Le défouloir

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Armus

Je lis de plus en plus de publications qui s’insurgent contre les lieux interdits aux enfants en disant qu’exclure les enfants c’est exclure les mères donc les femmes donc voilà.
Bah perso je suis assez mitigé par ce discours parce que toutes les femmes ne sont pas mères et je ne crois que pas que ce soit une vendetta contre les femmes derrière ça. Surtout qu’on oublie du coup volontairement que le père aussi est exclu. Bref.

Un autre discours qui c’est que les adultes ne cachent pas leur mécontentement face aux gamins relous et ça, c’est méchant pour l’enfant qui va se sentir rejeté.
(J’ai plus l’impression que ce sont les mères qui ressentent ca. A raison hein, c’est pénible de ne pas sentir bienvenu quelque part. Mais je sais pas si tout le monde se rappelle la même chose mais moi quand j’étais gosse et que je faisais du bordel, les roulements d’yeux agacés ou autres signes d’impatiences de la part d’adultes parfaitement inconnus, je les remarquais même pas et au pire je m’en foutais.)

Idem, les lieux interdits aux enfants font qu’ils vont se sentir exclu de la société.
Je sais pas ... je crois pas que le gamin va être blessé dans sa sensibilité profonde de pas pouvoir aller au resto ou autres trucs de loisir. Il suffit d’aller ailleurs ou leur présence est acceptée. Et au pire si vraiment l’enfant se sent très frustré de pas pouvoir aller au restau que SES parents ont choisi à la base, ben c’est triste a dire mais la vie est faite de frustrations. (Et j’ai presque envie de dire que le restaurant ou autres c’est pas un truc très vital non plus)

Bon évidemment peut-être qu’en tant qu’adulte je me rappelle de moi enfant et tout ça ne m’atteignait pas vraiment donc j’ai tendance à penser que c’est plus certains parents qui imputent leur propre émotions ou frustrations sur leurs enfants. Si ça se trouve il y a vraiment des gosses très tristes de ne pas se sentir apprécié ou rejeté d’un lieu quelconque.
Mais si on suit ce raisonnement alors le gamin est aussi tout à fait capable de se rendre compte que s’il se met à hurler ou rire fort il va déranger des gens donc le problème de leur présence ne se serait jamais posé.

Et je vois bien le problème sous-jacent derrière le fait d’exclure oklm une partie de la population pour le confort d’une autre mais je trouve pas la plupart des arguments contre très valables.
Après je vois pas ça comme de la discrimination infondée, la plupart des enfants sont bruyants, cnes normal et tant mieux au moins ça prouve qu’ils sont en pleine capacité de s’exprimer librement. C’est pas comme si c’était basé sur des clichés complètement claqués au sol comme le racisme, sexisme...
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Francesca
Bébétincelle
Bébétincelle

@Armus @Portnawak

Je trouve l'exclusion d'une partie de la société, dans certains lieux, dangereuse. A mon avis, ça atteint le vivre ensemble,avec une société de plus en plus fragmentée en fonction des désidératas de chacun. C'est pas que le désir d'être tranquille n'est pas recevable mais plus, en tout cas pour moi, un indice de l'intolérance à la différence et aux limites de chacun.
Plutôt que de trouver des façons de cohabiter, on fait en sorte de ne pas se croiser (en très gros) et ça va empirer les problèmes (pour moi). Joint au fait qu'on vit dans des bulles informatives et de réseaux qui nous confortent dans ce qu'on pense et rendent plus difficile de tolérer des façons d'être différentes, c'est à mon avis un gros danger.

Globalement, pour moi, les enfants sont un prétexte. Le problème est de fond. Plus de collectif mais des individus repliés sur leur façon de vivre et d'être.
Si on on excepte la non mixité choisie qui a des raisons spécifiques d'exister, les "ségrégations" n'ont jamais rien amené de bon. Au contraire, ça renforce les clivages.

Edit: @Armus il y a une palanquée de clichés sur les gosses. Ils ont la peau dure et ça fait du dégat. Entre "trop fragile, faut tout cacher" à "non mais à cet âge, il ne comprend pas", il y a une belle gamme, pour ne citer que le plus visible.
C'est leviOsa, pas leviosaaaa
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Blasée
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kaliémis

Alors moi je suis pas CF, j'en ai fait trois.
Par contre je suis complètement favorable aux lieux sans enfants. Il y a des ambiances inadaptées. Et les gens qui ne sont pas parents ont aussi d'avoir le droit à des bulles sans enfants autour d'eux, et les parents peuvent aussi vouloir une soirée de paix. Après c'est sûr que si la moitié des lieux devient interdit aux enfants c'est bizarre, mais d'avoir quelques hôtels, restaurants, camping, pubs réservés aux adultes, ça permet aussi d'avoir la certitude de passer une soirée sans attention, ou problématique, ou bruit lié à l'enfance. Et une certaine liberté de parole et d'action.
Une pote elle-même mère a fait une fête pour ses 40 ans. Elle a confié ses enfants, et elle a voulu une soirée sans enfant. Mais quel bonheur ! Personne à surveiller, pas de discours à restreindre, pas d'enfants à coucher, cadrer, nourrir. La liberté !
J'aime les enfants, je bosse avec, j'en ai faits, je les valorise beaucoup. Ça ne m'empêche pas de savourer les moments où les lieux où il n'y en a pas 🤣.
Clairement un EVJF, c'est pas le lieu ou l'ambiance pour un enfant, peut-être à part un nourrisson allaité qui va dormir et rien piger de la soirée si la mariée tient à avoir toutes ses BFF.
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Francesca
Bébétincelle
Bébétincelle

@kaliémis
On parle de lieux publics,pas de soirées privées de ce que j'ai compris. Ça fait quand même une grosse différence sur l'argumentation.
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Blasée
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Portnawak

@Francesca bien sûr que je ne suis pas pour interdire les enfants partout, par contre je ne vois pas pourquoi interdire quelques endroits où on peut aller en sachant qu'il n'y aura que des adultes. Il y a (avait ?) des Club Med et des croisières réservés aux adultes, voire aux célibataires, sans que ça gêne, pourquoi pas des bars, des restos ou des campings ? On parle quand même de moins d'un lieu sur 100 dans l'article que j'ai lu qui rapportait les propos de la ministre, c'est pas énorme. (Je viens de voir que c'est la haute commissaire à l'enfance et pas une ministre, mea culpa j'ai fait un raccourci)
Edit parce que je viens de me rappeler qu'il y a longtemps au Québec on n'avait pas pu entrer dans un bar parce que j'étais ado, les lieux servant de l'alcool étant interdit aux mineurs, je ne sais pas si c'est toujours comme ça mais ça ne nous avait pas choqués.

Je te donne un exemple vécu : on va au resto avec des potes et à une autre table il y a un couple avec un enfant qui court partout en criant à ses parents de le regarder. Les parents se contentent de dire coucou de loin pendant que les serveurs doivent éviter de trébucher sur le gamin qui passe en courant sur leur route. A aucun moment les parents ne se disent qu'un restaurant n'est pas une salle de jeu et que leur chérubin est gênant. 

Le vivre ensemble marche dans les deux sens. A partir du moment où certains parents estiment que leur enfant peut faire tout ce qu'iel veut partout, certains adultes devraient avoir le droit d'aller dans des endroits où iels ne les croiseront pas. C'est là que je rejoins ce que tu dis dans l'existence d'individus repliés sur leur façon d'être/ de faire/ de penser.
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Francesca
Bébétincelle
Bébétincelle

@Portnawak 
Les croisières pour célibataires, c'est comme la boîte de nuit à mon sens. Pas des lieux pour des enfants et en tant qu'ancienne serveuse, je suis consciente des problèmes qu'on peut rencontrer; Même si on en tire des conclusions différentes, il me semble qu'on est d'accord sur l'essentiel. Seulement, socialement, ça me paraît dangereux car ça fait un précédent juridique, que ça sera à mon avis détourné et que je pense que ça va bien dériver. 
 
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Blasée
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AcarusSiro

Hello,
Je comprends le besoin de calme mais je rejoins ce qui a déjà été dit, pour moi la ségrégation n'est pas la solution. À force de moins en moins croiser d'enfants ce qu'on va obtenir c'est qu'on les supportera encore moins.
Par ailleurs les enfants comprennent beaucoup de choses certes mais ils ne sont pas aussi rationnels qu'on le voudrait, ça leur est tout simplement physiologiquement impossible. Donc oui ilspeuvent ressentor de la peine de se savoir intentionnellement exclus (même en tant qu'adulte d'ailleurs ça peut être dur à encaisser), oui ils peuvent se rendre compte que crier et courir dérange autrui, non ils ne sont pas forcément capables de se contenir en permanence.
Les enfants existent, ils ne fonctionnent pas comme des adultes.
Ça ne me dit rien de revenir à une époque où on leur apprenait à ne prendre aucune place, et où on ne leur accordait de l'intérêt qu'à partir de "l'âge de raison".
Il existe déjà des lieux où les enfants ne sont pas, car tout le monde l'a intégré (lieux de loisirs nocturnes, généralement les bars, certains restaurants, ...). Entre l'école et les nuits / siestes, les enfants ne passent pas énormément de temps dans l'espace public, mais oui parfois il n'y a pas moyen de les éviter.
On est tous potentiellement le boulet de quelqu'un...
Ne pas me citer, merci :v:
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Armus

Je réponds à mes VDD @Francesca @AcarusSiro
Mais je crois qu’il y a un espace débat plus approprié que le défouloir ?


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Pardon je suis crevé il y a plus de fautes que d’hab et je suis sur tel donc c’est galère de tout corriger tout de suite :/
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Nuageuse

Pour moi, le souci vient des parents.
Je remarque qu'il y a de plus en plus de parents démissionnaires (je ne parle pas d'enfant qui ont un trouble) qui ne s'occupent pas de leur enfant, ne le recadrent pas quand il dépasse les limites.
Un enfant ressent le rejet, ça a été mon cas à 7 ans. J'ai été exclue de ma classe car trop différente.
Tout à l'heure à l'église un bébé a braillé, son père est sorti avec. C'est juste une responsabilité normale.
J'ai entendu des bébés pleurer dans l'espace public, j'en veux toujours aux parents qu'au bébé car il n'a que ce moyen de communication.
Je suis contre l'exclusion car le vivre ensemble c'est justement respecter les autres avec leur qualité et leur défaut.
On a vu ce que ça a donné avec la ségrégation des Noirs par exemple.
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Cariatide

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(Je viens de voir que le message comme quoi le défouloir n'est pas trop le lieu pour débattre, désolée je mets en spoil :ninja: )
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AcarusSiro

Ah oui on est sur le défouloir effectivement je ne l'avais plus en tête le temps d'écrire mon message ! Le but était d'échanger et pas forcément de te pousser à te justifier @Armus , désolée, et merci en tout cas pour ta réponse c'est intéressant ! :fleur:
Et clairement l'intolérance au bruit c'est qqchose qui me parle et je sais que c'est possible de vriller assez vite.
Bref je cesse de digresser !
Ne pas me citer, merci :v:
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yoruichi

je recentre le débat sur mes miches: 
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bref, je me suis sentie grave écoutée...
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nip33

@yoruichi
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Armus

@AcarusSiro pas de soucis, en plus c’est moi qui suis venu avec mon pavé HS en premier lieu ^^

@yoruichi
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Portnawak

@yoruichi
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yoruichi

merci @nip33 , @Armus et @Portnawak et les pat-pats

ca m'a grave énervée. ca va mieux maintenant, sauf pour la dysmorpho
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Kettricken

Portnawak a écrit : 31 mai 2025, 17:32 @Francesca bien sûr que je ne suis pas pour interdire les enfants partout, par contre je ne vois pas pourquoi interdire quelques endroits où on peut aller en sachant qu'il n'y aura que des adultes. Il y a (avait ?) des Club Med et des croisières réservés aux adultes, voire aux célibataires, sans que ça gêne, pourquoi pas des bars, des restos ou des campings ?
Ta question m'a fait réfléchir. Parce que c'est vrai que les croisières/soirées réservées aux célibataires ne me gênent pas. 
Et j'ai réalisé que c'est moins les restos/campings/hotels sans enfant qui m'embêtent que le discours très publique et que je trouve très bruyant (dans ma bulle d'écho en tous cas) sur ces lieux et sur les enfants dans les espaces publiques. Mes RS sont envahis de personnes réclamant ces espaces sans enfant. Et ces discours ont eu un GROS impact sur ce que je me suis autorisée à faire ou non à l'époque où mon fils avait moins de 5 ans, encore plus quand il était bébé. 
De base, je ne suis pas hyper motivée à aller au resto avec un bébé, pour moi c'est un lieu où j'aime discuter entre adultes. Mais il y a des moments où c'est le + commode, comme en vacances. .Et je me suis déjà beaucoup compliqué la vie pour ne pas y aller, et surtout je me suis énormément stressée en y allant, de peur d'incommoder les gens. A moins qu'il n'y ait que des tables avec plein de gamins (ou une table avec des gamins mal élevés qui allaient prendre tout le blame sur eux  :shifty: ), j'étais hyper stressée au lieu de passer un bon moment.
Et aussi j'étais une moins bonne mère car mon but 1er était de limiter les nuisances. Or je connais mon fils et les solutions qui "montrent" aux autres que je ne suis pas laxiste ne sont pas nécessairement les + efficaces (elles l'étaient dans l'instant, pas sur le "long-terme" correspondant à l'ensemble du repas).
Et je précise que mon fils n'était pas particulièrement difficile, et qu'on ne se contentait pas de dire "shhh" sans l'occuper (j'ai déjà passé les 30min à attendre l'arrivée du repas à lui raconter Blanche-Neige avec énormément de détails et d'expressivité). Simplement à 3 ans, ben oui il avait parfois du mal à tenir assis 1h, à ne pas avoir d'éclats de voix ou à ne pas s'énerver/s'impatienter une fois ou deux.

Bref dans mon cas, ces discours (+ que ces lieux) ont effectivement contribués à m'éloigner de l'espace public pendant tout un temps, et à m'y faire me sentir mal-venue. 
 
"There is a crack in everything, that's how the light gets in" (Cohen)
"Hate is alway foolish, love is always wise" (the Doctor)
 
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Agnies
Localisation : Belgique
Pronoms : elle

Je rebondis sur le sentiment de rejet ressenti par l'enfant s'il n'est pas accepté dans un restaurant, hôtel, etc. Je suppose qu'on n'est évidemment pas tous semblables mais perso, je détestais aller au restaurant ou tous ces lieux publics présentés quand j'étais enfant.
Je détestais vraiment aller au restaurant par exemple. Mes parents adoraient ça alors que moi, ça me faisait une soirée où je n'allais pas pouvoir jouer car j'allais aller directement au lit en rentrant après une soirée passée assise dans un lieu qui ne m'intéressait pas.
Je ne suis pas vraiment certaine que beaucoup d'enfants soient en demande d'aller dans ce genre de lieu avec une ambiance un peu plus chic et se sentent mal s'ils s'y font refuser. Perso, j'aurais été ravie  :yawn:
Pareil pour les soirées entre adultes avec alcool, et cie. Je m'ennuyais comme un rat mort et j'attendais juste avec impatience que ce soit fini. Quelle bénédiction quand j'ai eu l'âge de pouvoir rester à la maison toute seule, j'aurais vraiment préféré que mes parents prennent une babysitter.  :sweatdrop:
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Soulsight
Localisation : A côté de sa hache

J'apporte un léger contrepoids : enfant, j'adorais aller au restaurant ! Bon j'étais une enfant "sage", tout à fait capable de rester à table quand on était au restaurant en vacances, c'était souvent là où on y allait sans autre enfant que moi ou mon frère, et j'adorais déjà découvrir des nouvelles saveurs que celles préparées par ma maman. Quand il s'agissait de grande tablée entre amis, j'avoue que c'était plus long, plus difficile à endurer... Et donc, que faisions-nous ? On sortait de table évidemment :cretin:
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Mais du même avis que @Agnies , il y a bon nombre de soirées où les adultes nous ignoraient, qu'on s'ennuyait, qu'ils ne voulaient pas rentrer parce qu'il fallait rentabiliser la soirée, et c'était plus proche de l'enfer que de la soirée amusante avec des nouveaux amis temporaires. Il y a des soirées que j'aurais aimé ne jamais avoir connu, pas parce que c'était TW, mais parce que c'était nul. J'aurais préféré être ailleurs comme dans mon lit, parce que je n'y avais pas ma place. Nous étions les satellites obligatoires de mes parents, et c'était souvent soit d'un ennui mortel, soit d'un enfer pur et simple. 
Par conséquent, questionner la légitimité d'imposer les uns aux autres, je pense que c'est un pas en avant. Sujet clivant, certes, je pense que si un enfant s'amuse, un adulte meurt intérieurement. Si un adulte s'amuse, un enfant meurt intérieurement. Que les soirées entredeux ne sont pas si courantes que ça.
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Kettricken

@Soulsight clairement pour nous, les soirées entre-deux, ce sont les soirées avec des amis, dans un lieu privé (pas resto donc) et avec des enfants du même âge. Chaque année on fait un we dans un chalet avec 4-5 couples/célib, la plupart ayant des enfants actuellement entre 1 et 6 ans, et on ne voit pour ainsi dire pas les grands du we : ils jouent (dans un lieu sécurisé) pendant que les adultes s'éclatent de leur côté.

Perso je ne suis jamais allée enfant au resto, excepté en vacances. Mais j'avais une amie qui était souvent emmenée par ses parents. Enfant unique, elle coloriait et finissait souvent endormie sous la table  :yawn: Elle dit en avoir gardé de chouettes souvenir
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"Hate is alway foolish, love is always wise" (the Doctor)
 
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