Interrogation sur le désir d'enfant

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Jacqueline

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Juste__Maya

@Epineuse Je partage ton avis aussi sur l'écologie, le monde dans lequel vont vivre nos enfants potentiels. J'entends l'argument "il faut que les écolos fassent des enfants mais j'ai du mal à imaginer ces enfants s'épanouir dans le monde qu'on leur laisse.. J'entends aussi @Aesma quand elle dit que à quoi bon vivre dans un monde dans lequel on ne croit pas mais moi comme toi (Epineuse) j'ai du mal à passer autre. Je suis ravie pour mes amis qui arrive sincèrement mais moi ça m'angoisse. Je suis incapable de me projeter dans un monde à plus 2°C (5°C :panicpea: ) alors des enfants..
J'ai aussi peur de cette sensation de laisser pour compte. Parce qu'en France tout est fait pour les familles et je le vois au quotidien : au boulot, quand je paie mes impôts  :goth:, le statut de en couple sans enfant c'est un sous statut ! On a pas le droit de poser ces congés quand on veut, d'être juste fatigué ou de pas s'en sortir avec la gestion du boulot et le l'intendance parce qu'avec un enfant c'est pire et si des familles y arrive tout le monde peut le faire. 
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Sylvie

@Iscambe
Juste pour répondre au point « raisons égoïstes » : je pense que la très grande majorité des gens font des enfants pour des raisons égoïstes ! En fait je n’arrive même pas à imaginer des raisons purement altruistes… il y a toujours un fond d’égoïsme quand on fait un enfant, il n’y a pas à culpabiliser par rapport à ça ! (Après si tu penses que ce n’est pas le bon moment, c’est autre chose, mais si vous avez tous les 2 envie d’un 2e enfant, je ne pense pas qu’il faille absolument trouver une justification « non égoïste » pour se lancer). :fleur:
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J'ai subi un test ultime pour savoir si j'ai vraiment envie d'un deuxième enfant ou pas. Le genre de test qui ne te trahit pas. Le genre de test qui ne laisse pas de place au doute. J'ai nommé : la méga giga extra grosse crise de nerf du premier enfant :yawn: . Certes, ma fille a 7 ans, mais quand je vois le type de crise qu'elle est encore capable de me taper parfois, c'est digne d'un terrible two (pour les néophytes : la crise d'adolescence des enfants d'environ 2 ans). En fait, depuis qu'elle a 2 ans, elle est en crise d'adolescence, avec des périodes plus ou moins calmes, plus ou moins pénibles. Et ce soir, MON DIEU, c'était la fête !
Eh ben... au milieu des hurlements, avec un mal de crâne, un mal de dos, la fatigue, je me suis demandée : "est-ce que tu te verrais gérer un bébé en plein milieu d'une crise pareille de la grande ? Est-ce que tu te vois en gérer deux en pleine crise, en même temps ? Est-ce que tu te vois alterner les périodes de crise des deux sans répit ?" Et direct, sans hésitation, je me suis répondu oui.
Pansement ou pas, putain, ce deuxième je le veux vraiment  :oo:
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Aesma
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@Juste__Maya J'avais oublié dans mon dernier message mais récemment je suis tombée sur cette BD de bobika qui aborde la vasectomie et raconte qu'elle était pratiquée par des anarchistes dans les années 20 car ils ne voulaient pas repeupler la France suite à la 1e guerre mondiale et surtout ne voulaient pas que leurs enfants servent de chairs à canon dans le prochain conflit planétaire (et ma foi ils ont probablement eu raison)
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@Margot 
J'ai l'impression de partir dans tous les sens, en vérité. Un coup je suis très rationnelle, l'instant d'après je perds les pédales. Je prévois des choses et j'essaie d'avoir une ligne de conduite, puis ensuite j'ai envie de tout envoyer valser et de faire un bébé maintenant... Parfois je suis sûre de le vouloir, et puis après je me dis qu'en fait c'est parce que le reste de ma vie ne me satisfait pas. Enfin bon... dès que les émotions sont en jeu, forcément ce n'est pas très linéaire...
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Compote

Bon je me sens con.
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Sew'
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Hello à tous.tes! 

Tout d'abord, un immense merci pour ce topic! Je suis heureuse de tomber dessus! C'est un sujet dont j'avais eu envie de parler sur le Discord, mais n'ayant pas trouvé de salon adéquat, j'avais renoncé à l'idée. De plus, je suis actuellement la seule de mon entourage à me poser des questions, donc je me sentais isolée et j'avais un peu peur de venir ouvrir le débat sur le Discord ou ici. Bref, je suis complètement rassurée de voir que nous sommes plusieur.e.s à nous interroger et à réfléchir là-dessus.  :coeur:

Personnellement, j'ai toujours cru que j'aurai des enfants un jour et que c'était évident. Comme d'autres l'ont déjà posté plus haut, j'étais très influencée par le schéma : couple-mariage-maison-bébé. (A noter que même si j'étais à fond dedans, je n'ai jamais eu aucun problème avec mes proches se déclarant childfree, partant du principe que chacun.e fait ce qu'iel veut.) J'ai vraiment commencé à remettre ce principe en question au cours de mes différentes lectures/écoutes de contenus féministes. Je me suis rendue compte de la part d'injonction sociale vraiment importante qu'il y avait dans ce que je pensais être mon choix. Injonction qui m'est apparue d'autant plus forte que je me suis mariée récemment et que c'est clairement la question que l'on m'a presque systématiquement posée après les félicitations. (Si j'avais su, j'aurais mis un cochon tirelire dans un coin et demandé de l'argent à chaque fois qu'on me la posait!)

Bref, je suis dans une phase de réflexion sur le sujet où j'essaie de comprendre comment différencier cette injonction sociale de ce qui me fait vraiment envie. J'ai essayé de trouver des réponses dans la littérature féministe, mais j'ai l'impression qu'elle s'est surtout concentrée sur la force qu'a cette injonction sur les personnes disposant d'un utérus, et sur lever le voile sur le tabou du regret d'avoir un enfant. A l'exception de "Mamas" de Lili Sohn que je n'ai pas encore lu, je n'ai pas trouvé d'auteur.rice s'étant penché.e sur cet aspect-là de la question. (Note: si jamais vous avez des titres à me conseiller sur ce sujet, n'hésitez pas, je dévore tout!)

De l'autre côté, j'en ai parlé à mes proches qui ont eu des réactions multiples, allant de la compréhension et du soutien à l'incompréhension la plus totale. De plus, j'ai constaté que tous.tes. celleux à qui j'en ai parlé ne se sont jamais posé la question. A nouveau, comme certain.e.s l'ont écrit dans ce topic, pour mes proches avoir un enfant ou non a toujours relevé de l'évidence et venir réfléchir là-dessus à l'air d'être soit un non-sens, soit très ou trop confrontant (peut-être justement par rapport à cette injonction sociale).  :neutral: 

A mes tentatives de démêler l'injonction sociale de mes envies ou non-envies d'enfants, viennent s'ajouter deux points qui quelque part me tendent encore plus. D'une part, Mr Sew' a dix-sept ans de plus que moi. Même s'il respecte le fait que je suis en train de réfléchir au sujet, je sais qu'il adore les enfants et qu'il en a envie. Sans compter le nombre de personnes qui me répètent à longueur de temps qu'il sera un papa formidable vu qu'il est déjà un tonton formidable. J'ai peur que si je tarde trop à réfléchir, qu'il soit trop vieux, que le bon moment soit passé pour lui et que quelque part, il ait plus envie de profiter de sa vie à partir d'un certain âge que d'élever des enfants. 

D'autre part, j'ai super peur du regret d'avoir eu des enfants. J'ai horriblement peur de finalement céder à cette injonction et de me rendre compte que non, ce n'est pas ce que je voulais et de faire souffrir inconsciemment un être humain qui ne m'a rien demandé. Ca me terrorise. De plus, vient s'ajouter à cette peur le fait que la société n'aide vraiment pas les mères qui se prennent toute la charge mentale et émotionnelle en plus. (Note: je sais qu'il existe plusieurs types de parentalités, mais étant en couple marié hétérosexuel, je sais que c'est cet aspect-là qui a le plus de chances de me tomber dessus.) Je suis effrayée à l'idée que toute la charge vienne s'ajouter en plus au potentiel regret que je pourrais avoir et pèse encore plus sur cet être humain. 

En conclusion, j'ai envie de dire que je suis jalouse. Je suis jalouse de ces gens qui savent ou plutôt, du fait qu'iels savent. Et ça me rassure de voir que je ne suis pas seule. Je sais bien qu'en postant ici, je ne trouverai pas LA réponse universelle qui me permettra de trancher sans hésitation aucune. Mais je serai ravie de pouvoir échanger, partager et discuter dans la bienveillance.  :happy:

Voilà, voilà... Désolée si j'ai l'air très décousue. J'ai essayé d'être la plus concrète possible même si j'ai beaucoup écrit. x') Merci de m'avoir lue jusqu'au bout et surtout, surtout, prenez soin de vous et de celleux que vous aimez. A bientôt. 
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Arya_13

@Sew' Je me reconnais bcp dans ce que tu dis :) notamment sur le fait que tout le monde autour de toi voit la chose comme une évidence dans un sens ou dans l"autre et que personne ne se pose autant de questions que toi. Et aussi que t'avais tjs pensé avoir des enfants mais pas vrmt réfléchi jusqu'à ce que tu t'y intéresses par le biais du féminisme.

Après ce qui est dur c'est que ça reste très très personnel. J'en avais parlé à ma psy et elle m'avait essentiellement dit qu'il fallait que je me concentre sur ce que je ressens au fond de moi (oui c' est pas d'une aide incroyable ^^), en gros elle m'avait dit "il ne faut pas faire des enfants pour faire plaisir à votre mère, mais il ne faut pas pas en faire pour faire plaisir à votre copain". Pcq moi dans l'équation mon mec est sûr qu'il en veut pas, ce qui évidemment influence aussi un peu les choses..

Du coup en y réfléchissant (bcp et longtemps), je me suis rendu compte que toutes les raisons pour lesquelles j'en voulais étaient un peu abstraites, et un peu pour le rôle social aussi, et que je me projetait pas du tout dans un quotidien avec des enfants. Et aussi tout simplement que l'envie viscérale dont les gens parlent... Bah je l'ai pas. Et du coup j'ai un peu fait la paix avec l'idée de ne pas en avoir. J'ai encore peur de changer d'avis et de regretter, que ça me tombe dessus, de devoir quitter mon mec pour ça... Mais en tout cas pour l'instant j'ai pas envie. Et je me dis que ma vie sera qd même bcp plus simple même si j'ai un petit regret de me dire "comment ça aurait été si" que d'avoir des enfants et de mal le vivre.

Je sais pas du tout si ça t'aide tout ce que je raconte et je veux pas influencer qui que ce soit, c'est juste les conclusions auxquelles moi je suis arrivée , mais je me dis qu'entendre des avis différents c'est tjs bien :)
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Kettricken

@Sew' Je me suis torturée des mois au sujet de cette question. J'avais 32 ans. Jusqu'à mes 26-27 ans, j'avais toujours crié "des enfants ? Jamais!". Puis pendant 5 ans, j'avais été moins catégorique et simplement dit que je n'en avais pas envie. Et voilà que soudain M. Kettricken me demandait ce que je voulais, lui pouvant être heureux avec ou sans enfant mais ne voulant pas attendre trop si on décidait d'en avoir.
Et dans mon entourage, peu de gens se posaient la question (à l'époque): il y avait ceux qui savaient qu'ils en auraient, ceux qui savaient qui n'en auraient pas (la majorité) et ceux qui verraient bien ce que la vie leur réserve. Que moi à me torturer comme ça.
Donc déjà, bcp de compassion

Personnellement, j'ai compris que je ne voulais pas d'enfant en partie par résistance à la norme. Je vis la vie la plus dans la norme qui soit (cis-hétéro en relation monogame) mais j'ai toujours eu très peur des injonctions à la normativité. Ca m'a fait d'ailleurs fait fuir pendant longtemps les relations de couple.
Une autre partie de mes résistances venaient de la peur d'un choix définitif (mais ne pas avoir d'enfant deviendrait aussi un jour un choix définitif) et de la peur tout court.
Personnellement, pour une fois, moi qui suis très prudente et vite effrayée, j'ai eu finalement envie de faire un saut dans le vide et de ne pas me laisser guider par la peur.
J'ai aussi beaucoup réfléchi à la notion de regret et j'ai réalisé que quelque soit mon choix, il y aurait certainement des moments où je le regretterai mais que ça ne serait pas grave( sauf si c'est un regret intense et permanent)
Donc j'ai choisi d'avoir un enfant. Et la douleur qu'a engendré mon parcours d'infertilité m'a confirmé que c'étiat le bon choix pour moi

Donc voilà, c'est un parcours qui m'est propre, il est tout différent de celui de @Arya_13 qui pointe quelque chose de très vrai : quand on hésite, la situation dans laquelle on est (par exemple en couple avec qlq qui veut/ne veut pas être parent) peut être déterminant.

Je me suis permis de te répondre en me disant que la lecture de différents parcours peut t'aider à pointer des éléments de questionnements chez toi et faire la part des choses entre ce que tu veux vraiment ou pas (donc tout comme la conclusion de @Arya_13 )
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Arya_13

@Kettricken Parcours vraiment inverse pour le coup :) mais c'est super que tu aies trouvé ce que tu veux et qui te rend heureuse :).
Et c'est vrai que les injonctions changent pas mal selon le milieu dans lequel on est.

Perso j'ai un peu les pieds à 2 endroits, dans un milieu où tt le monde en veut/en a et un où personne en veut et limite c'est mal vu... C'est parfois assez perturbant ^^
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Aesma
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Sew' a écrit : mar. 30 nov. 12:08 Si j'avais su, j'aurais mis un cochon tirelire dans un coin et demandé de l'argent à chaque fois qu'on me la posait!
J'aime beaucoup l'idée ! Je pense que c'est un concept à reprendre !
Sew' a écrit : mar. 30 nov. 12:08 Sans compter le nombre de personnes qui me répètent à longueur de temps qu'il sera un papa formidable vu qu'il est déjà un tonton formidable.
Alors ça par contre ça me parait être un argument complètement pété. Premièrement "papa formidable" c'est pas un standard bien élevé, deuxièmement "tonton formidable" c'est également HYPER éloigné d'un papa formidable. Tu peux être 100% CF et être le ou la meilleure tante de la planète entière, être plein d'entrain et faire 1000 trucs avec ton petit neveu ou ta petite nièce c'est super facile parce que.... le soir tu rends le môme à ses parents, la responsabilité tu l'as pas, tu peux être trop sympa parce que "avec tonton on mange plein de bonbons alors qu'on a pas le droit à la maison" etc.

D'ailleurs sur cette histoire de "papa formidable" je suis en pleine réflexion là-dessus. Je suis persuadée que je ferais un super papa et une mère vaguement dysfonctionnelle : j’emmènerais l'enfant à l'école tous les matins mais si iel braille sur le trajet ben ça me dérangera pas de lui remettre dans la bouche une tétine tombée par terre ou læ coller devant un dessin-animé sur mon portable (chose qu'on ne reprocherait à aucun papa parce que déjà il s'occupe de l'enfant, incroyable ! Mais de la part d'une maman c'est de la maltraitance, appelons l'ASE), j'aurais 100% la flemme de faire de la purée maison mais iel aura droit à une histoire tous les soirs avant d'aller au lit, y a grave moyen que j'oublie d'emmener l'enfant faire ses rappels de vaccin ou de donner la photocopie du carnet de santé à la crèche mais j'ai un master en bobologie (et même que j'ai des pansements rigolos qui sont beaucoup + efficaces que les beiges moches et non inclusifs) etc etc. Et perso ça m'irait très bien.

Pour l'histoire du regret, d'un coté je pense qu'il est plus simple de vivre avec le regret de ne pas en avoir eu par choix (c'est une autre histoire pour les childless) que de vivre avec un enfant sans s'épanouir dans la parentalité. De l'autre, on avait eu un témoignage sur Rockie qui a été republié sur Madz d'une maman qui n'aimait pas l'être mais aimait sa fille. Elle en avait marre au quotidien tout en ayant un profond attachement pour sa fille qui ne souffrait pas de la situation, elle était revenue sur ce témoignage un peu + tard en disant également que ça allait mieux avec le temps (on peut adorer le stade nourrisson puis détester la période petite enfance, être + à l'aise avec un enfant de primaire et de nouveau péter un câble à l'adolescence etc) L'avantage et le désavantage d'un·e gosse, c'est qu'iel est perpétuellement en évolution et chaque période ne dure qu'un temps, des fois ça passe vite, des fois c'est long. Je découvre qu'il y a également le compte insta le_regret_maternel qui pourrait t'intéresser (par contre gaffe aux TW)

(Ceci est un post décousu aussi)
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