Je repasse une tête par ici après des lustres, toujours plus ou moins au même point après ma fausse-couche de juillet dernier…
Enfin, j’ai tout de même passé le cap de l’acceptation d’une nouvelle médicalisation, avec le retour de mon pote le clomid.

J’espérais jusque là l’éviter pour ce deuxième bébé mais forcé de constater que mes cycles continuaient à faire n’importe quoi, et puis je craignais une nouvelle fausse-couche liée à une ovulation en carton.
J’en suis au 2ème cycle sous clomid, si ça ne marche pas au 3ème cycle on devra repartir sur spermogramme/bilan gyneco a minima avant de poursuivre.
Enfin, c’est tout de même plus simple que pour ma première grossesse, parce que mon nouveau gynéco m’épargne le monitorage par échos et prise de sang pour l’instant, et ça évite beaucoup de lourdeurs logistiques.
Et puis ça a l’avantage de permettre d’avoir enfin des cycles de 28 jours au lieu de 43 ou 57

C’est si inhabituel pour moi que je n’ai même pas le temps de me poser des questions
Je n’y crois pas pour ce cycle, je serai fixée dans quelques jours. On a je pense loupé la fenêtre ovulatoire… dur de continuer à avoir des rapports « sur commande » chaque mois sur une si longue période. Un an maintenant… Et puis ce mois-ci a été très stressant et fatiguant avec un gros projet professionnel de mon côté dans lequel mon mari s’est aussi beaucoup investi.
Je vois l’écart d’âge potentiel avec mon aînée augmenter de mois en mois. Elle aura 5 ans à la fin de l’année…
Et puis si ça ne marche pas ce mois-ci, je n’aurai pas de bébé 2024…
Et puis je me retrouve aussi à la période où j’aurais dû accoucher si ma grossesse de l’été dernier avait tenu, ça me brise le coeur et les larmes ne sont jamais très loin. C’est comme ça…
Bref ça tournicote dans ma tête mais je reste avec cette envie viscérale d’un deuxième enfant, d’un deuxième bidon à cajoler, d’un rôle de grande soeur pour ma fille, de retrouver toutes ces choses d’il y a quelques années. Avec un peu de lassitude, j’avoue, mais toujours beaucoup d’espoir.
J’envoie plein de bonnes ondes à toutes celles qui attendent comme moi, je sais combien c’est difficile.

Et plein de paillettes à toutes celles qui sont sorties de ce tunnel
