, depuis la levée des restrictions (sur le masque, donc depuis le 28 février), j'ai chopé le covid 2 fois. Alors que j'ai gardé le masque, mais ce n'était pas le cas des gens autour de moi. Je ne l'avais jamais chopé avant.
Ca me conforte dans l'idée que le port du masque n'est pas du tout inutile.

Perso, ça ne m'amuse pas du tout. Ca me met à plat, je perds des journées de boulot (et vu ma situation pro, c'est problématique, c'est pas comme si j'étais en CDI, ni même en CDD). Je doute que ce soit la seule.
Et franchement, l'idée de le choper 2 fois par mois sur une période indeterminée, j'ai peur des effets à long terme. (je rajoute à ça que je sors déjà très peu aussi)

Ok, les restrictions sanitaires étaient (très) compliquées pour certain.e.s, mais de là à dire que le monde se serait mieux porté sans....franchement ça m'énerve.
 
Modifié en dernier par Jeanne le jeu. 31 mars 18:49, modifié 3 fois.
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PtitePlume

J'ai pas trop mal vécu le confinement non plus, j'ai pris ça comme une opportunité de "slow down", et ça m'a enlevée un poids je crois au niveau relationnel. La sortie à été difficile, le retour à la vie réelle avec tout ce que ça implique et tout ce qui avait changé, devoir renouer des contact avec d'autres.
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Il y a clairement un avant et un après. Je psychote à l'idée de perdre mes proches, je psychote de l'attraper et/ou de le transmettre à quelqu'un de fragile. Dès que quelqu'un tousse je suis en pls. J'ai été vaccinée et je suis assez intraitable sur l'idée du port du masque en milieu fermé, parce que je me dis que ça peut épargner des vies. Bref c'est un mix de peur et de stress post trauma je crois.
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Merlu
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Je viens d'apprendre qu'un variant apparemment plus destructeur est apparu, y compris pour ceux qui jusque-là étaient protégés par l'immunité ou le vaccin.

Et franchement, je flippe. Et même pas à cause du virus lui-même, mais que le cauchemar des mesures sanitaires cataclysmiques recommencent, mais en pire, vu que non seulement le nouveau variant est plus agressif (donc mesures plus drastiques), mais qu'en plus, toute la population est déjà au bout du rouleau. Si ce coup-ci, ça ne finit pas en guerre civile, ce sera un miracle.

Suis-je insensé d'espérer qu'un jour, à défaut de disparaître, ce foutu virus ne fera plus planer la crainte permanente d'obliger à nouveau la société à fonctionner au ralenti/encore plus mal que d'habitude ?
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