Interrogation sur le désir d'enfant

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Compote

Le titre n'est pas très fun mais je savais pas quoi mettre.
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Venez donc vous épancher sur vos incertitudes concernant la poursuite ou non de votre lignée familiale.
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Jacqueline

Coucou ! Merci pour la création de ce topic 🤓 j'inaugure alors... hé bien de mon côté pour faire simple j'ai 30 ans, en couple depuis 6 ans, et mon mec m'a balancé l'été dernier à un apéro fort arrosé qu'il était prêt à faire un enfant. Moi je n'étais pas sûre d'en vouloir, ça a toujours été une grande interrogation (voire prise de tête) pour moi... peu de gens ont des enfants autour de moi, ce n'est vraiment pas la norme d'en faire comme ça, "automatiquement". Bref, je crois que maintenant je commence à en avoir envie... Ça me fait bizarre d'écrire ça. Comme si j'avouais un truc un peu tabou. On en a reparlé un peu il y a quelques mois avec mon mec qui est un peu revenu sur ses grandes déclarations, à dire qu'il se voyait en avoir dans les années à venir mais pas forcément là maintenant tout de suite. Moi j'ai peur que faire un enfant dans ce monde de fou soit de la folie, que l'humanité n'a pas besoin d'une personne en plus, que la terre n'a pas besoin qu'on continue à se reproduire, que j'aime énormément ma vie aujourd'hui, qu'un enfant viendrait tout chambouler et que peut être que je n'aimerais pas ça, que je suis quelqu'un qui est vite fatiguée et qui a besoin d'une bonne dose de sommeil, que quand t'as un enfant il te prend énormément d'énergie et de temps, et si je regrettais le temps où je pouvais dormir 8h non stop, sortir courir le matin, aller au ciné l'aprem ou juste m'ecrouler avec un bon bouquin ?
D'un côté je me dis aussi que mon mec serait le meilleur père ever, et ça me fait envie de le voir dans ce rôle.
Bref je suis un peu perdue sur mon désir d'enfant, même si plus le temps passe plus j'ai l'impression que je penche du côté "oui j'aurais un enfant un jour" de la force.

Je suis curieuse de lire vos témoignages, ne me laissez pas seule !! 😁
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Arya_13

C'est un sujet compliqué...

@Jacqueline je suis pas sûre de pouvoir t'aider du tout pcq j'ai vrmt fait le chemin inverse de toi dans ma tête ^^
J'ai 31 ans. Je viens d'un milieu où presque tt le monde a des enfants et c'est très valorisé, je me suis tjs dit que j'en aurais. Mais au fond c'est jamais qqch qui m'attirait bcp, je voyais surtout les contraintes et la phase difficile de la petite enfance, et le côté chouette que j'imaginais restait très vague, je butais dès que j'essayais d'imaginer des moments où des activités concrètes.
Et puis je me suis mise avec mon compagnon actuel il y a 3 ans, et lui a été très clair dès le départ qu'il est sûr de pas en vouloir. Et ça m'a mis un coup au début mais aussi forcée à réfléchir à ce que moi je voulais. Et au final j'ai eu un peu la révélation de "c'est un vrai choix de ne pas en avoir et ça peut être super comme vie", c'est bête mais je n'avais jamais vrmt envisagé cette option, je me sentais un peu "obligée". Et ça m'a enlevé tellement de pression :)
Du coup je suis quasi sûre mtnt de ne pas en vouloir, même si de temps en temps la prise de tête revient, mais de moins en moins :)

C'est pas facile mais séparer "de quoi tu as envie toi au fond" de "qu'est ce que la pression sociale/les autres dans ta vie te poussent à faire" c'est la clef (dans les 2 sens d'ailleurs, si au fond tu as envie d'avoir des enfants c'est super aussi :fleur:
Modifié en dernier par Arya_13 le dim. 04 juil. 11:14, modifié 1 fois.
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Nirrita

Hello,

je vous remet en gros mon parcours (que j'avais écrit sur Rockie et sur le Discord donc je me permets de c/c en partie et d'actualiser :p)

Depuis que je suis enfant je clame que je n'aurais jamais d'enfants, et quand je me suis mis avec mon compagnon c'est une des premières choses que je lui ai dit, vu que ça ne servait à rien de se lancer dans une relation si on n'est pas ok là-dessus. J'avais 18 ans et lui 22 à lépoque.

Puis, 7 ans après, mon compagnon m'a demandé d'y réfléchir, lui commençait à changer d'avis, et il m'a demandé que je lui dise oui ou non après une vraie réflexion plutôt qu'une décision prise depuis l'adolescence. Ce qui est cool c'est qu'il me laisse le temps, et il m'a dit que quoi que je décide ça lui va. mais bon ça va quand même faire 3 ans que j'y réfléchis maintenant ^^'

Bon déjà je suis dans un big parcours psycho/tests génétiques (je mets en spoil vu que c'est personnel, mais j'ai pas de soucis à en parler si vous me poser des questions dessus) :
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Ensuite au début du confinement, j'ai eu d'un coup genre super envie, limite j'aurais fait un enfant dans le dos de mon compagnon tellement c'était prenant (mais je me suis tenue quand même :rougis:).
Puis l'envie est partie à la naissance de mon neveu, je l'ai vu et j'ai eu genre "tant de responsabilité ??? OH NON". Pour mon conjoint pareil, l'envie est partie surtout quand il a eu des soucis à son travail, il a fait un burn-out et la situation mondiale nous rassure pas.

Là l'envie est revenue (encore au mois de mars, je suis persuadée qu'il y a un truc avec cette saison), j'attends les résultats des tests génétiques pour pouvoir me faire une idée de mes possibilités. Je suis très partagée entre mon envie qui revient régulièrement, et les moments où l'urgence climatique, mes soucis de santé mentale et ceux de mon conjoint, l'environnement dans lequel on évolue, l'envie de voyager, de vivre dans un autre pays, me font vachement douter aussi. Je pense régulièrement à l'idée de devenir famille d'accueil aussi plutôt qu'avoir des enfants.
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Jacqueline

@Arya_13 héhé en effet nous avons fait à peu près le même chemin, mais dans les directions opposées, c'est rigolo ! Je ne trouve pas ça bête du tout de te rendre compte que c'est une option de ne pas en faire il y a quelques années seulement, on vit clairement dans une société où l'immense majorité des gens a des enfants et où ça paraît même pas être une option de ne pas en avoir de manière volontaire (Je ne compte plus le nombre de personnes qui m'ont dit "quand tu auras des enfants", sans me demander une seule seconde si j'en veux ! Perso je m'en fous et je ne ressens pas de pression parce que dans le milieu duquel je viens il y a zéro pression, mes parents p ex n'ont même jamais abordé ce sujet avec moi, mais c'est très symptomatique de l'automatisme avec lequel la plupart des gens perçoivent le fait d'avoir des enfants). En tout cas je pense que ce qui est primordial c'est d'être au diapason avec son ou sa partenaire avec ça et ça a l'air d'être ton cas donc ça c'est vraiment cool :banana:

@Nirrita
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je trouve ça chouette que la réflexion se fasse vraiment à 2 de votre côté, et quelle que soit la suite vous pourrez vous dire que ce n'est pas un sujet que vous avez traité par dessus la jambe ! C'est fou comme ça peut vite devenir des interrogations qui prennent beaucoup beaucoup la tête... au moins je me dis que si j'ai des enfants un jour, je les aurais vraiment voulus étant donné le nombre de fois où je me suis posé la question... :dunno:
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Sidonie

Merci d'avoir créé ce topic! :coeur:

Je me reconnais beaucoup dans certains points de ton témoignage @Arya_13.
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Modifié en dernier par Sidonie le dim. 04 juil. 13:26, modifié 1 fois.
Merci de ne pas me citer. :ninja:
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Arya_13

@Sidonie je comprends à 100%
Des fois je me demande aussi si c'est pas la position catégorique de mon mec qui n'influence malgré tout
C'est aussi un sujet qui m'a bcp pris la tête, j'ai l'impression qu'il y a bcp de gens pour qui c'est bcp plus clair 😂

Des fois je me dis que dans une situation et un chemin de vie différent j'aurais pu en avoir et être contente. Peut être qu'on est des gens qui peuvent être contents avec les 2 options finalement
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Epineuse

Le truc de « si j’avais été avec une personne différente, est-ce que j’en aurai eu / j’aurai le projet d’en avoir ? » c’est terrible je trouve !
En fait l’idée que deux vies puissent autant s’influencer c’est très perturbant ahah.
Moi aussi je me dis ça, et je sais que mon mec aussi car il dit souvent « imagine si tel événement s’était passé autrement, je serai sans doute ça ça ou ça et j’aurai probablement des enfants et tout ». Et du coup ça fait tellement cogiter ! Qu’est-ce qui fait que dans un parcours on décide que non alors qu’initialement on était pas contre ? Est-ce que c’est d’avoir finalement trouvé un équilibre agréable à deux ? Est-ce que c’est que l’autre n’est pas un élément moteur dans ce désir la ? Est-ce que ça veut dire que si l’envie est trop forte je peux devenir cette personne qui le décidera ? Et s’il regrette ? Et si MOI je regrette ?!
Parfois ça me donne le vertige !

Et d’ailleurs j’en profite pour parler d’un truc qui m’inquiète beaucoup. Ce n’est pas à proprement parler « mon horloge » qui me dit qu’il y a urgence, mais plutôt celle de mes parents par exemple.
Est-ce que j’ai envie d’avoir un enfant qui, a sa naissance, aura des grands-parents de plus de 70 ans ? C’est compliqué je trouve, alors même que je ne suis pas proche d’eux spécialement, et que géographiquement on ne vit pas à côté. Mais ça me met une espèce de pression.

En tout cas je vous l’avoue ici, je me donne jusqu’à la fin de mon DIU pour me décider, je crois. Parce qu’actuellement je crois que je n’aurais pas la force d’en refaire poser un avec ce que je ressens et cette envie naissante.

Ça me laisse encore 4ans, ahah ! Ça me parait une éternité surtout vis à vis de mes inquiétudes sur mes parents.
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Julietnaked

Cette semaine c'est le gros bazar dans ma tête, pour changer.
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J'ai très peur que ça nous arrive également avec mon copain, même si lui est confiant dans le fait qu'on sera d'accord, que ce soit pour avoir des enfants ou pas. J'aimerais tellement avoir ce que tous mes amis semblent avoir : une conviction, qu'elle soit dans un sens ou dans l'autre. Moi j'ai juste un gros point d'interrogation, et mon mec pareil. Bonjour la confusion ...
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Jacqueline

@Julietnaked Olalala comme je te comprends, je REVE d'avoir une envie et un désir tranchée, j'ai l'impression que c'est le cas de beaucoup de gens. Même si aujourd'hui je penche plus vers l'envie d'avoir des enfants que l'inverse, la question a été centrale pour moi pendant longtemps... Et je ne suis pas encore completèment convaincue. Bref je ne t'aide pas beaucoup mais je te comprends tout à fait :erf:
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A Kane

Je vous rejoins parce que c'est une question que je me pose sérieusement depuis plusieurs années. 

Il y a fort longtemps (genre entre 18 et 21) je me disais que je n'en voudrais jamais, mais rétrospectivement c'était plus pour être une rebelle qui va contre les attentes de la société que parce que je m'étais jamais vraiment posé la question. Depuis je suis partagée entre la certitude que je n'en veux pas MAINTENANT (ça fait environ 6 ans que j'en veux pas maintenant quand même  :lol: ) et la question de savoir si j'en veux tout court. Et je ne sais pas comment y répondre. 

Je ne suis pas une personne qui n'aime pas les enfants, au contraire, je les aime beaucoup, j'ai travaillé avec un peu tous les âges, de la naissance à la fin de l'adolescence et il n'y a pas de période qui m'a fait me dire "oh mon dieu non". Maintenant je vois beaucoup de nouveaux nés en stage, et j'avoue que ça réveille un truc primal en moi de "je veux le mien". J'adore les moments où la nouvelle maman va prendre une douche/acheter un café et qu'elle n'ose pas laisser baby tout seul dans son berceau donc je me retrouve avec 10 minutes de cuddles avec un tout petit truc  :puppyeyes:  Ça fait crier mon utérus DONNE MOI DU BOULOT. 
Et j'aime bien l'idée de voir une petite personne grandir et d'être là pour l'encourager et la soutenir là dedans, et j'aime aussi beaucoup la relation que j'ai avec ma famille (parents et frères et soeurs) maintenant qu'on est tous adulte, et j'aimerais bien connaître ça depuis l'autre côté. Et je pense qu'avoir des enfants fait que tu as moins de chances de devenir un vieux con/une vieille conne, parce que tu risques d'avoir des jeunes puis adultes des générations suivantes qui te challengent dans tes croyances et te forcent à ne pas juste continuer avec la même vision du monde de la quarantaine à la mort. Ça n'est pas d'une efficacité magique, mais mon boomer de père est je pense moins boomer qu'il ne l'aurait été si mes soeurs et moi ne lui rentrions pas dedans à chaque remarque raciste/sexiste/homophobe/transphobe/islamophobe, et il en fait en moyenne moins qu'il y a 10 ans. Et je pense qu'avoir un enfant rend probablement ta vie beaucoup plus intense, et difficile, mais d'une manière qui te fait aussi grandir toi même et te force à te renouveler, ce qui est une perspective qui m'intrique (de manière un peu maso peut-être).

D'un autre côté, avoir un enfant on sait que c'est beaucoup de boulot au quotidien, et est-ce que je suis prête à faire ce boulot au quotidien? Quand je rentre de l'hôpital épuisée alors que j'ai plus rien à faire de la soirée et que je me dis "là faudrait que je récupère un enfant à la crèche, que je lui fasse à manger, lui donne son repas, le baigne et le couche", je me demande si j'aurais la force mentale d'ajouter ça à mes journées ou si je les passerais en pls, ce qui ne serait pas idéal. Et je pense que même les baby cuddles ça doit devenir plus si ouf quand le contexte est: 8ème fois de la nuit que tu dois le rendormir. 

Pour l'instant c'est juste pas le moment donc j'imagine que j'ai encore quelques années pour prendre une décision (et pour l'instant mon mec n'en veut pas du tout, donc pas de pression de ce côté), mais je suis un peu paumée entre l'idée générale qui me semble cool vs. la réalité du quotidien qui me semble moins cool. 
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Epineuse

Ce week-end on a reçu un bébé de 11 mois à la maison pour la première fois. Il est resté deux nuits et  :panicpea:

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A Kane

@Epineuse  
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Olympe
Bébétincelle
Bébétincelle

@Epineuse Je passe aussi pour plussoyer totalement @Margot, j'étais pas du tout à l'aise avec les bébés des autres, même quand j'ai commencé à en côtoyer plus quand mes potes ont eu leurs enfants. Alors que je le suis tout à fait avec mon bébé, et plutôt maternelle par dessus le marché (j'en suis ma première surprise). Difficile de prévoir quel parent on serait, mais clairement la relation avec les enfants des autres ne donne pas d'indice fiable :fleur:
Merci de ne pas me citer  :fleur:
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Epineuse

@Olympe et @Margot : merci pour vos retours d’expériences :puppyeyes: ça me rassure vachement ! En plus (et poke @A Kane !) j’ai un énorme joker car mon mec a précisément fait les mêmes études que tu cites :cretin: donc je sais que je ne serai pas démunie à 100% et qu’il y aura quelqu’un qui sait gérer à mes côtés si un jour on tente l’aventure :cretin:
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Nirrita

je ne suis pas à l'aise avec les tout-petits, mais j'ai bien conscience que c'est parce que j'en ai jamais connus non plus ! 
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Compote

Je reviendrai développer un jour mais je voulais juste dire à @Epineuse que j'ai la même inquiétude concernant mes parents : l'autre jour j'ai vu ma mère qui a posé ma nièce dans l'herbe, puis s'est accroupie à côté d'elle pour jouer, puis s'est relevée avec elle dans les bras avant de l'installer dans la poussette en un seul mouvement, et je me suis dis que quand moi j'aurai des enfants, mes parents ne seront probablement plus physiquement capables de ramasser un bébé posé par terre, et ayant moi aussi des grands-parents déjà âgés à ma naissance qui ne pouvaient pas s'occuper de moi, ça m'a rendue assez triste.
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Ringolevio

@Epineuse Je ne suis pas non plus très à l'aise et je n'ai pas énormément d'intérêt pour les bébés / enfants en général. Je ne sais pas trop gazouiller face à un bébé :lunette: et je sais à peu près gérer un enfant (en général ils m'aiment bien) mais disons que ça ne m'amuse pas des masses, voire ça m'ennuie carrément :cretin: . En revanche je ne suis pas du tout inquiète pour mon bébé à moi, je suis sûre que les gestes vont venir progressivement ainsi que l'attachement. C'est un peu bête comme comparaison mais je me base sur mon expérience avec des chatons :yawn: . J'en ai recueilli un très jeune l'année dernière notamment et j'avais développé ce besoin viscéral de le protéger, c'était très intuitif. Du coup je me dis qu'avec un nourrisson qui dépend principalement de mon mec et moi pour survivre ça devrait être pareil !
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Cathy Gale
Bébétincelle
Bébétincelle

@Epineuse  même remarque que @Margot et @Olympe , j'étais pas du tout à l'aise avec les enfants avant d'avoir les miens, et une fois qu'ils sont là ben... comme tu n'as pas le choix et qu'il faut t'en occuper, ça passe vite. Le temps à la maternité est là aussi pour te permettre de passer de l'étape "le bébé cet inconnu" à "je sais faire le principal, le reste on verra demain :)"

Personnellement moi j'ai jamais été trop enfants plus jeune, et en effet, je me suis laissé portée par M. Gale qui en voulait. Et comme @Ringolevio j'avais "testé" l'idée avec mes chiens, dans l'idée si on galère avec un chien, comment on fera avec un petit.

Après je pense que c'est vraiment une expérience ou tu ne peux pas savoir ce qui t'attends avant, et c'est aussi une expérience qui transforme (enfin moi en tout cas je ne suis clairement pas la même depuis la naissance de Poussin).

je voulais aussi rebondir : perso mes deux petits je n'ai pas kiffé à fond la période petite enfance. C'est vers 18 mois ou je commence à vraiment prendre du plaisir à faire des choses. (Je les aimais eux, bien sur, mais en gros on faisait rien de fou fou quoi). Chaque parent est différent et les parents ont aussi le droit de ressentir de l'ambivalence ou de la lassitude à s'occuper d'un petit. On n'est pas obligés d'adorer chaque seconde de la parentalité.
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Epineuse

Merci @Cathy Gale pour ta réponse ! Ça fait plaisir de lire ça !
J’avoue que ma non-aisance avec les bébés je l’ai toujours prise pour un signe de ma non-envie, ça me confortait un peu dans tout ça, genre état de fait.
Maintenant c’est quand même plus compliqué et ce sont des sentiments un peu perturbants !

Mais j’aime bien discuter avec les enfants en revanche, je trouve ça souvent très sympa. Mercredi j’ai rencontré un petit garçon qui vit en foyer par exemple, ben c’était très chouette. Il est venu à la maison tout l’aprem, ça s’est bien passé :)

En parlant de bébé sinon je me surprends à être un peu en colère / amère quand j’apprends des annonces de grossesse ou que je vois des gens avec leur enfant :( je m’en veux de ouf, c’est super nul mais en fait je suis tellement tiraillée par tous mes questionnements sur si c’est ok ou non de faire des mômes dans ce monde que ça me déprime de voir que des gens arrivent à faire ce choix sans que ça ait l’air aussi douloureux. J’aimerai être convaincue aussi, être confiante, m’en foutre ou me dire que c’est juste pas possible quoi. Mais pas être là à me demander quoi faire en y pensant chaque jour...
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