Coucou, je voulais juste vous livrer une petite réaction à distance par rapport au message de
@Psyduck du 30/12 où elle parle du sentiment d'isolement.
Ce sentiment je le partage très très fort. Les copines qui vous annoncent leur grossesse avec des pincettes, et une fois que c'est fait, pouf, silence radio, et elles viennent même pas vous annoncer la naissance de leur mouflet. Je sais que leur position n'est pas simple, mais ça isole encore plus et on se sent encore plus comme une pauvre fille...
Du coup je voulais partager avec vous une de mes expériences. Une de mes amies m'a annoncé sa grossesse au début de l'été. De manière assez maladroite, je m'y attendais un peu, on buvait un verre, elle m'a balancé ça, et après m'a posé des questions sur totalement autre chose alors que j'etais trop mal. On en a reparlé après, je lui ai dit que pour moi ces nouvelles sont difficiles, que je prenais un peu de distance mais que c'etait pas contre elle, elle a très bien compris. On s'est très peu vues pendant sa grossesse, juste une fois où on allait voir un spectacle ensemble, c'était prévu de longue date. Elle avait un ventre énorme, j'ai pleuré sur tout le chemin du retour. Tout le long elle a continué de prendre de mes nouvelles, et d'accepter que moi je n'en prenne pas. Elle m'a envoyé un tout gentil message de bonne année sans le "tu sais ce que je te souhaite hein". Du coup je lui ai expliqué ma derniere fausse couche, elle était désolée, et m'a dit qu'elle était là si j'avais besoin, qu'elle comprenait si je ne la sollicitais pas mais qu'elle était pas loin.
Elle a accouché y a 2 jours et m'a envoyé un message pour me prévenir, pas le message qu'on copie colle, un juste pour moi, sobre, mais joyeux. Et je l'ai encore remerciée de m'avoir prévenue, que c'était important pour moi, que je savais sa position difficile mais qu'elle était la première à ne pas me fuir et ça fait du bien.
Voilà. Un tout petit peu de bleu dans ce ciel gris, et je voulais le partager avec vous.