@Magda Expérience de prof en lycée: je faisais ça dans les toilettes ou dans la petite salle (le "labo") de mon étage réservée aux profs (j'avais prévenu les collègues avec qui je la partageais, qui me laissaient tranquille sur les créneaux concernés). Si elle était libre je restais dans ma salle de cours fermée à clefs, rideaux tirés. J'avais demandé à l'administration et le lieu officiel où faire ça chez moi c'est l'infirmerie : petite salle privée très confortable, mais bon trois étages à monter/descendre et deux bâtiments à traverser, en plus j'arrivais pas à m'empêcher de discuter 20 minutes avec les infirmières car elles sont trop sympas, bref je l'ai fait une fois... Aucun moyen d'adapter mon emploi du temps puisque j'avais repris en milieu d'année en héritant de l'emploi du temps compact pensé pour mon remplaçant qui venait de loin. Je devais faire ça à la récré (10 minutes), ou sur ma pause dej de 50 minutes (je tirais souvent en mangeant un sandwich, pas ouf).
Donc honnêtement c'était bien relou, j'ai vite arrêté. J'ai gardé un petit tire-lait manuel pour les jours où ça tirait trop et je me soulageais vite fait dans les toilettes, je jetais le lait dans la cuvette (

) pour pas m'encombrer de la glacière, et mon fils avait du lait en poudre chez la nounou. Je pensais que ça allait signer la fin de l'allaitement (mon fils avait 7 mois) et en fait ma lactation a très bien tenu, mes seins se sont vite adaptés aux grosses journées, tout a été beaucoup plus simple que ce que j'anticipais. Mon fils se rattrapait le soir et les moments où je n'avais pas cours (l'avantage de l'emploi du temps compact c'est que j'avais aussi des demies-journées libérées). Donc expérience mitigée : je trouve que c'est pas du tout un métier où on aide les mères allaitantes, on ne peut pas facilement faire de pauses, mais finalement mon corps et mon bébé se sont adaptés, et ce alors que j'avais eu un début d'allaitement difficile.