Les enfants et les écrans
@OrangeStar Mes enfants sont plus jeunes, mais je suis stupéfaite quand je vois que des primaires sont sur la console dans le parc après l'école. Ca veut dire que soit ils l'ont dans leur cartable, soit leur parent la leur apporte à la sortie de l'école avant d'aller au parc. Je ne comprends vraiment pas le délire, du coup il y a 10 enfants sur un banc qui en regarde un autre jouer, yeah.
@OrangeStar
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Je viens de tomber sur cet article : Les écrans rendent-ils les enfants bêtes ? De l’importance de contrôler les prédispositions génétiques – Ramus Méninges
C'est un résultat à prendre avec des pincettes car sortant d'une seule étude pour l'instant, mais pour la première fois en tentant d'inclure les prédispositions génétiques une étude a montré que l'exposition aux écrans avait plutôt un impact positif sur les scores d'intelligence.
Globalement ça prêche pour beaucoup plus de nuance dans les messages adressés aux parents.
C'est un résultat à prendre avec des pincettes car sortant d'une seule étude pour l'instant, mais pour la première fois en tentant d'inclure les prédispositions génétiques une étude a montré que l'exposition aux écrans avait plutôt un impact positif sur les scores d'intelligence.
Globalement ça prêche pour beaucoup plus de nuance dans les messages adressés aux parents.
On sait déjà que certains programmes de télévision sont associés à de meilleurs scores de langage, alors que d’autres programmes sont associés à de moins bons scores (Madigan et al. 2020). On sait déjà que certains jeux vidéo ont un effet positif sur certaines capacités attentionnelles, alors que d’autres n’en ont pas (Bediou et al. 2018). C’est pour cela qu’additionner et moyenner des « temps d’écran » n’a pas grand sens (Kaye et al. 2020), car cela moyenne des effets positifs avec des effets négatifs (selon les contenus et les usages), et cela aboutit immanquablement à des effets proches de zéro. La recherche sur les effets des écrans sur le développement cognitif et sur la santé mentale doit impérativement aller au-delà des concepts creux d’écrans et de temps d’écran, pour examiner plus précisément les effets de contenus et d’usages spécifiques.
Un nouveau texte de sociétés de médecins contre les écrans qui lui préconise "pas d'écrans avant 6 ans" (vu car relayé par Le Monde)
https://www.sfsp.fr/images/250428_Tribu ... _6_ans.pdf
Problème : si le lien avec le milieu socio-éco est fait, le sens de la causalité n'est pas pris en compte.
Bref, encore du flou pour aiguiller les parents, je trouve.
https://www.sfsp.fr/images/250428_Tribu ... _6_ans.pdf
Problème : si le lien avec le milieu socio-éco est fait, le sens de la causalité n'est pas pris en compte.
Bref, encore du flou pour aiguiller les parents, je trouve.
Update : Franck Ramus (que j'aime beaucoup lire sur les sujets de développement cognitif et qui s'est beaucoup intéressé au sujet enfants/écrans) trouve bien que ce communiqué fait en réalité fi de la science, tout en s'en réclamant
https://bsky.app/profile/franckramus.bs ... xecr52oe2n
C'est vraiment n'importe quoi de publier un truc aussi alarmiste à partir d'une interprétation erronée des études !
(Écris-je en regardant La maison magique de Mickey avec mes enfants de moins de six ans
)
https://bsky.app/profile/franckramus.bs ... xecr52oe2n
C'est vraiment n'importe quoi de publier un truc aussi alarmiste à partir d'une interprétation erronée des études !
(Écris-je en regardant La maison magique de Mickey avec mes enfants de moins de six ans

Merci @Zébule d'avoir parlé de cette étude. C’est un sujet tellement anxiogène je trouve en tant que maman de bébé, je sais plutôt bien réfléchir et me faire mon propre avis mais j’avoue que (pour l’instant) je suis une grosse flipée des écrans pour ma fille. Et donc ce genre d’articles fonctionnent très bien et sans rien vérifier je me dis « ah ben voilà, zéro écran jusqu’à 6 ans ». Je vais aller lire le blog du chercheur que tu cites pour voir.
Dans mon entourage plus ou moins proche, j’ai à la fois des enfants pas du tout accro comme mon BF de 14 ans qui s’en fout complet, et d’autres carrément addicts qui me donnent envie d’aller vivre sur une île déserte avec ma fille.
Dans mon entourage plus ou moins proche, j’ai à la fois des enfants pas du tout accro comme mon BF de 14 ans qui s’en fout complet, et d’autres carrément addicts qui me donnent envie d’aller vivre sur une île déserte avec ma fille.

Les recommandations de l'OMS c'est pas d'écran avant 2 ans et maximum une heure par jour jusqu'à 5 ans.
En France, les professionnel.les de l'enfance, en première ligne pour observer les comportements dès le plus jeune âge, ont tiré la sonnette d'alarme il y a bien longtemps, et on eu peine à se faire entendre, car leur propostions sont plus restrictives :
- Sabine Duflo et Anne Ducanda étaient pionnières et radicales, mais leur discours involontairement culpabilisateur laissait les parents sans réelle solution (à part aller en PMI consulter en cas d'alerte).
- Serge tisseron (psychiatre) a proposé un cadre plus souple 3-6-9-12 en suivant l'âge scolaire (et Boris Cyrulnik relaye ces recommandations)
- Sylvie Dieu Osika, une pédiatre qui accompagne les parents en consultation, leur donne des combines pour trouver un juste équilibre au quotidien.
De manière générale, les professionnels de santé demandent aux parents d'être "présents" quand leur enfant est devant un écran, et leur proposent des alternatives.
Il y a un maintenant un consensus scientifique sur les dangers des écrans pour les enfants, le tout est d'accompagner les parents par de la prévention et des outils adaptés. (On commence à revenir en arrière sur les tablettes à l'école et on parle de supprimer le portable pour la récré)
Souvenez-vous qu'avant même que toutes ces études nous éclairent, Steve Jobs (l'inventeur de l'Iphone!) banissait lui-même les écrans pour ses enfants.
Tout un symbole ..
En France, les professionnel.les de l'enfance, en première ligne pour observer les comportements dès le plus jeune âge, ont tiré la sonnette d'alarme il y a bien longtemps, et on eu peine à se faire entendre, car leur propostions sont plus restrictives :
- Sabine Duflo et Anne Ducanda étaient pionnières et radicales, mais leur discours involontairement culpabilisateur laissait les parents sans réelle solution (à part aller en PMI consulter en cas d'alerte).
- Serge tisseron (psychiatre) a proposé un cadre plus souple 3-6-9-12 en suivant l'âge scolaire (et Boris Cyrulnik relaye ces recommandations)
- Sylvie Dieu Osika, une pédiatre qui accompagne les parents en consultation, leur donne des combines pour trouver un juste équilibre au quotidien.
De manière générale, les professionnels de santé demandent aux parents d'être "présents" quand leur enfant est devant un écran, et leur proposent des alternatives.
Il y a un maintenant un consensus scientifique sur les dangers des écrans pour les enfants, le tout est d'accompagner les parents par de la prévention et des outils adaptés. (On commence à revenir en arrière sur les tablettes à l'école et on parle de supprimer le portable pour la récré)
Souvenez-vous qu'avant même que toutes ces études nous éclairent, Steve Jobs (l'inventeur de l'Iphone!) banissait lui-même les écrans pour ses enfants.
Tout un symbole ..
merci d'avance de ne pas me citer!
- Nymphetameen
- Localisation : Bzh
- Contact :
@Zébule merci d'avoir partagé l'avis de Franck Ramus, parce que je trouvais aussi l'article alarmiste!
"J’étais un enfant, ce monstre que les adultes fabriquent avec leurs regrets."
Maman de Koala (11/2019) et de Loupiote (01/2022).
Maman de Koala (11/2019) et de Loupiote (01/2022).
Non il n'y a aucun consensus scientifique justement.
Le seul consensus qui existe est : il existe une corrélation entre le temps d'exposition aux écrans des enfants et différentes mesures cognitives/de développement/de comportement.
Il n'y a aucun consensus sur :
- Le sens de la causalité, s'il y en a même une (il pourrait y avoir un facteur autre qui cause les deux, ce qui n'est pas du tout improbable et même assez probable) ; Ducanda justement s'était mise à raconter partout que les écrans causaient l'autisme. En terme de non sens scientifique de la part d'une médecin on ne fait pas pire. Pour elle ce n'est même pas une histoire de radicalité ou de culpabilisation, son discours s'apparente simplement à du charlatanisme.
- L'impact de différentes formes d'activités sur écran ;
- Quelle durée est "trop" et s'il n'existe pas une durée qui est en fait bénéfique pour certains contenus, pour certaines mesures (très probable).
Les articles de Franck Ramus (dont les sciences cognitives sont la vraie spécialité) sont vraiment bien pour démêler le sujet je trouve : ecrans – Ramus Méninges
(Sylvie Dieu Osika est pneumo-pédiatre à la base ... et elle a fondé un collectif militant anti-écrans avec Ducanda and co, vend un livre sur le sujet et propose des consultations à ce sujet avec dépassements d'honoraires. Bref.)
Après avoir suivi pas mal le sujet depuis la naissance de mon fils (5 ans) mon opinion actuelle est que les recommandations en France sont complètement pseudo-scientifiques, assez largement inapplicables et globalement inutiles pour les parents à qui on n'explique pas comment distinguer les bons et les mauvais contenus, ce que veut dire "exposition régulière", ce que veut dire "courte" ou "prolongée".
Enfin c'est du gloubi-boulga.
Et franchement le truc "pas d'écran avant 6 ans", je ne sais pas ... ils vivent à quelle époque en fait ?
@Rinjani justement il ne s'agit absolument pas d'une étude, il n'y a aucune donnée nouvelle qui permettrait d'affirmer ce qui est écrit dans ce communiqué. C'est de la pseudo-science, tamponnée par des sociétés de médecins et relayée par plein de journaux...
- Nymphetameen
- Localisation : Bzh
- Contact :
@Olympe Oui c'est assez marrant les différences entre enfants aussi. Mon fils peut passer 1h30 en mode happé devant un DA depuis qu'il a le droit d'en regarder (soit l'age de ma fille, 3 ans) alors que ma fille tient maximum 20 minutes avant d'aller faire autre chose parce que ça la saoule 

"J’étais un enfant, ce monstre que les adultes fabriquent avec leurs regrets."
Maman de Koala (11/2019) et de Loupiote (01/2022).
Maman de Koala (11/2019) et de Loupiote (01/2022).
Ma fille a 12 ans
Je lui impose des règles avec les écrans
Les jeux vidéos c est une heure par jour seulement
La télé elle peut regarder des séries des films ou des dessins animés mais pas plus deux heures
L ordinateur une heure sauf si elle l'a un devoir je la laisse plus
Le soir au lieu de regarder la télé après manger
Je lui dit de lire Une bandes dessinées ou un livre
Je suis une maman très cool mais j ai pas envie que ma fille reste sur les écrans tout le temps
Par contre le plus chiant c est quand elle les chez son père
Elle les regarde souvent la télé joue souvent aux jeux vidéos
En plus son père lui avait acheté la Playstation et la Nintendo switch pour elle
Quand elle entre chez moi elle la les yeux complètement rouge tellement fatiguée
Quand je demande des explications a son père il me dit elle les jeune et aussi je la vois que les weekends
Je savais pas que passer du temps c était avec les jeux vidéos
Je lui impose des règles avec les écrans
Les jeux vidéos c est une heure par jour seulement
La télé elle peut regarder des séries des films ou des dessins animés mais pas plus deux heures
L ordinateur une heure sauf si elle l'a un devoir je la laisse plus
Le soir au lieu de regarder la télé après manger
Je lui dit de lire Une bandes dessinées ou un livre
Je suis une maman très cool mais j ai pas envie que ma fille reste sur les écrans tout le temps
Par contre le plus chiant c est quand elle les chez son père
Elle les regarde souvent la télé joue souvent aux jeux vidéos
En plus son père lui avait acheté la Playstation et la Nintendo switch pour elle
Quand elle entre chez moi elle la les yeux complètement rouge tellement fatiguée
Quand je demande des explications a son père il me dit elle les jeune et aussi je la vois que les weekends
Je savais pas que passer du temps c était avec les jeux vidéos
Si d'autres s'intéressent au sujet : une nouvelle étude statistique a été publiée par le ministère de l'éducation nationale pour les tout-petits : Usage des écrans par les enfants de 3 à 4 ans : pratiques et liens avec les apprentissages | Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Ce qui est intéressant est que l'étude fait la distinction entre regarder et jouer sur les écrans, et le faire les jours d'école ou les autres.
L'effet est nuancé puisque jouer sur écran les jours d'école a un impact (enfin une corrélation) super négative mais jouer les jours sans écoles a un impact positif. Et regarder les écrans a un impact négatif mais plus faible, et cet effet s'annule si le temps d'écran est encadré et les activités variées.
Ce qui est intéressant est que l'étude fait la distinction entre regarder et jouer sur les écrans, et le faire les jours d'école ou les autres.
L'effet est nuancé puisque jouer sur écran les jours d'école a un impact (enfin une corrélation) super négative mais jouer les jours sans écoles a un impact positif. Et regarder les écrans a un impact négatif mais plus faible, et cet effet s'annule si le temps d'écran est encadré et les activités variées.
À caractéristiques sociodémographiques équivalentes, les élèves qui jouent régulièrement sur des écrans les jours d’école ont des scores en langage inférieurs de 22 points d’écart-type, de 14 points en mathématiques et de 12 points en compétences transversales.
Ceux qui regardent régulièrement les écrans les jours d’école ont également des scores plus faibles mais dans une moindre ampleur. Lorsque l’usage des écrans est encadré et qu’il est complété par d’autres activités, le lien avec des scores moindres s’atténue, voire s’annule pour les compétences transversales et les mathématiques.
À l’inverse de l’usage les jours d’école, les scores des élèves qui jouent régulièrement sur des écrans en dehors des jours d’école sont plus élevés que ceux des élèves qui ne jouent jamais ou presque jamais, et ceci quel que soit le domaine évalué.
Cette étude apporte sa pierre à l'édifice car elle fait un lien entre notes à l'école et usage d'écran.
Ce qui m'interpelle le plus dans l'étude c'est "Les enfants des mères les plus diplômées accèdent moins souvent aux écrans". Ce serait intéressant de connaitre la raison qui les poussent à faire cela.
Car le résultat "Jouer régulièrement sur les écrans les jours d’école est lié à des scores moindres, notamment en langage" associé à "La fréquence du jeu régulier
sur les écrans est trois fois plus élevée chez les enfants d’ouvriers non qualifiés que chez les cadres" montre que l'usage dépend aussi de la classe sociale à laquelle appartient l'enfant. Or le lien dans la petite enfance entre écart de langage selon la classe sociale est connu depuis un certain temps.
Donc il faudrait associer ce genre d'études avec des données sur le lien entre temps d'écran et sommeil/activité physique etc. pour qu'on ait une vue plus globale.
Ce qui m'interpelle le plus dans l'étude c'est "Les enfants des mères les plus diplômées accèdent moins souvent aux écrans". Ce serait intéressant de connaitre la raison qui les poussent à faire cela.
Car le résultat "Jouer régulièrement sur les écrans les jours d’école est lié à des scores moindres, notamment en langage" associé à "La fréquence du jeu régulier
sur les écrans est trois fois plus élevée chez les enfants d’ouvriers non qualifiés que chez les cadres" montre que l'usage dépend aussi de la classe sociale à laquelle appartient l'enfant. Or le lien dans la petite enfance entre écart de langage selon la classe sociale est connu depuis un certain temps.
Donc il faudrait associer ce genre d'études avec des données sur le lien entre temps d'écran et sommeil/activité physique etc. pour qu'on ait une vue plus globale.
merci d'avance de ne pas me citer!
@Tchalette l'étude corrige l'impact du milieu socio-économique justement, par un modèle statistique.
C'est ce que veut dire "à caractéristiques socio démographiques équivalentes" dans l'extrait que j'ai cité.
Car oui tu as raison, c'est le premier facteur "confondant" (le milieu socio-éco est lié à la fois aux pratiques vis à vis des écrans et aux résultats scolaires).
Et il y a peut être d'autres facteurs qu'on ne connait pas !
Pour le lien entre classe sociale et écrans il est très documenté depuis longtemps et il y a pas mal d'hypothèses : parents éduqués plus sensibles aux messages de santé publique, plus de difficultés à proposer d'autres activités car moins de relais (payant) possible dans certains milieux, travail en horaires décalés etc.
Mais on voit finalement que le rejet total des écrans n'est pas justifié scientifiquement, donc à un moment ça pourrait devenir un simple marqueur de classe...
C'est ce que veut dire "à caractéristiques socio démographiques équivalentes" dans l'extrait que j'ai cité.
Car oui tu as raison, c'est le premier facteur "confondant" (le milieu socio-éco est lié à la fois aux pratiques vis à vis des écrans et aux résultats scolaires).
Et il y a peut être d'autres facteurs qu'on ne connait pas !
Pour le lien entre classe sociale et écrans il est très documenté depuis longtemps et il y a pas mal d'hypothèses : parents éduqués plus sensibles aux messages de santé publique, plus de difficultés à proposer d'autres activités car moins de relais (payant) possible dans certains milieux, travail en horaires décalés etc.
Mais on voit finalement que le rejet total des écrans n'est pas justifié scientifiquement, donc à un moment ça pourrait devenir un simple marqueur de classe...
Après quand des enfants très jeunes (crèche ou petite section d'école) viennent dans des consultations avec des troubles de l'attention, concentration, comportement et qu'il ressort qu'il passe beaucoup de temps sur les écrans, comment expliquer qu'une fois ce temps diminué voire supprimé les troubles diminuent fortement voire disparaissent? c'est incompréhensible qu'aucune étude ne soit faite sur ces constatations cliniques..
merci d'avance de ne pas me citer!
@Tchalette j'avais lu dans une étude (mais j'ai plus la référence sous la main malheureusement
) que certains profils avaient tendance à être plus attirés par les écrans, notamment les enfants avec TDAH ou TSA (en tout cas c'est quelque chose que je trouve assez saillant dans mon boulot en tant qu'ortho). Donc parfois on a tendance à confondre cause et conséquence : ce n'est pas que les écrans causent des difficultés attentionnelles, mais les difficultés attentionnelles qui font qu'on est plus attiré par les écrans.
Et quand les difficultés diminuent après avoir réduit l'exposition aux écrans, on peut faire l'hypothèse que c'est par exemple parce que l'enfant a plus de temps pour dormir, et que donc moins de fatigue = plus de concentration et moins de problèmes de comportement.
De manière générale, ce que les études ont tendance à montrer c'est que ce qui pose problème lors d'une trop grande exposition aux écrans c'est surtout ce que l'enfant ne fait pas lorsqu'il est sur un écran (par exemple bouger, discuter avec ses parents, faire des expérimentations avec le monde qui m'entoure, avoir un sommeil de qualité etc.), mais qu'il est faux de conclure que les écrans sont en soi la cause de certains troubles (d'autant que "écran" ça veut tout et rien dire : est-ce qu'on parle de regarder des films, de jouer à des jeux éducatifs, de jouer à des jeux addictifs, d'être exposé à du contenu inapproprié, etc. etc.)
Je trouve cette distinction super importante, notamment parce que ça me fait mal au coeur d'avoir des parents qui viennent en consultation et qui culpabilisent à fond de mettre de temps en temps leur enfant devant un écran alors qu'il est évident que la cause des difficultés langagières de leur enfant est à chercher ailleurs. Ou des parents qui ne vont pas du tout oser parler ouvertement du comportement de leur enfant avec les écrans par peur d'être jugé et ensuite mal accompagné (et malheureusement j'ai encore trop régulièrement à faire avec des collègues (ortho, psy, etc.) qui font des raccourcis foireux entre écrans et troubles (genre le TSA vient de l'exposition aux écrans
) et c'est super problématique car ça augmente le risque que l'enfant soit mal diagnostiqué et mal accompagné).

Et quand les difficultés diminuent après avoir réduit l'exposition aux écrans, on peut faire l'hypothèse que c'est par exemple parce que l'enfant a plus de temps pour dormir, et que donc moins de fatigue = plus de concentration et moins de problèmes de comportement.
De manière générale, ce que les études ont tendance à montrer c'est que ce qui pose problème lors d'une trop grande exposition aux écrans c'est surtout ce que l'enfant ne fait pas lorsqu'il est sur un écran (par exemple bouger, discuter avec ses parents, faire des expérimentations avec le monde qui m'entoure, avoir un sommeil de qualité etc.), mais qu'il est faux de conclure que les écrans sont en soi la cause de certains troubles (d'autant que "écran" ça veut tout et rien dire : est-ce qu'on parle de regarder des films, de jouer à des jeux éducatifs, de jouer à des jeux addictifs, d'être exposé à du contenu inapproprié, etc. etc.)
Je trouve cette distinction super importante, notamment parce que ça me fait mal au coeur d'avoir des parents qui viennent en consultation et qui culpabilisent à fond de mettre de temps en temps leur enfant devant un écran alors qu'il est évident que la cause des difficultés langagières de leur enfant est à chercher ailleurs. Ou des parents qui ne vont pas du tout oser parler ouvertement du comportement de leur enfant avec les écrans par peur d'être jugé et ensuite mal accompagné (et malheureusement j'ai encore trop régulièrement à faire avec des collègues (ortho, psy, etc.) qui font des raccourcis foireux entre écrans et troubles (genre le TSA vient de l'exposition aux écrans

J'ai découvert récemment le compte Tiktok de ma nièce de 12 ans. Elle a commencé à poster des vidéos d'elle du type night routine, make-up, challenge danse etc. Son compte est complètement ouvert, et certaines de ses vidéos cumulent pas mal de vues. Elle a déjà 160 followers, dont des profils d'hommes adultes... J'ai surtout peur du grooming et que ses vidéos, toutes innocentes qu'elles soient, finissent détournées par des pédocriminels.
Je ne veux pas avertir ses parents directement car je crains qu'ils se contentent de lui confisquer son téléphone pour un temps, ou de lui faire supprimer son compte. Elle trouvera bien les moyens de continuer dans leur dos ! Je voudrais plutôt me placer comme une personne de confiance. Je compte la contacter directement pour lui conseiller d'au moins passer son compte en privé, et de vérifier que ses followers sont ses copains/copines.
Pour appuyer mon message je cherche un article ou une vidéo de prévention parlant dans des termes clairs de la pédocriminalité sur les réseaux sociaux. Tout ce que je trouve est soit daté, soit très édulcoré... Est-ce que vous auriez une idée ?
Je ne veux pas avertir ses parents directement car je crains qu'ils se contentent de lui confisquer son téléphone pour un temps, ou de lui faire supprimer son compte. Elle trouvera bien les moyens de continuer dans leur dos ! Je voudrais plutôt me placer comme une personne de confiance. Je compte la contacter directement pour lui conseiller d'au moins passer son compte en privé, et de vérifier que ses followers sont ses copains/copines.
Pour appuyer mon message je cherche un article ou une vidéo de prévention parlant dans des termes clairs de la pédocriminalité sur les réseaux sociaux. Tout ce que je trouve est soit daté, soit très édulcoré... Est-ce que vous auriez une idée ?
- Lysae
- Pronoms : Elle/iel
C'est vrai que j'ai du mal à trouver du contenu destiné aux ados plus qu'aux parents.
Ce que j'ai trouvé de mieux là tout de suite:
https://www.cameleon-association.org/campagne-merci/
Mais je vais suivre les réponses il doit y avoir mieux.
Ce que j'ai trouvé de mieux là tout de suite:
https://www.cameleon-association.org/campagne-merci/
Mais je vais suivre les réponses il doit y avoir mieux.
Ni dieu ni maître, mais si tu veux on fait un jeu coop?
@Circé J'ai un peu cherché et c'est vrai que la plupart des trucs ont l'air d'être à destination des parents, c'est dommage !
Je trouve que les parents sont souvent assez inconscients des risques lorsqu'ils donnent un téléphone portable à leur enfant, donc c'est important qu'ils aient de la documentation, mais bon on sait à quel point les ados aiment écouter les adultes
J'ai trouvé ça qui pourrait peut-être être un support intéressant pour discuter avec elle, ça donne des informations de manière assez succincte : Guide parents ados écrans
Je trouve que les parents sont souvent assez inconscients des risques lorsqu'ils donnent un téléphone portable à leur enfant, donc c'est important qu'ils aient de la documentation, mais bon on sait à quel point les ados aiment écouter les adultes

J'ai trouvé ça qui pourrait peut-être être un support intéressant pour discuter avec elle, ça donne des informations de manière assez succincte : Guide parents ados écrans