L'ambivalence est signe de bonne santé mentale je me dis. Ne pas se poser de question ce serait vraiment bizarre...

@Arya_13

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@Arya_13 concernant ton amie

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Merci bcp bcp pour les réponses, vous me rassurez !

Et je risque pas de dire que c'est que du bonheur, ce serait vachement hypocrite vu que moi j'en veux pas !

Et ça me paraît logique de pas lui dire non plus "ben c'est ton choix assume" c'est hyper violent !

@Arya_13 CCF c'est conseiller/ère conjugal·e et familial·e, je ne sais pas si il existe un équivalent suisse mais y a peut-être moins d'appréhension à consulter ce genre de pro qui réorientera vers une personne + spécialisée si nécessaire que passer direct par un suivi psy. Et je plussoie du coup aussi médecins et SF qui restent dans le même esprit et doivent croiser tous les jours des personnes enceintes qui se posent les même questions. Déjà juste pouvoir en parler sans jugement ça soulage même si c'est pas avec des spécialistes.

Ça me fait penser à un truc, je ne sais plus du tout où j'avais lu ça mais c'est tout à fait fréquent, normal et sain d'imaginer des trucs potentiellement glauques qui pourrait arriver aux gosses, ça permettait de confronter notre cerveau à ces risques, s'y préparer et les éviter (si quelqu'un·e retrouve ça). Genre depuis quelques temps je peux pas m'empêcher d'imaginer mes élèves trébuchant dans les escaliers quand je vois un lacet défait. C'est pas rassurant mais ça m'oblige à être vigilante.

@Aesma Ahaaa merci
Je sais pas si ça existe en suisse, j'ai jamais entendu parler...

@Aesma Je pense que tu parles des phobies d'impulsion.
Je crois que selon la définition stricte, c'est quand on se voit en train de faire du mal "volontairement", à son enfant si on parle de celles du post partum. C'est très violent à vivre, et encore plus si on n'en a jamais entendu parler avant :

TW violences de tous types

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Depuis que je suis sur Rockie puis le Terrier, le sujet est venu quelques fois sur le tapis dans les topics parentalité : à chaque fois ça a occasionné beaucoup de réactions et de "ah bon, mais moi aussi j'ai ça, alors je ne suis pas seul.e et complètement dingo ".
A celleux qui nous lisent : si ça devient trop handicapant dans votre vie et/ou pour l'attachement à votre enfant, il ne faut pas hésiter à aller en parler avec un pro  Vous n'êtes pas fou/folle et ça se soigne. 

@Olympe Merci pour l'explication ! C'est encore pire que ce dont je me souvenais !

Très intéressant vos discussions & témoignages sur les hésitations qu'on peut avoir avant ou pendant le processus de parentalité, on en parle si peu !

Rien à voir, mais question pour les CF : comment vous avez vécu d'éventuelles annonces de grossesse de la part d'amis (anciennement donc) CF ? 
(Oui je m'apprête à retourner ma veste :yawn:...et j'ai beaucoup d'amis CF )

@Lemon le cas ne s'est pas (encore ?) présenté pour moi, le plus proche étant cette amie qui était plutôt indécise que CF, ça m'a fait un pincement au cœur pcq je me sens très seule à ne pas avoir d'enfant dans notre entourage, mais après j'ai vite été contente pour elle

@Lemon ça ne m'est pas arrivé non plus, mais si c'est une amie proche je pense que je préférerais qu'elle m'annonce avoir changé d'avis avant l'annonce de grossesse, parce que déjà si je suis pas au courant que c'est voulu je risque de répondre genre "merde, de combien, c'est pas trop tard?" Et ensuite parce que forcément il y a un peu de "déception", l'impression de se sentir abandonnée (moi j'en ai pas tant que ça des copines CF!) donc je préférerai séparer les deux annonces et pouvoir digérer ça d'abord et me réjouir pour elle sans ambiguïté à celle de la grossesse

@Arya_13 Je comprends ta réaction, merci pour ta réponse ! Je te souhaite de trouver des potes CF pour te sentir moins seule 

@Onirinaute Ca parait tout à fait logique et respectueux de faire ainsi en deux étapes. Pour l'instant j'ai juste partagé mon cheminement mon amie la plus proche qui est "CF depuis toujours, mais qui se questionne car la trentaine d'oblige à te questionner ", mais pas forcément avec mes autres copines. Je suis assez pudique : le désir d'enfant est un sujet si intime et personnel que j'ai eu du mal à en parler, et c'est assez nouveau au final donc je l'ai gardé pour moi en attendant de voir ce que ça donnait. A voir si je trouve comment aborder le sujet. Je crois qu'une partie de moi n'a pas envie de se justifier... (mais je me dit que je dois bien cette discussion à mes potes ).

@Asphodel 

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Edité

Comme pour tout le reste, certaines personnes ne craignent pas, les autres se font violence au début et s'habituent et les derniers ne s'habituent jamais.

Je vais faire un comparatif avec mon chat. Je n'ai aucune passion pour le nettoyage de litière et l'odeur nauséabonde qu'il peut s'en dégager. C'est d'ailleurs du fait de cette odeur désagréable que je sais quand il faut que je nettoie le bazar (team princesse qui n'enterre pas ses cacas ). De manière générale on s'habitue, on adopte des techniques pour rendre ça gérable etc. Mais même avec ça y a des moments où ça paraît insoutenable (coucou la diarrhée qui pique la narine)

Sauf que. Faut bien s'en occuper, si on le fait pas qui d'autre le fera ? Et si personne ça s'appelle de la maltraitance. On ne peut pas laisser un enfant (ou un chat) dans son caca. C'est tout. Y a pas de questions de ça me dégoûte, beurk. C'est la responsabilité de l'adulte (ou humain).

Donc à moins d'avoir une autre personne pour s'en charger - souvent une femme, maman, nounou pour les + riches - cette question ne se pose pas. Et si ça te dégoute tu auras peut-être tendance à insister + que de raisons sur les progrès acquis pour la propreté que dans d'autres domaines.

"Iel a dit Papa !!" "Ah cool.
"Iel a fait sur le pot" Champiooooooooooon·ne

@Merlu De mon coté ça a été beaucoup plus facile que je ne le pensais. (Et en plus au final c'est pas très long comme tâche si on est bien équipé)

Je me rend compte que c'était le cas de toute les difficultés que j'avais anticipées : excréments, vomis, reflux, réveils la nuit,...

A l'inverse le plus dur c'est des trucs dont je pensais intuitivement qu'ils passeraient tout seul : les jeux ensemble, les histoires du soir, discuter avec lui,... parce que ça ne les gène pas de faire 50 fois d'affiler le même jeux, lire 50 fois de suite la même histoire, ou d'avoir 50 fois la même conversation/blagues,...

Après j'ai aussi travaillé dans des exploitations agricoles et si le caca d'humain est plus difficile pour moi à supporter que la bouse de vache, c'est plus facile que l'odeur de la crotte de cochon. Et sur les chantiers et dans les ateliers, je suis parfois confronté à des trucs qui sentent très mauvais.

@Merlu Pour avoir enseigné en maternelle où j'avais envie de vomir à chaque change/mouchage etc, j'appréhendais beaucoup. Mon mari lui avait été infirmier donc il appréhendait moins les cacas de bébé que ceux des personnes âgées en ephad! Et en fait avec ton enfant tu fais et c'est tout, il y a comme une distance. Tu en viens même à rire s'il y a un caca explosif et que t'en as plein les cheveux. Même si avouons-le, c'est cool quand ils deviennent continents!

@Merlu
Et pour compléter ce qui a déjà été dit : pour te représenter le truc, tu peux te dire que finalement, le caca de son bébé, on le considère (pas consciemment) un peu comme le sien. Et tu ne vomis pas à chaque fois que tu vas aux toilettes…
En tout cas moi j’appréhendais beaucoup, et après les 2-3 premiers changes, au final, je pense que je me suis « approprié » le caca de mes enfants. Je ne me le formule qu’aujourd’hui du fait de ta question, mais je pense que c’est ce qui fait qu’on n’est pas dégoûté.

@Merlu de base je suis scatophobe. Mon propre caca me dégoute assez (poke @Sylvie ). Mais finalement, ca a été très facile. En partie parce que les cacas de bébés allaités sentent souvent pas mauvais. Ceux de mon fils sentaient le sucre (les pains au lait pour être précise) en fait 
Bon après ça a changé mais je me suis super facilement habituée.  Je trouve ça un poil plus dur de lui essuyer les fesses maintenant qu'il va aux toilettes mais ça passe.

Clairement, quand je lis des parents dire "ohlala je ne pourrais pas retourner dans les couches", ça me rend perplexe car pour moi, les couches, c'est vraiment pas un aspect difficile de la parentalité.
Parlons plutôt du manque de sommeil quand ton fils fait ses nuits à 3 ans et demi. Et du manque d'autonomie quand tu as un modèle super koala 

@Kettricken
ah pareil ici pour les couches, je comprends pas trop, pour moi c'est vraiment pas le truc galère en fait. au total on aura probablement 6-7 ans de couches car on en a fait 3 avec 2 ans d'écart à chaque fois mais c'est vraiment pas ce qui nous pose une difficulté.