Enfant unique

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Selfish

Si vous avez envie d’échanger sur le pourquoi du comment un enfant unique, vos peurs, vos joies, vos doutes, vos interrogations, ce topic est fait pour vous.

On peut échanger des raisons de ce choix mais aussi de comment occuper un enfant unique et de mille choses que je ne listerai pas.

Bref parlons famille avec un seul petit !
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Selfish

Allez je me lance, j’ouvre le bal.
Ici ça devrait être un seul enfant pour nous pour diverses raisons d’abord je n’ai pas envie de repasser par la grossesse et l’accouchement même si ça c’est bien passé. Je ne me sens pas psychologiquement les épaules pour m’occuper de deux enfants rien que d’y penser j’en pleure. Financièrement aussi ça serait compliqué de garder notre niveau de vie avec deux enfants et nous avons envie également de nous consacrer à nos carrières par la suite. Et ne parlons pas de l’eco anxiété qui prend le dessus.

C’est entendu avant même que je tombe enceinte ce qui me permet de vivre avec plus de philosophie les difficultés actuelles avec ma loutronne. Par exemple le sommeil je me dis que bon je revivrais pas ça ou encore j’en profite plus aussi car quand j’ai la flemme je me dis que ces moments ne se reproduiront pas. Je vis tout ça une seule fois.

Mes craintes ne pas savoir quoi faire d’elle lors de ses vacances scolaires, qu’elle s’ennuie et qu’elle soit seule avec ses souvenirs quand nous mourrons. Je nous trouve aussi égoïste de la priver d’une fratrie mais ça j’arrive à passer au dessus car finalement je vois qu’autour de nous les Adelphes ne s’entendent pas toujours hyper bien... y’a qu’à voir nos familles respectives. J’espère qu’elle s’entendra avec ses cousins / cousines même si la majorité sont beaucoup plus grands.

D’ailleurs je n’ai qu’un seul ami enfant unique et je sais qu’il en souffre par moment. C’est mon seul modèle alors si certaines belettes ont envie de témoigner de leur vie d’enfant unique ça peut-être sympa aussi

Voilà j’espère qu’on pourra échanger sur nos doutes et convictions.
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AngeleLN

@Selfish 

Je suis enfant unique et je l'ai super bien vécu et ça ne m'a jamais manqué ne serait-ce un seul instant. Quand ma mère me demandait si je voulais un petit frère ou une petite sœur, je lui disais un grand non enthousiaste à chaque fois. Franchement j'étais choyée (seule petite fille également = meilleur plan ever), j'adorais jouer seule, si j'avais besoin de socialiser j'avais le sport et l'école. J'ai eu plein d'opportunités au niveau des études que je n'aurais pas forcément eu si j'avais eu des frères et sœurs avec ma première licence qui a coûté une certaine somme à mes parents. J'ai tellement adoré ça que je pense moi-même que quand le moment sera venu, je ne ferais qu'un seul enfant. 
A côté, je ne connais pas tant que ça de personnes qui s'entendent super bien avec leurs frères et sœurs. L'exemple le plus flagrant est mon père qui vient d'une famille nombreuse et bien quand je vois tous les dramas qu'ils ont entre eux, franchement je me dis que je suis quand même bien mieux lotie  :lol: Ma mère a un frère et même s'ils ne se disputent pas, ils ont tellement peu de choses en commun qu'ils ne s'appellent jamais et ne se voient qu'en repas de famille grosso modo. 
 
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Misspoire
Mémétincelle
Mémétincelle
Pronoms : Elle

Je passe par là, parce qu'avec mon copain, on a presque sûrement décidé que notre Pucette serait fille unique  :happy:  Pour le moment, on n'a ni l'un ni l'autre envie d'un deuxième (ne parlons même pas d'un troisième  :lol: ). Pourtant, j'ai deux sœurs avec lesquelles je m'entends bien et mon copain a une sœur aussi, avec laquelle il s'entend bien depuis qu'elle a quitté le domicile parental (ils ont six ans de différence, donc avaient très peu de choses en commun les premières années, et elle est partie rapidement faire ses études dans une autre ville). Et j'avais beaucoup aimé être enceinte, c'est la suite qui a été plus difficile pour moi, je n'ai pas été vraiment en DPP, mais j'ai énormément pleuré et j'ai commencé à revivre à partir du moment où j'ai mis la Pucette à la crèche, je ne me vois pas refaire ça avec en plus une petite fille grandissante à gérer  :panicpea: 

Edit : et égoïstement, j'aime avoir du temps pour moi, j'ai l'impression que ça sera beaucoup plus difficile avec un deuxième, alors qu'on vient de trouver une sorte d'équilibre avec la Pucette...

Ce que je crains (enfin, c'est pas vraiment une crainte, plutôt un agacement), c'est le "alors, à quand le deuxième ?"  :facepalm:  Je ne crains pas que la Pucette souffre de la solitude, on voit souvent mes parents et les parents de mon mec, on voit aussi souvent ses cousins/cousines, elle va à la crèche donc elle voit d'autres enfants... Alors oui, pendant les vacances scolaires elle sera probablement seule, mais elle pourra toujours voir des ami.es ou ses cousin.es (le dernier de ma BS à deux ans de plus qu'elle et la petite dernière de ma sœur à 1 an de moins que la Pucette, donc elle est plutôt bien entourée^^). Nos ami.es ont aussi des enfants en bas âge, notamment le parrain de la Pucette qui a trois garçons de 3 à 6 ans et un autre couple d'amis qui sont plus près de chez nous et qui ont une petite de 4 ans et un dernier du même âge que la Pucette. Mais comme @Selfish, ça me rassure d'avoir des témoignages d'enfants uniques ici  :fleur:
"Remember that No is a complete sentence and requires no clarification" (Jasper Fforde, Red Side Story)
Mon Vinted
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Epineuse

Je trouve ce topic très intéressant ! Pour moi qui me pose la question d’avoir un seul et unique enfant c’est vraiment chouette de vous lire !

De mon côté je ne suis pas fille unique mais j’ai assez d’écart avec mon frère pour avoir vécu longtemps sans lui à la maison. Ce que j’en retiens c’est de favoriser les amitiés de l’enfant. Je trouve ça super important d’accueillir régulièrement un copain-une copine, le faire dormir à la maison, que les parents se connaissent bien, etc. Le meilleur truc ça a été de partir en vacance avec ma meilleure amie de l’époque, quand on avait 11 ou 12 ans. Mes parents avaient proposé ça, j’ai trouvé ça super cool et je pense que si j’ai un enfant unique un jour je le ferai aussi dans la mesure du possible !

Je ne suis pas restée très proche d’elle, même si on est toujours en contact et que je l’aime beaucoup mais qu’elle ait connu mes parents, que j’ai connu les siens, etc, ça donne une connivence, ça permet de parler d’eux, d’échanger à ce propos à l’âge adulte. Je sais pas si je suis très claire mais voilà :)
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Earl
Bébétincelle
Bébétincelle

Ici on se destine à n'avoir qu'un enfant, car mon mari est certain de ne pas vouloir de 2e.

De mon côté c'est un deuil que je n'arrive pas encore à faire. Je me suis toujours projetée avec plusieurs enfants. J'adore mes frères et soeurs et même si ça m'aide beaucoup de lire des récits d'enfants uniques et très heureux ainsi, j'ai du mal à me dire que je vais priver ma fille de cela. Je trouve les interactions familiales tellement riches (même si elles sont aussi très difficiles évidemment), que j'ai l'impression que ma fille va forcément y perdre quelque chose.

Par chance, elle a plusieurs cousins-cousines de son âge et la majorité de nos amis ont eux mêmes des enfants d'âge proche, donc on pourra passer du temps avec d'autres enfants.

Pour me consoler, j'essaie de me dire que
1/ on ne subira plus les nuits pourries de nourrisson
2/ pas sûre que notre couple survivrait à un 2e enfant
3/ il y a pleiiiins de trucs qu'on pourra faire plus facilement avec un seul enfant, que ce soit en famille ou chacun de son côté

Mais en vrai je reste très triste pour elle. Et j'ai tellement adoré la grossesse, l'accouchement et pleins d'aspects de la vie avec un nourrisson (même si c'était hyper dur) que c'est vraiment dur de me dire que je ne revivrai pas ces moments.

Bref, je vais squatter ce topic en espérant y trouver un peu d'apaisement :happy:
Triple BUSES niveau 14
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Soulsight
Localisation : A côté de sa hache

@Asphodel 
Amen !

J'ajouterais simplement que l'enfant, s'il n'est pas abandonné dans un coin et qu'il a vraiment une vie sociale (de son âge et/ou pas), ce n'est pas vraiment un problème. Ils vont grandir de toute façon dans une ère technologique où tout est fait pour les connecter entre eux. Pour cela on n'y peut rien, c'est un fait, ce n'est probablement pas prêt de changer.
Les fratries, au fond, ce ne sont que des individus qui sont obligés de vivre ensemble, qu'ils s'apprécient ou pas ! Que l'on préfère ses amis ou ses frères, ce n'est qu'une question d'expérience.

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On ne peut pas tout anticiper sur ce sujet, le tout c'est d'être en phase avec ses choix.
Modifié en dernier par Soulsight le jeu. 18 août 14:28, modifié 1 fois.
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Silure_

Je ne veux pas d'enfants mais je suis fille unique :nod:.
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Voilà j'espère que ça donne un point de vue un peu intéressant sur le sujet :happy:.
Ne pas citer.
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Selfish

Franchement grand merci a tout le monde pour vos témoignages c’est hyper intéressant et ça me prouve qu’on peut avoir une belle vie sans fratrie.

Par contre pas besoin de vous justifier pour poster même si vous voulez pas d’enfant ou vous en voulez une colonie c’est bien d’avoir vos témoignages. Alors n’hésitez pas si vous envie de continuer à vous exprimer sur le sujet.
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Knepfla

Pour nous la question d'une fratrie ou non se pose de manière un peu particulière car,

tw décès bébé
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De mon côté, j'ai un grand frère qui a 11 ans de plus que moi. Par certains aspects j'ai donc été parfois "enfant unique" car j'avais 9 ans lorsqu'il a quitté la maison pour vivre sa vie donc même si on se voyait souvent et qu'il habitait tout près, j'ai eu plein de moments où j'avais mes parents juste pour moi. Je n'ai jamais eu envie d'avoir un petit frère ou une petite soeur, je ne me suis jamais sentie seule. J'avais autour de moi des cousines dont j'étais proche en âge et desquelles je suis toujours proche aujourd'hui. Et j'ai toujours eu un cercle d'amis très solide.
Avec mon frère, on est très très différents et on n'a pas du tout la même manière de voir la vie mais on se voit très souvent, on a une très belle relation avec nos enfants respectifs (moi envers les siens, lui envers le mien) et je sais qu'on est là l'un pour l'autre et que l'on se soutiendra lorsque nos parents seront vieillissants.

C'est le point qui me questionne le plus dans l'idée d'une fratrie car je trouve ça dur d'imaginer mon fils gérer seul nos fins de vie à mon conjoint et moi.
Je n'ai pas peur qu'il s'ennuie durant l'enfance et dans l'adolescence, c'est plutôt la suite que je trouve angoissante. Mais d'un autre côté, il ne sera peut-être pas seul au moment où nous serons vieux, il aura peut-être quelqu'un dans sa vie, des enfants à lui et des amis qui le soutiendront certainement aussi fort que l'aurait fait un frère ou une soeur.
Fight like a girl
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Selfish

@Ariel-* c’est intéressant ta réflexion sur cette future génération enfant unique. C’est vrai que j’ai 35 ans et peut-être en étant plus jeune j’aurai eu un autre discours.
Si t’as envie de partager ta réflexion du pourquoi tu es passée de l’envie d’un enfant unique à plusieurs ça peut m’intéresser.

@Misspoire ah oui la question alors le 2e? Je crois qu’elle me donne autant envie de massacrer la personne que la question alors elle fait ses nuits? J’y réponds franchement sauf à mon beau père qu’il comprendrait pas. Souvent j’ajoute qu’à la base je voulais pas d’enfant donc 1 c’est largement suffisant.
Je comprends pour la question de l’équilibre. Ici avec un bébé de 4 mois et demi y’a zéro équilibre mais j’ai hâte qu’elle grandisse pour pouvoir la faire garder ou faire pleins de trucs avec elle et j’aurai peur qu’avoir un nourrisson repousse encore cette possibilité.
Ça va faire 3 ans dans 1 mois que nous sommes ensemble avec mon conjoint j’ai encore bien envie de profiter d’être juste 2 et donc pouvoir laisser la petite. J’avoue c’est plus facile de se sacrifier ses sorties etc quand je sais que c’est pas à vie ce que j’aurai l’impression avec un 2e.


@Earl j’espère que ce topic t’apportera un peu de réconfort. Je t’avoue que moi aussi certains moments nourrissons me manqueront. Elle dort collée à moi la et j’adore ses moments tout doux.

@Meeteetse vas y viens raconter ton amour de l’enfant unique.

@Knepfla j’ai pas de smiley sur mon téléphone mais je t’envoie beaucoup de réconfort. J’espère que ce topic pourra aussi t’aider à trouver un peu d’apaisement pour ton 2e fils.

D’ailleurs j’ai déjà un peu fait évoluer ma réflexion sur la questin de la fin de vie. Je me dis qu’après tout nous pouvons aussi la préparer pour pas qu’elle se retrouve à tout gérer seule. Il faut que je creuse mais je pense que ça doit pouvoir se faire.

Pour les questions de sociabilisation c’est intéressant le fait de développer ses amitiés. D’ailleurs sa marraine a 17 ans et n’a qu’une hâte c’est qu’elle soit en âge d’aller danser en boîte de nuit...

Ici je sais que le fait d’avoir décidé d’avoir un enfant nous a poussé à faire certains choix. Nous avons pris tous les 2 un congé parental pour être avce elle les 5ers mois. On veut en profiter à fond pour ne pas avoir de regret. D’ailleurs j’aurais la garder plus mais pas les sous et comme on a obtenu le graal c’est à dire la place en crèche on sait qu’on doit l’accepter. On va essayer de lui faire faire des petites journées. Même si j’ai hâte qu’elle y soit pour aller me poser en terrasse avec un livre.

Je sais aussi que mon désir d’avoir un enfant c’est pour ne pas retenter la roulette russe. J’ai eu la chance d’avoir une grossesse et un accouchement globalement okay et j’ai pas envie de rejouer. Mon périnée étant toujours intacte (ahahha). Puis je me suis dit est-ce que si j’ai des jumeaux je serais pas heureuse, si il y’a un handicap etc. Si ça avait été le 1er j’aurai accepté les 2 situations mais pas pour un second. J’ai beau être pro ivg maintenant que je sais ce que c’est que d’avoir un enfant au bout je ne sais pas si j’oserai l’avortement dans ces cas de figure et pourtant je ne pourrais pas les assumer psychologiquement. Alors j’ai pas envie de tenter et d’être malheureuse.
En fait c’est fou mais le fait qu’il y’aura pas de second c’est que psychologiquement je n’en ai pas les moyens. C’est dur à avouer au sein de la société mais mes handicaps psy m’en empêchent.
On sera plus heureux à 3!

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Selfish

@Ariel-*
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Kettricken

Merci à tous les enfants uniques qui ont témoigné que ça n'était pas forcément l'horreur.
Ici on était parti sur l'idée d'un enfant unique. Quand le Pitchoulero a eu 18 mois, on a eu envie d'un 2ème et on a un peu essayé. Disons qu'on a arrêté de se protéger. Mais on n'était pas prêts à repasser par une PMA. Quelques mois ont passé, rien n'arrivait et en parallèle, des considérations rationnelles prenaient le pas : on avait quasi la quarantaine, très peu de relais autour de nous, des vies très remplies... on a commencé à se dire que les difficultés générées par un 2ème ne compenserait pas le bonheur. Actuellement, on peut parfois faire garder notre fils 1 soirée, avec 2 ça redeviendrait très difficile pendant 2-3 ans et pas dit que ça pourrait se faire par la suite pour plein de raisons.
Bref, on a commencé à parler vasectomie. Et a "faire attention". Mais la vasectomie ne vient pas. Et au fil des mois, on balance entre "si y a une grossessee imprévue on le garde/on le garde pas".
Globalement, on se dit que c'est mieux de n'avoir qu'un enfant. Mais si grossesse accidentelle il y a, on se dit 80% du temps qu'on le garderait.
Dans mon cas, je crois qu'il y a aussi l'envie d'une grossesse qui arrive facilement, ou de manière imprévue, pour compenser le parcours d'infertilité. Mais ça ne justifie pas de faire un enfant

J'ai deux soeurs dont je suis très proche et je culpabilise beaucoup de ne pas offrir ça à mon fils. Tout en ayant conscience qu'une partie de cette culpabilité est une projection de mes propres ambivalences et regrets sur le sujet.
 
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Loucy
Bébétincelle
Bébétincelle
Contact :

J'ai déjà eu l'occasion de le raconter plusieurs fois, mais je profite de ce topic pour témoigner de nouveau en tant qu'enfant unique. Je n'ai jamais voulu avoir de petit frère ou de petite soeur, mais je voulais un grand frère :lunette: je le demandais à Noël, à mon anniversaire... Visiblement j'ai eu une crise un jour où j'ai crié "j'ai pas de grand-père, j'ai pas de grand frère, j'ai pas de parrain, j'ai pas de marraine, je suis orpheline !" (Le sens du drama si jeune). Bon je n'ai jamais eu de grand frère malgré mes propositions d'adoption et mes tentatives discrètes en laissant des papiers sur la table.

Mais j'ai eu mes cousins : un d'un an de plus que moi et l'autre de 4 ans de moins. On se voyait toutes les semaines le weekend, on faisait les anniversaires, les fêtes de famille, Noël, les vacances tous ensemble. En gros j'avais les avantages sans les inconvénients. Et encore maintenant, si on se voit moins, on s'écrit encore très régulièrement et il faut d'ailleurs que je demande à l'un d'eux d'être mon témoin. Il est possible que l'un d'eux emménage avec sa femme et son fils à proximité de chez nous (~45 minutes) et je suis trop contente, car nos enfants pourront se voir régulièrement.

Pour la question de la fin de vie, pour ma mère je ne crois pas mais pour mon père, il a préparé en amont. Je sais qu'il a déjà rédigé pas mal de choses, pour que j'ai moins à faire au moment venu. Après je mise beaucoup sur l'espérance de vie familiale pour que tout le monde en hérite et que ce soit donc très très tardif (mon père a 68 ans et a toujours sa mère de 92 ans qui vit seule dans son appartement en autonomie). Et comme cela a été évoqué, j'ai ma famille maintenant avec mon conjoint, ma fille, mes amis... Je sais qu'ils seront là pour moi.

On a aussi beaucoup eu les ami.e.s à la maison, les vacances avec les copines, les colos... Je ne me suis jamais sentie seule au final.

À côté de ça, mon copain est fils unique et lui clairement n'aurait surtout pas voulu que ce soit autrement. Assez petit il a d'ailleurs dit à ses parents "si j'ai un petit frère ou une petite soeur, je le jette à la poubelle !". Sa mère n'est pas du tout famille et il n'a quasiment jamais participé aux repas de famille avec les cousins ou aux vacances avec eux, ce qu'il regrette un peu maintenant. Depuis qu'on est ensemble, il les a jamais autant vus d'ailleurs :yawn: et il aimerait donc que Ritonelle connaisse ce que j'ai vécu (bon après nous on envisage un 2e enfant mais les cousinades nous semblent importantes malgré tout). Il n'a jamais regretté d'être fils unique, il apprécie toujours sa situation. Et pourtant il a déménagé très souvent petit, il a vécu chez ses grands-parents quelques mois, bref il aurait pu vouloir un "allié" avec le même background mais non, ça ne lui a pas manqué :clin:

Bref tout est possible sur la manière de le vivre mais surtout, on ne sait pas réellement ce que c'est une fratrie. On va le voir chez les copains, mais déjà c'est tellement vaste que dur de le concevoir réellement.
Maman d'une Ritonelle depuis mars 2021 et d'un Chipounet depuis janvier 2024 :coeur: :jv:

Vinted : vêtements bébé et livres, précisez que vous êtes une belette ! :clin:

Blog :clavier:
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Cali
Bébétincelle
Bébétincelle
Pronoms : Elle

Je le trouve super intéressant, ce topic, merci @Selfish pour l'initiative. 

Ici, nous avons chacun une soeur avec mon conjoint. Nous n'avons donc pas l'expérience d'enfants uniques. 

Quand on a décidé d'avoir un enfant, on a décidé d'avoir UN enfant. Pas deux, ni trois, ni douze  :coiffe: on se disait qu'un, c'était déjà très bien pour des tas de raisons qui ont déjà été évoquées plus haut : financières, logistiques, temps pour soi, etc. 
En plus, un parcours PMA et nos âges avancés (on avait 38 ans à la naissance de Capy) ont fait qu'on s'est vraiment confortés dans cette idée. Mais genre vraiment, c'était pas une façon de parler. On voulait rester à un. 
Et puis quand Capy a eu 7-8 mois, j'ai commencé à trouver ma famille incomplète. Je ne sais pas comment expliquer ce sentiment, vu qu'on n'avait jamais envisagé un foyer à 4  :hesite: c'était viscéral. Je me suis dit que c'était les hormones et le fait d'avoir trouvé un rythme approximatif qui semblait faciliter le quotidien (spoiler alert, tout a changé plusieurs fois depuis  :yawn: un rythme "trouvé" c'est jamais acquis, bref). 

Donc après plusieurs mois à retourner l'idée dans ma tête, j'ai fini par m'en ouvrir à mon mari. Qui avait fait le même cheminement dans la sienne. Lui, c'était parce qu'il avait vu ce qu'était d'avoir un enfant, de le voir évoluer, et que ça lui avait plu comme expérience. 
Mais nos arguments de praticité, argent and co, ils n'avaient pas disparu. Donc on a attendu encore pour décider vraiment ce qu'on voulait faire.

On a fini par faire le choix d'essayer d'avoir un 2e, sans se mettre la pression non plus. Bon au final, je suis tombée enceinte quasi de suite (les mystères de la nature) et si tout va bien, on passe donc à 4 d'ici quelques mois. Je suis contente d'imaginer Capy grand frère (en espérant que ça se passe bien et qu'ils s'entendent à peu près toute leur vie) mais je n'ai jamais pensé que c'était indispensable pour lui. Comme d'autres l'ont dit plus haut, je n'aurai pas fait un 2e enfant pour Capy, on l'a fait parce que nous, on le souhaitait.
En revanche, quelque part, je trouve ça bien quand même qu'il ne soit pas "seul" car il n'a pas de cousin de mon côté et les neveux de mon mari ont 20 et 16 ans. Donc je ne crois pas qu'ils auront une très grande relation  :cretin:
Mon meilleur ami a certes eu un enfant juste après nous, donc ça fait un marmot de son âge dans son entourage proche. Mais pour autant, on n'est pas non plus fourrés ensemble tous les 4 matins. Donc il aurait quand même eu à vivre les vacances seul avec papa et maman, les repas de famille parfois relous, etc. Je sais pas, il l'aurait peut-être bien vécu. Ou pas.
La diversité de témoignages d'enfants uniques ici ou ailleurs montre bien que c'est impossible de savoir à l'avance !

Voilà, ça fait pas trop avancer le débat, c'est juste un témoignage d'une personne qui était sincèrement persuadée pendant longtemps qu'elle n'aurait qu'un enfant et qui a subitement changé d'avis au fil de sa parentalité. 
 
Maman de Capy (février 2021) et Coati (décembre 2022)
Vinted (n'hésitez pas à signaler que vous êtes du forum 😊)
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Selfish

@Meeteetse c’est fou comme je me retrouve dans tes réflexions. Notamment pour ton spoiler sur la fertilité +++. Je suis aussi en réflexion pour une stérilisation définitive mais c’est encore un peu tôt dans ma tête.

@Kettricken bienvenu et merci pour ton témoignage. J’espère aussi que ce topic sera un apaisement pour toi.

@Cali je vais suivre tes aventures avec attention mais oui rien n’est figé dans le marbre.

@Poussin je me permets de te faire un petit signe ici. Si ce topic peut-être un appui pour discuter avec ta compagne et vous permettre d’avancer dans vos réflexions.
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Pollythings

J'adore vos témoignages!
Ici on est tous les deux issus d'une adelphie de 3. On a décidé de n'avoir qu'un enfant pour plusieurs raisons.
On a eu du mal à concevoir notre enfant, c'était un peu long et médicalisé du fait de la FIV (que nous avons très bien vécu, moins avant la prise en charge et les échecs naturels). Ma grossesse se passe bien médicalement, mais à part certains moments de grâce (échos et sentir mon bébé bouger), je n'y trouve pas trop d'intérêt, c'est long et je suis assez malade (nausées et vomissements). Ca me dissuade déjà de rempiler. Plus pragmatiquement, avoir un seul enfant coûte certes de l'argent mais moins que plusieurs, surtout à l'endroit ou on se trouve (crèches, écoles, logements très chers) plus l'effet perte de revenus en devant prendre plus de temps au début pour l'ajustement de un à deux enfants. Plus philosophiquement, nous aimerions nous focaliser sur un seul enfant, le découvrir, connaitre sa personnalité, ses envies, l'accompagner au mieux dans sa vie. Nous ne nous voyons pas découper notre temps entre plusieurs enfants si nous voulons faire les choses à fond. Aussi, avec mon mari nous sommes très fusionnels et c'est un lien très cher à mes yeux, que j'aurais peur de voir se dissoudre avec plusieurs enfants et la logistique que cela entraine. L'arrivée d'un enfant est déjà un tsunami pour un couple, alors ajoutons à ca la charge mentale, le quotidien, la gestion... bref, je préfère privilégier la qualité.
J'ai cependant beaucoup aimé grandir dans une adelphie, même si je suis plus proche aujourd'hui d'un de mes frères que l'autre, mais j'ai de bons souvenirs. Je suis sure que notre enfant unique saura s'en construire d'aussi bons avec des cousin.es, des amis, etc.
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Krinekrine

Ici expérience d'enfant unique par des parents qui auraient rêvé d'une famille nombreuse (au moins mon papa). Pas de manque ressenti, j'ai été élevé dans un lotissement au milieu de plein d'autres enfants, j'étais gardée après l'école par d'autres mamans (et donc avec des enfants) en attendant que mes parents rentrent, je ne m'ennuyais pas, et j'aimais et j'aime toujours le calme et la solitude... Seul regret je n'ai jamais eu bcp d'expériences en communauté d'enfants de mon âge (cantine ou colonie de vacances) parce que mes parents voulaient "trop bien" faire je crois et du coup j'ai toujours un peu de mal à m'adapter à la vie en communauté sur des temps longs et ça n'a pas non plus favorisé la compétence à aller vers les autres et faire connaissance.
Aux dire de mon mari qui en est le premier surpris, je ne suis pas du tout dans l'égoïsme de l'enfant pourrie gâtée (je ne pense effectivement pas avoir été pourrie gâtée, favorisée oui, ayant bénéficié de pas mal d'attention de mes parents même s'ils étaient bien occupés par leurs vies pro respectives. Pas de difficultés financières mais on m'a toujours expliqué la valeur de l'argent et du travail, que pour telle chose il fallait économiser tant de temps, que pour tel cadeau il faudrait grouper plusieurs occasions ou personnes, etc... Et puis je n'ai de toute façon pas un caractère à "réclamer" quoi que ce soit, même maintenant. Le partage m'est naturel (et le refus de partager me choque d'ailleurs très violemment).

Pendant longtemps je voulais "des enfants" peut-être, plus tard... bref c'était très flou à part un vrai phénomène de "ils sont fous mais pourquoi ils ont fait ça" de ma part quand mes premiers amis ont commencé à avoir des enfants  :lunette: .
Et puis un jour ça m'est tombé dessus, une vraie caricature, je voulais un enfant c'était assez viscéral. ça a mis un peu de temps (et une fausse couche) expérience très douloureuse. Petit loup est né et ça a été comme s'il avait toujours été là. (même si évidement on a dégusté comme tous les parents, changement de rythme, responsabilités +++, impossible de bosser autant qu'avant, refaire tout ce qu'on voulait en dernière minute sur un coup de tête...) j'étais prête pour ça je crois.
Longtemps le deuxième n'était pas envisageable, je ne m'en sentais pas capable. J'ai cru être enceinte aux 9 mois de petit loup et j'étais désespérée (et mon mari par contre parfaitement serein et un peu amusé de ma panique), fausse alerte! L'envie est revenue sans que je la cultive vers les 3 ans de petit loup, moins viscérale, plus cérébrale (l'âge: j'avais 35 ans et l'envie de revivre l'expérience grossesse et nouveau né : maso que je suis). Reprise des essais en mode plus serein, si ça marche OK, sinon pas d'acharnement, on était déjà très heureux comme ça et puis je pense que quand même je craignais la replongée dans la petite enfance (clairement pas mon moment préféré). Petite chouette a fini par arriver chez nous, après une seconde fausse couche (plutôt pas trop mal vécue cette fois car très précoce et en mode finalement ça peut marcher!). 6 ans d'écart entre les deux, à la fois ça me va très bien parce qu'on a échelonné les difficultés, le grand à 6 ans a pris son autonomie, à la fois on a dégusté et on déguste encore du fait des rythmes et des activités complètement différentes des deux. Ma fille a 4 ans, ça se tasse un peu, on arrive à revenir à un mode un peu plus spontané pour les sorties et déplacements depuis cette année. Ma famille est complète; c'est une certitude par contre (et j'ai 42 ans presque 43!!). Je vends/donne toutes les affaires de bébé, il n'y aura bientôt plus rien de petite enfance à la maison c'est plutôt un soulagement.

EDIT parce que j'ai oublié le lien au sujet dans cette dernière partie : ma seconde est arrivée parce ce qu'on voulait un second enfant en tant que parents, pas du tout par volonté de ne pas avoir un enfant unique ou de "donner" une petite soeur au grand... je me suis d'ailleurs posé à l'époque pas mal de questions sur comment il allait prendre l'arrivée de sa soeur et le fait de partager ses parents. En vrai il avait envie d'une petite soeur (par mimétisme? on ne saura jamais!) et il n'a jamais été jaloux d'elle. Ils ont pour le moment une relation super (le grand joue bcp le rôle de grand frère et la petite l'admire sans réserve), malgré quelques engueulades mémorables.
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Walabi

Je sors de mon hibernation/sous-marin pour vous remercier mille fois pour ce sujet.
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Je vais suivre ce topic car quand même, même si ce n’est pas grave dans la roche pour l’instant, je pense qu’on penche a 95% vers l’option pas de deuxième.
 
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Mixcoatl

Je peux apporter mon témoignage en tant qu'enfant unique?

Je suis issue d'une famille monoparentale donc impossible de demander un. petit.e adelphe! Mais aucun souci pour moi, je l'ai hyper bien vécu! J'ai ressenti parfois de la jalousie de la part d'amies qui rêvaient d'être enfant unique et enviaient ma situation. Mais soit.
Par contre, maintenant je ressens comme un léger manque. Mes enfants n'ont que de la famille du côté de mon conjoint (qui a 3 adelphes en plus, chacun ayant 1 à 2 enfants), donc c'est d'office toujours en fonction de sa famille à lui (
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).

Plus jeune, j'étais en couple avec un mec enfant unique et là j'ai quand même pas mal flippé sur le fait que si un jour on avait des enfants, il y aurait zéro cousin, zéro oncle-tante  :panicpea: .
Pas de souci pour me citer, sauf si trop perso ou en spoiler!

Lien vers mon Vinted, n’hésitez pas!
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