Bonjour à tous,

Je lance ce sujet pour discuter des différents choix de scolarité que l'ont peut faire pour nos enfants, sujet qui me fait cogiter depuis que mon fils aîné a 6 mois (c'est véridique), et qui est un de mes plus grand questionnement et sujet de doute de parent. Je pense / j'espère ne pas être la seule dans ce cas !

Pour revenir à mon cas particulier, j'aimerais des conseils pour intégrer une école privée catholique (modérée) sous contrat.

Mes enfants (2 et 4 ans) sont actuellement dans une école prive, qui ne fait que la maternelle et l'élémentaire. Sur le moment, je m'étais dit qu'on avait le temps pour voir la suite, sauf que j'ai eu un coup de speed en juin, en me disant que cela être super difficile pour les enfants de commencer au collège, à cet âge horrible, seul dans un établissement où ils ne connaissent personne. La configuration de l'école où ils vont actuellement fait que les enfants ne se reportent pas en masse sur un seul collège, mais qu'il y a une sorte de dispersion.
Je me suis donc dit que le mieux pour eux seraient de réintégrer une école élémentaire couplée à un collège.

J'ai fait une demande dans un établissement privé sous contrat près de chez moi, une semaine avant la fin des inscriptions, mais elle n'a pas été retenue. J'espère que c'est juste parce qu'on était à une semaine de la fin, et pas pour d'autres choses.

J'espère que l'année prochaine notre demande pourra être acceptée, mais maintenant j'ai un horrible doute. Je voulais savoir, si, à votre connaissance :
- être un couple non marié était un frein pour une demande ? Sur le site de l'établissement, la foi n'est pas du tout un élément très mis en avant, contrairement à d'autres que j'ai vus, mais bon, ça reste un établissement catholique.
- ne pas avoir mis en avant l'intérêt pour la religion catholique ? Ma famille est profondément laïque, je ne me vois pas trop faire semblant d'avoir un quelconque intérêt pour la chose, même si je comprends et j'accepte qu'il y ait des cours de catéchisme. Bien évidemment, mes enfants ne sont pas baptisés.
- l'établissement qu'ils ont fréquenté précédemment peut jouer ? Ca fait parti des éléments du dossier transmis, et j'ai peur d'a priori négatifs.

Merci à vous si vous avez des retours sur ces points !

@Albert Globalement je pense comme mes voisines du dessus que ça dépend de l'établissement.

Mon fils est dans une école privée catholique. Lorsqu'on a rencontré le directeur il nous avait expliqué qu'il y avait environ 40% de familles catholiques dans l'école : il y a des musulmans, des juifs, des bouddhistes, des protestants, des athées,...
Il y a le choix entre l'éveil à la foi catholique ou un enseignement qui aborde l'étude de l'ensemble des religions.

Le public est assez diversifié. Il y a un prépondérance des classes moyennes diplômées mais il y a quand même de tout un peu comme la ville dans son ensemble. Il y a des parents solo, certains couples ne sont pas mariés, il y a des familles recomposées.

Ma femme se définie comme catholique et si moi pas forcément j'ai un certain vernis dans ma famille paternelle.

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@Albert , sauf si l'école que tu vises et/ou la ville que tu habites sont des cas particuliers, la raison la plus probable pour que tu te sois fait retoquer est que l'école que tu vises est suffisamment recherchée pour que les effectifs soient déjà complets. Si ça ne te dérange pas d'attendre un an, et pour plus de sûreté l'année prochaine, renseigne-toi pour inscrire tes enfants dès octobre-novembre de cette année (s'ils ouvrent les inscriptions tôt), ou dès janvier prochain, s'ils les ouvrent plus tard. Il faut penser aussi que les enfants déjà en place sont prioritaires pour la réinscription.
Sinon, en général, il n'y a pas de sectarisme dans ces écoles, qui accueillent tous les publics. Le catholicisme intégriste relève, lui, plutôt des écoles privées hors contrat, ce que tu ne recherches pas.

Merci beaucoup pour vos retours, ça me rassure. En effet le plus probable au refus, ça reste le timing. J'avais postulé par acquis de conscience, mais en réalité l'année prochaine mon aîné sera en grande section, et c'est seulement l'année suivante qu'il entrera au CP. Je me dis que je me réinscrirai en octobre et que ça montrera notre motivation. Ils ne vont pas nous dire non 2 fois de suite "insérez un regard de cocker". J'espère juste avoir de la place pour les 2 enfants, car jongler entre 2 écoles opposées, ce serait l'enfer.

@Albert pour les établissements que j'ai connu, en particulier au lycée, mais c'est aussi valable pour le collègue, on venait tous de différents établissements à l'origine, la dispersion elle est là et on a tous réussi, même moi la carpe/l'image/la plante verte, à s'intégrer sans passer par un groupe scolaire. Théoriquement, sauf option particulière, ils mettaient plusieurs élèves qui s'entendaient bien d'une même école dans une même 6ème pour faciliter l'intégration. Mon petit voisin qui rentre en CM2 en septembre, sait déjà qu'il sera dans la même classe que son meilleur pote en 6ème. Ici, j'ai l'impression que les parents font au plus simple niveau trajet.

Cette histoire de bac qui ne sera plus national me refait cogiter de nouveau. Ça veut dire qu'il n'y aura plus d'équivalence et que suivant d'où tu auras eu le bac... Bref encore un projet de France à deux vitesses en faveur des riches. On regarde le privé, c'est loin, c'est catho, les parents de certaines écoles c'est pas forcément notre tasse de thé, et surtout ça donne vraiment l'impression de payer pour n'être qu'entre blancs quand je vois la sortie de l'école... C'est pas ce qu'on veut nous...

@Aribeth Et du coup, question naïve, pourquoi vous vous renseignez sur des établissements privés ?

@Anna Pardon je n'avais pas vu ton message. Il se trouve que dans l'école actuelle, il y a très peu d'enfants d'une même tranche d'âge, donc dispersés sur plusieurs établissements en fonction du choix des parents, ça fait vraiment très peu de chance d'avoir un copain (même un seul, et encore moins un avec lequel il s'entende) dans le même établissement en 6ème. Après c'est vraiment lié à la très petite taille de l'établissement actuel et au très grand choix de secondaire dans un petit périmètre.

@Albert parce que dans notre carte scolaire, collège et lycée n'ont pas bonne réputation. On a le temps, mais on y pense.

J’ai croisé un dossier intéressant intitulé “Privatisée, marchandisée, l’école archipel” dans les dossiers de veille de l’IFE (Institut Français de l’Education de l’ENS de Lyon) sur les choix scolaires :
http://veille-et-analyses.ens-lyon.fr/D ... 37&lang=fr

Je trouve que le titre n’est pas forcément représentatif de ce (dense) dossier qui aborde de nombreux sujets comme l’IEF, les pédagogies alternatives, la ségrégation scolaire...

Il y a aussi un autre dossier sur le centenaire de l’éducation nouvelle (Decroly, Montessori, Steiner, Freinet,...)
http://veille-et-analyses.ens-lyon.fr/D ... 38&lang=fr

Chocovore a écrit : ↑06 sept. 2021, 15:08 J’ai croisé un dossier intéressant intitulé “Privatisée, marchandisée, l’école archipel” dans les dossiers de veille de l’IFE (Institut Français de l’Education de l’ENS de Lyon) sur les choix scolaires :
http://veille-et-analyses.ens-lyon.fr/D ... 37&lang=fr

Je trouve que le titre n’est pas forcément représentatif de ce (dense) dossier qui aborde de nombreux sujets comme l’IEF, les pédagogies alternatives, la ségrégation scolaire...

Il y a aussi un autre dossier sur le centenaire de l’éducation nouvelle (Decroly, Montessori, Steiner, Freinet,...)
http://veille-et-analyses.ens-lyon.fr/D ... 38&lang=fr

C'est intéressant ces études, même si pour mon niveau c'est un peu difficile d'accès. Je retiens surtout que les établissements privés favorisent plus l'entre soi que l'amélioration des résultats pour un élève. C'est toujours pas mal de prendre du recul, car j'ai autour de moi beaucoup de témoignages de parents qui trouvent que dans le privé, la mise en œuvre du programme est plus riche et ambitieuse que dans ce qu'ils connaissaient (voir imaginent) du public.

J'ai discuté avec un collègue qui a mis ses 2 enfants dans le collège, puis le lycée publics, dont on dépend. En 5 min de conversations, il a du dire 5 ou 6 fois "on en a bavé, au moins maintenant c'est terminé", tout en alternant avec "par principe, je suis pour le public". Je dois dire que je n'ai pas été franchement convaincue. Moi je n'ai pas de principes. Il soulignait que ses enfants faisait de bonnes études supérieurs, alors que les enfants de ses amis, qui ont fait leur scolarité dans le privé, n'ont pas forcément d'aussi beaux parcours. Comme cet argument me laisse de marbre, je réalise de plus en plus que pour moi, mettre mes enfants dans le privé n'a que pour vocation de les protéger d'interactions négatives. Je sais aussi que ça peut être très illusoire, mais de manière assez peu avouable, favoriser l'entre soi pour la scolarité de mes enfants me parait sécurisant.

On a postulé à nouveau dans l'établissement privé près de chez nous. Si le proviseur est convaincu par notre lettre, il doit nous rappeler pour fixer un rendez vous. Je n'ai pas de nouvelles depuis 2 semaines, je suis dégoutée. Je ne vois ce qu'il peut y avoir de tellement repoussant dans notre candidature qu'on ne veuille même pas nous rencontrer. 

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@Albert

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Pour la différence privé/public

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bac

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