la douleur, le deuil infaisable, la peine
Posté : 03 août 2021, 23:13
Hello,
je ne sais pas si un jour quelqu'un d'autre que moi viendra ici déposer ses larmes mais ce soir j'en ai terriblement besoin, alors je crée un topic que j'alimenterais peut être seule.
Ca fait trois ans que je sais qu'il n'y a quasiment aucun chance que j'ai un enfant (on le sent bien là le deuil pas fait du tout avec la phrase alambiquée qui ne veut pas dire exactement "que je sais que je n'aurais pas d'enfant" parce que il y a des jours ou cette phrase est tout bonnement insupportable)... je croyais que j'en avais fait le deuil mais non, un séance avec une psy a qui j'ai décidé de ne pas mentir (oui jusque là il y a des choses sur lesquelles je mentais à mes psy... me demander pas pourquoi, je ne le sais pas mais je suis a peu prêt sur que des psy y ont réfléchi eux, parce que je suis surement pas la seule) et une photo de moi petite pour que je fonde en larme... j'étais un beau bébé, le mien m'aurait peut être ressemblé.
J'ai accumulé à mes cotés en 3 ans toutes les choses que je peux faire parce que je n'ai pas d'enfants, toutes les choses que je ne suis pas obligée de faire aussi. J'ai ouvert les yeux sur la maternité, sans être mère, juste curieuse, en écoutant les discours des femmes courageuses qui osent parler des moments difficiles, des regrets... je crois que je comprends mieux ce à quoi j'ai échappé mais ça ne change rien, régulièrement, un bouffé d'amour pour un enfant qui n'existe pas apparait en moi et se transforme en une peine incontrôlable sanglotante...
On pourra parler si certain.e.s le veulent du soulagement qu'est parfois le fait d'être childless (ce n'est pas parce qu'on a pas choisi, que parfois on est pas soulagé... dans la vie les choses ne sont jamais binaires ) mais ici c'est le topic pour la peine, celle que peut être on sera quelques unes à comprendre et a accueillir
je ne sais pas si un jour quelqu'un d'autre que moi viendra ici déposer ses larmes mais ce soir j'en ai terriblement besoin, alors je crée un topic que j'alimenterais peut être seule.
Ca fait trois ans que je sais qu'il n'y a quasiment aucun chance que j'ai un enfant (on le sent bien là le deuil pas fait du tout avec la phrase alambiquée qui ne veut pas dire exactement "que je sais que je n'aurais pas d'enfant" parce que il y a des jours ou cette phrase est tout bonnement insupportable)... je croyais que j'en avais fait le deuil mais non, un séance avec une psy a qui j'ai décidé de ne pas mentir (oui jusque là il y a des choses sur lesquelles je mentais à mes psy... me demander pas pourquoi, je ne le sais pas mais je suis a peu prêt sur que des psy y ont réfléchi eux, parce que je suis surement pas la seule) et une photo de moi petite pour que je fonde en larme... j'étais un beau bébé, le mien m'aurait peut être ressemblé.
J'ai accumulé à mes cotés en 3 ans toutes les choses que je peux faire parce que je n'ai pas d'enfants, toutes les choses que je ne suis pas obligée de faire aussi. J'ai ouvert les yeux sur la maternité, sans être mère, juste curieuse, en écoutant les discours des femmes courageuses qui osent parler des moments difficiles, des regrets... je crois que je comprends mieux ce à quoi j'ai échappé mais ça ne change rien, régulièrement, un bouffé d'amour pour un enfant qui n'existe pas apparait en moi et se transforme en une peine incontrôlable sanglotante...
On pourra parler si certain.e.s le veulent du soulagement qu'est parfois le fait d'être childless (ce n'est pas parce qu'on a pas choisi, que parfois on est pas soulagé... dans la vie les choses ne sont jamais binaires ) mais ici c'est le topic pour la peine, celle que peut être on sera quelques unes à comprendre et a accueillir