Aujourd'hui j'ai ma troisième séance de rééducation des abdo. Depuis petite je n'ai jamais aimé mon ventre, j'ai toujours eu une petite bouée et toujours tout essayé pour la perdre. Ce n'est que très récemment que j'ai compris que c'était ma morphologie, et que ce n'était pas de la graisse, mais juste mon système digestif qui était un peu plus visible que sur d'autres femmes. Pendant ma grossesse mon ventre a paradoxalement mis très longtemps à sortir. Je crois que ce n'est pas avant la fin du cinquième mois/début du sixième que j'ai commencé à vraiment m'arrondir, avant ça mon ventre était plus rond mais restait coupé en deux par cette bouée. 
Je rêvais d'un ventre tout rond, bien esthétique et j'ai mis longtemps à l'avoir, puis j'ai à peine pu en profiter car j'ai accouché trop tôt.
J'avais perdu environ 7 kilos au premier trimestre à cause de mes vomissements, je n'ai commencé à reprendre du poids que tardivement, aussi vers cinq/six mois. En tout, je n'ai pris "que" 10 kilos et j'étais contente car je pensais que je n'aurais pas de mal à les perdre. Voilà, 4 mois après accouchement il me reste encore 5 kilos à perdre qui m'ont l'air bien installés. Sachant que de base j'avais déjà 5 kilos en trop, je suis donc à 10 kilos de mon poids de forme.
Le pire c'est que je n'arrive pas à m'empêcher de mal manger, sur la fin de la grossesse je me suis bien fait plaisir avec du chocolat et autres, et je crois que j'ai développé une addiction au sucre, pendant le quatrième trimestre je n'ai pas pu m'empêcher de me gaver de cochonneries aussi. Je me disais "c'est pas grave, j'allaite, ça fait perdre du poids". Ben non en fait... Depuis quelques semaines j'essaye de me reprendre en main, on n'achète plus de chocolat ou de trucs vraiment gras mais arrive toujours un moment de la journée où j'en ai vraiment très très très envie. Comme ni mon mari ni moi n'aimons cuisiner, on mange vraiment pas équilibré, on commande souvent, ça n'arrange rien.
Ce ventre maintenant il est tout flasque. L'année avant de tomber enceinte, je m'étais mise sérieusement au sport. J'y allais deux à trois fois par semaine, je m'éclatais, et si j'avais quelques kilos en trop mon corps était musclé, ferme et je me sentais puissante.
Aujourd'hui, je suis molle et aucun de mes vêtements d'avant ne me va, j'ai pris deux tailles de pantalons. J'ai dû mal à me résoudre à acheter de nouveaux vêtements, j'ai dû mal à me résoudre au fait que c'est ma nouvelle silhouette. Je suis épaisse. Je suis épuisée après avoir marché 10 minutes. J'ai mal aux articulations. Mes bras sont gros, mon visage plus rond, je déteste me voir de profil. J'ai énormément de vergetures sur le ventre aussi, qui sont apparues après l'accouchement. Je les hydrate tous les jours, je ne les déteste pas, car ayant la peau très fine je savais que ça arriverait. Mais elles ne me sont pas encore familières, j'ai beau mettre de la crème tous les jours, et les regarder, je n'ai pas encore intégré qu'elles font partie de moi pour toujours.

Je crois que ce n'est pas tant la silhouette en elle-même. Tant que je n'aurais pas digéré mon accouchement, je suis certaine que je n'arriverai pas à perdre ces kilos. Je sais que je suis en boucle là dessus et ça doit être pénible pour vous de lire que je tourne en rond comme ça. Mais je suis coincée dans un ambivalent "je suis tellement reconnaissante à mon corps de m'avoir offert ce petit être merveilleux" et "bordel il a pas été foutu de fonctionner correctement jusqu'au bout".
Je n'ai pas mon retour de couche et j'ai peur qu'il y ait un truc qui se soit bloqué, que je sois toute cassée à l'intérieur.
Et j'ai une envie de plus en plus prenante de retomber enceinte. Pas parce que j'ai envie d'un deuxième enfant, car pour l'instant je suis comblée avec Oisillon et j'ai envie de lui donner toute mon attention, mais parce que j'ai le sentiment de devoir prendre une revanche sur mon corps. Mener une nouvelle grossesse parfaite, savoir dans quoi je mets les pieds, être préparée correctement à l'accouchement, pouvoir démarrer un allaitement normalement et pas en chialant sur mon tire-lait devant la couveuse de mon bébé... J'ai envie qu'on me rende ce que je n'ai pas eu.
Je me relis et je me dis que j'ai peut-être arrêté prématurément mon suivi psy...

@Kerdj désolée je ne t'ai pas répondu avant mais sur mon tel c'est chiant. 

En fait avec mon compagnon ça a toujours été compliqué le dialogue, même si ça s'améliore quand même au fur et à mesure, et donc je choisi mes combats. Et c'est vrai que dit comme ça on a l'impression qu'il ne fait pas grand chose mais en soit ce n'est pas totalement vrai il fait sa part c'est juste que c'est mal réparti et je me retrouve à faire toute ma part sur 2 jours, enfin depuis début juillet sur 3 jours car je suis passé à un 4/5ème au boulot et fatalement j'ai l'impression, enfin pas que l'impression, de ne jamais me reposer, de ne pas avoir du temps juste pour moi. 

Ce qui est compliqué avec monsieur c'est qu'il ne comprend pas cette fatigue que j'ai : j'ai un sommeil très très très léger et en fait depuis la naissance de notre fille c'est moi qui gère tous les réveils nocturnes et matinaux. Et comme avec elle c'était quand même facile ça ne me dérangeait pas. Mais avec notre fils ce n'est pas pareil et je suis donc épuisée et ça il ne peut pas le comprendre, car il ne la pas vécu. Ne le vie pas. Et ça malgré tous mes efforts il ne comprend pas que c'est pas une sieste le wk qui peut me faire rattraper le manque de sommeil, à quoi s'ajoute mes tracas pour notre fils (tracas qu'il n'a pas puisque c'est moi qui gère tout depuis le début). 

Aller mi-août c'est les vacances ça ira mieux !! 

@Mel Owin
La fin de ton message me rappelle qu’avant la naissance du petit j’avais lu pas mal d’articles du blog de Marie Perarnau et j'étais tombé sur un article intitulé : L'injonction permanente faite aux corps des femmesque j’avais trouvé très intéressant sur la pression à prendre soin de son corps (traduire pas essayer de se rapprocher des canons de beautés) lorsqu’on est dans la course de la parentalité.

Pour moi, le chemin à été progressif pour retrouver du temps disponible pour faire du sport, au début j’ai réussi à prendre un temps de 10 minutes à midi lorsque je suis en télétravail. Puis maintenant j’arrive à 20-25 minutes le soir entre le retour de l’école/nounou et la préparation du repas du soir.

Mais une bonne partie de ce gain de temps c’est clairement parce que mon fils est moins demandeur qu’avant et qu’il est capable de s’amuser les 25 minutes avec ses lego, il y a un an ça n’aurait pas été possible.
Puis c’est compatible avec mon travail, tous les postes ne le permettent pas.

@Maroussia ce topic est précisément fait pour parler (si besoin abondamment) de ce qui nous stresse, nous enquiquine, nous déplaît, nous déprime. Donc pas d'auto censure svp
Pour la nourriture, je te comprends à fond: j'ai fais une colère (oui comme les petits) parce que mon mec avait mangé MES cookies (et il en restait encore), j'utilise aussi certains aliments comme "destressants" et j'ai besoin de savoir qu'il y en a à profusion dans les placards ( la meuf est normale hein )
En tout cas, reprendre le suivi psy me paraît une bonne idée. J'y songe pour moi aussi d'ailleurs.


@Bree_ j'avoue que la période nourrisson estima pire pour moi, je suis toujours admirative de celles et ceux qui gèrent ça en appréciant. J'ai juste la sensation de problèmes logistiques sans fin ni répit.

@Meeteetse je trouve aussi que les confinement etc n'ont pas aidé pour se sentir bien, ce sont des circonstances assez angoissantes.

@Mel Owin Je te vois parler de sport : j'ai envie de retourner courir aussi pour pouvoir retrouver la sensation que je suis endurante et capable. Mais pareil, ça va être complexe à caser dans mon emploi du temps...

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ici

Après le grand (9 ans depuis dimanche)

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Après la dernière (3 ans)

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Bilan après qq années,(9 et 3 donc)

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Merci pour ce sujet qui me parle beaucoup surtout ta dernière phrase @Meeteetse 
 J'ai toujours eu un rapport à mon corps compliqué, j'ai toujours été complexée et à chaque fois que je regarde en arrière, je me demande pourquoi, surtout aux périodes de ma vie où j'étais super bien gaulée en fait.

 Après ma première grossesse il y a 3 ans et demi

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2ème grossesse

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Ce que je retiens de mon expérience et desposts des mamans de "grands" , c'est que la première année de chaque enfant est vraiment un marathon, une épreuve d'endurance et qu'ensuite les choses s'apaisent un peu quand le rythme du bébé devient un poil moins intense, un poil moins contraignant.

Pour moi aussi les seins je pense que c'est "fichu". Deux allaitements, le deuxième a duré près d'un an, ils ont vraiment descendu. Je fais pas mal de sport, les pompes et autres m'ont aidé pour tout sauf ça (et pour cause, c'est pas un muscle). Je fais la même taille de soutien gorge qu'avant mon premier, mais quand on degraffe on voit la différence. Tant pis, c'est ma seule marque visible de la maternité alors autant l'assumer comme une fierté (puis c'est pas tout le monde qui voit sans soutif hein !)
Après, j'ai l'impression qu'il me reste une faiblesse au périnée. J'ai beau faire des exercices, parfois je le sens différent d'avant. Je me demande si c'est normal ou si je dois faire un peu de rééducation...

Coucou,
Alors rien à voir avec le périnée, mais quelque chose qui a commencé il y a 1 mois et me rend mal mal mal, c’est la perte de cheveux. Je perds mes cheveux par poignées et je me dégarnis sérieusement. J’avais eu ça pour mon aîné, je perdais tellement mes cheveux que je portais des headbands en permanence sinon j’avais l’impression qu’on ne voyait que ça. Et c’est reparti.
Je me lave les cheveux et je les démêle le moins souvent possible parce que voir ces poignées de cheveux sur mes brosses et peignes c’est vachement dur

@Miss_caro @Weena88 pareil ici, et comme je les porte longs,c'est impressionnant. J'ai pas hâte de la repousse qui me fait ressembler à un pissenlit fou.

Même chose ici... Je me suis coupé une bonne quinzaine de centimètres pour avoir moins peur en regardant la brosse

Je n'ai pas le temps de poster tout ce que je voudrais mais je trouve l'idée de ce topic GENIALE !
Je vous rejoins sur la perte des cheveux... je reviendrai me plaindre dans quelques semaines (ma fille n'a pas encore 2 mois mais ça a (re)commencé comme pour son frère il y a 3 ans).
Je lis que plusieurs ont un suivi psy, et j'y pense de plus en plus. Je voulais me lancer avant la grossesse, et je ne l'ai pas fait. Mais ça me fait peur, car je vais y aller pour parler surtout de mes parents, et je sais que ça va chambouler bcp de choses en moi ; mais ce serait surement très utile pour ma vie de couple et sans doute, familiale.

Ah si, j'ajoute qqchose : je fais partie de celles qui ont perdu leurs kilos très vite, voire méga trop vite : en 10 jours, j'avais retrouvé mon poids. (il m'a fallu 4 ou 6 mois pour mon fils!) Ma meilleure amie trouve même ça anormal, et ça me pose des questions. J'en parlerais à mon médecin. Chéri me trouve attirante et voudrait faire l'amour, mais moi, 2 mois après l'accouchement, ma libido est toujours partie à l'autre bout de la terre. Je suis fatiguée, et je n'ai pas de moyen de contraception en attendant le stérilet (mon choix), je n'ai clairement pas envie. C'est un peu tendu entre nous... ça l'etait déjà il y a 3 ans, j'ai l'impression de revivre la même chose et que chéri ne comprend toujours pas mon manque de sommeil/envie/et toute la charge mentale du moment.

Hier, j'ai eu mon premier rdv avec la SF. Ceux/celles (?) qui suivent le topic des grands ont compris que depuis hier, la dépose à l'école est compliquée. Je suis déjà stressée/fatiguée par bcp de choses et je suis certaine que mon fils aussi. Enfin bref, dès que la SF m'a demandé comment ça allait, j'ai fondu en larmes. Elle m'a rassuré en me disant qu'elles voient bcp de femmes pleurer dans son cabinet, donc pas de culpabilité et que les larmes étaient une chose qu'il fallait évacuer.
Je ne sais pas si je suis sur le bon topic, car ça n'englobe pas que le post-accouchement, mais c'est une globalité. Je crois que si je ne vais pas mieux d'ici 2 semaines, j'en parlerais à mon médecin (ce serait un grand pas pour moi qui n'ose pas, mais j'ai 2 enfants à gérer, il faut que je me gère moi-même).
Je savais que ça allait être dur, mais pas à ce point (je pensais tellement que mon fils serait content d'aller à l'école...)

@initials_bb je réponds un peu tard mais je suis en train de rattraper la totalité du topic que je n'avais pas lu jusqu'ici ^^

Pour ta question sur les traitements de "repousse" il en existe mais en fait ça repousse tout seul normalement.

cheveux 101

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Les traitements ne peuvent pas faire repousser les cheveux au sens strict. La plupart vont bloquer la chute, et les compléments alimentaires vont donner des nutriments pour que les cheveux qui poussent soient plus sains et plus résistants.

Une amie m'avait fait passer ces noms, qui lui avaient été fournis par son dermato : Silettum, Triphasic et Phytalessence. Je crois qu'ils ne sont pas compatibles avec l'allaitement.

J'avais envisagé de les prendre, et en fait je me suis rendue compte que ça repoussait déjà, y compris à des endroits qui s'étaient dégarnis avant la grossesse !

Je passe ici un peu par hasard. Je participe peu au forums depuis quelques temps, mais certains messages m'ont incité à intervenir. Notamment ceux de @Manon135 @Loucy (ils datent maintenant de plus d'un mois, j'espère que vous allez mieux les filles) qui m'ont bcp fait penser à ce que j'ai vécu après la naissance de mon fils.
Pour résumer : grosse fatigue, essoufflement, perte de poids de -8kg par rapport à mon poids avant grossesse aux 6 mois de mon fils (malgré le fait de manger n'importe quoi) et pourtant un corps "amaigri" qui ne me plaisait pas du tout, humeur très changeante avec craquage pour des bêtises, mémoire défaillante,...
J'ai bcp hésité avant de consulter mon généraliste car période cOVID, je ne voulais pas "faire perdre son temps" au médecin avec mes petits tracas.
Bilan sanguin prescrit, problème de thyroïde détecté. Hyperthyroïdie.
Je suis sous traitement maintenant depuis 1 an et ça va bien mieux... (Même si à côté de ça je lutte encore contre une dépression youhou).
Donc si je peux vous donner un seul conseil : écoutez vous! Si vous sentez qu'il y a un truc qui va pas, allez consulter. Ne reportez pas sous prétexte que bon, c'est probablement juste une carence, c'est normal d'être fatigué car bébé ne fait pas ses nuits, c'est normal de perdre du poids car on allaite, etc etc.
Écoutez vous!!! Prenez soin de vous !
Donc les fi

@Melys ton message tombe à pic ! J'ai rdv chez le médecin demain et j'ai failli m'évanouir hier au boulot... Merci pour ton témoignage, je vais écouter et demander un bilan ! Contente que ça ait été pris en charge pour toi (et plein de courage pour la dépression )

@Loucy contente que mon témoignage ait pu t'être utile.
Bon courage pour ton rdv. J'espère que ça t'amènera des réponses sur ton état

Du coup aujourd'hui ça a été une journée quasi pour moi.
Ce matin j'ai été chez l'ostéo/kiné. Celui qui avait réussi à me réparer le dos à l'époque quand tout le monde m'avait dit que c'était pas possible. Quand il m'a regardée il m'a un peu grondé d'avoir laissé les choses dégénérer à ce point. (En gros je ne m'appuie plus que sur une jambe tellement le déséquilibre est fort désormais). On a pas mal travaillé et il m'a filé des exercices à faire tous les jours. Prochaine séance dans 3 semaines.

Puis moment épilation, bon sang si on m'avait dit que ça me ferait du bien... Et bien oui !

Et enfin le rdv chez le médecin qui m'a prescrit un scanner pour le dos et une prise de sang pour faire le point. Il était un peu effaré par mon poids, du coup il m'a fait monter sur sa balance et au final il était encore un peu plus bas que ce que j'annonçais de base (dis comme ça on dirait un petit poids, mais j'ai de la marge hein). Mais bon tension parfaite, coeur nickel. Reste à voir les vitamines maintenant.

Et ben ça fait du bien de tenter de se reprendre en main un peu. Reste à trouver du temps pour aller nager maintenant, après la reprise de la musique, et tout sera parfait !

Bon, c'est dur ce soir. Mon Tilapin a un mois et demi et j'ai eu lundi le rendez-vous des 6 semaines avec la SF. A priori tout va bien, mais on a parlé de la cicatrice de ma déchirure et elle m'a dit qu'il fallait que je la masse pour éviter les adhérences, ce que je traduis par "éviter que ce soit tout dur et que ça fasse mal comme en ce moment". Et rien que ça, ça suffit à me faire m'effondrer. Comme si je n'avais pas déjà suffisamment eu mal, comme si je n'étais pas déjà submergée par tous les trucs que je devrais faire et que je ne fais pas, comme si je n'étais pas paralysée par la reprise du boulot qui s'approche, épuisée par les nuits hachées, noyée par les informations que la terre entière semble vouloir me donner. J'en ai marre que tout soit douloureux et pénible. Je me demande quand est-ce qu'on passe à la partie sympa, quand est-ce que mon entrejambe arrête de ressembler à une zone de guerre, quand est-ce que je serai un peu libre...
J'ai envie de manger quelque chose de réconfortant et en même temps je me dis que c'est nul comme solution.
Bref, désolée pour le pavé chouin chouin, mais ça m'a fait du bien de l'écrire quelque part.

@Ann Ha tu fais bien, bien, bien de l'écrire ici !
C'est tellement dur ce que tu traverses. Promis ça s'arrange mais ça ne suffit pas à relativiser les difficultés que tu vis là tout de suite. Quelques pistes quand même :
- Il y a un pic de croissance à 6 semaines qui entraîne beaucoup de fatigue. Enfin je veux dire... encore plus que d'habitude !
- Tu peux passer rapidement sous la douche dans un premier temps car c'est sûr que prendre du temps pour soi ben... c'est pas vraiment possible. Mais juste toucher ta cicatrice ça peut aider à l'apprivoiser. Sauf indication contraire de ta SF, elle va s'assouplir au fur et à mesure mais ton corps à besoin d'un peu de temps
- Si tu appréhendes trop la reprise, parle en à ton médecin : beaucoup de femmes ont un prolongement d'arrêt "juste" à cause de la fatigue (perso j'ai eu un mois et ma médecin m'a dit qu'elle le prescrivait presque toujours à ses patientes)
- Tu ne vas pas être libre tout de suite... mais ça va venir. Petit à petit ton bébé aura moins besoin de fusion avec toi et tu pourras te libérer de plus en plus. Ça prend du temps hein, on va pas se mentir. Mais ça s'améliore.
- Si manger un truc réconfortant te fait du bien... FONCE ! Tu l'as bien mérité et avec un bébé si petit, tu as vraiment peu d'occasions de faire quelque chose juste pour toi alors go go go Nutella/tartine de fromage/ce que tu aimes.
- Si ta SF est sympa ça peut être bien de lui raconter que tu te sens mal. J'ai passé une heure une fois à sangloter dans le bureau de la mienne (à la place de la rééduc ^^) et juste m'entendre répéter que c'était normal de craquer ça m'a fait un bien fou.

Voilà, je sais pas si tu voulais des solutions ou juste si tu avais besoin de vider ton sac. J'espère ne pas avoir été trop intrusive.



Bon, moi je ne sais pas trop quoi poster ici. D'un jour à l'autre je suis totalement ambivalente... partagée entre "retrouver qui ? Earl ? Connais pas" et "oulala je sors quand même bien la tête de l'eau par rapport à après l'accouchement hein".