Interrogation sur le désir d'enfant

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Arya_13

@Sew' Je me reconnais bcp dans ce que tu dis :) notamment sur le fait que tout le monde autour de toi voit la chose comme une évidence dans un sens ou dans l"autre et que personne ne se pose autant de questions que toi. Et aussi que t'avais tjs pensé avoir des enfants mais pas vrmt réfléchi jusqu'à ce que tu t'y intéresses par le biais du féminisme.

Après ce qui est dur c'est que ça reste très très personnel. J'en avais parlé à ma psy et elle m'avait essentiellement dit qu'il fallait que je me concentre sur ce que je ressens au fond de moi (oui c' est pas d'une aide incroyable ^^), en gros elle m'avait dit "il ne faut pas faire des enfants pour faire plaisir à votre mère, mais il ne faut pas pas en faire pour faire plaisir à votre copain". Pcq moi dans l'équation mon mec est sûr qu'il en veut pas, ce qui évidemment influence aussi un peu les choses..

Du coup en y réfléchissant (bcp et longtemps), je me suis rendu compte que toutes les raisons pour lesquelles j'en voulais étaient un peu abstraites, et un peu pour le rôle social aussi, et que je me projetait pas du tout dans un quotidien avec des enfants. Et aussi tout simplement que l'envie viscérale dont les gens parlent... Bah je l'ai pas. Et du coup j'ai un peu fait la paix avec l'idée de ne pas en avoir. J'ai encore peur de changer d'avis et de regretter, que ça me tombe dessus, de devoir quitter mon mec pour ça... Mais en tout cas pour l'instant j'ai pas envie. Et je me dis que ma vie sera qd même bcp plus simple même si j'ai un petit regret de me dire "comment ça aurait été si" que d'avoir des enfants et de mal le vivre.

Je sais pas du tout si ça t'aide tout ce que je raconte et je veux pas influencer qui que ce soit, c'est juste les conclusions auxquelles moi je suis arrivée , mais je me dis qu'entendre des avis différents c'est tjs bien :)
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Kettricken

@Sew' Je me suis torturée des mois au sujet de cette question. J'avais 32 ans. Jusqu'à mes 26-27 ans, j'avais toujours crié "des enfants ? Jamais!". Puis pendant 5 ans, j'avais été moins catégorique et simplement dit que je n'en avais pas envie. Et voilà que soudain M. Kettricken me demandait ce que je voulais, lui pouvant être heureux avec ou sans enfant mais ne voulant pas attendre trop si on décidait d'en avoir.
Et dans mon entourage, peu de gens se posaient la question (à l'époque): il y avait ceux qui savaient qu'ils en auraient, ceux qui savaient qui n'en auraient pas (la majorité) et ceux qui verraient bien ce que la vie leur réserve. Que moi à me torturer comme ça.
Donc déjà, bcp de compassion

Personnellement, j'ai compris que je ne voulais pas d'enfant en partie par résistance à la norme. Je vis la vie la plus dans la norme qui soit (cis-hétéro en relation monogame) mais j'ai toujours eu très peur des injonctions à la normativité. Ca m'a fait d'ailleurs fait fuir pendant longtemps les relations de couple.
Une autre partie de mes résistances venaient de la peur d'un choix définitif (mais ne pas avoir d'enfant deviendrait aussi un jour un choix définitif) et de la peur tout court.
Personnellement, pour une fois, moi qui suis très prudente et vite effrayée, j'ai eu finalement envie de faire un saut dans le vide et de ne pas me laisser guider par la peur.
J'ai aussi beaucoup réfléchi à la notion de regret et j'ai réalisé que quelque soit mon choix, il y aurait certainement des moments où je le regretterai mais que ça ne serait pas grave( sauf si c'est un regret intense et permanent)
Donc j'ai choisi d'avoir un enfant. Et la douleur qu'a engendré mon parcours d'infertilité m'a confirmé que c'étiat le bon choix pour moi

Donc voilà, c'est un parcours qui m'est propre, il est tout différent de celui de @Arya_13 qui pointe quelque chose de très vrai : quand on hésite, la situation dans laquelle on est (par exemple en couple avec qlq qui veut/ne veut pas être parent) peut être déterminant.

Je me suis permis de te répondre en me disant que la lecture de différents parcours peut t'aider à pointer des éléments de questionnements chez toi et faire la part des choses entre ce que tu veux vraiment ou pas (donc tout comme la conclusion de @Arya_13 )
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Arya_13

@Kettricken Parcours vraiment inverse pour le coup :) mais c'est super que tu aies trouvé ce que tu veux et qui te rend heureuse :).
Et c'est vrai que les injonctions changent pas mal selon le milieu dans lequel on est.

Perso j'ai un peu les pieds à 2 endroits, dans un milieu où tt le monde en veut/en a et un où personne en veut et limite c'est mal vu... C'est parfois assez perturbant ^^
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Aesma
Pronoms : Elle

Sew' a écrit : mar. 30 nov. 12:08 Si j'avais su, j'aurais mis un cochon tirelire dans un coin et demandé de l'argent à chaque fois qu'on me la posait!
J'aime beaucoup l'idée ! Je pense que c'est un concept à reprendre !
Sew' a écrit : mar. 30 nov. 12:08 Sans compter le nombre de personnes qui me répètent à longueur de temps qu'il sera un papa formidable vu qu'il est déjà un tonton formidable.
Alors ça par contre ça me parait être un argument complètement pété. Premièrement "papa formidable" c'est pas un standard bien élevé, deuxièmement "tonton formidable" c'est également HYPER éloigné d'un papa formidable. Tu peux être 100% CF et être le ou la meilleure tante de la planète entière, être plein d'entrain et faire 1000 trucs avec ton petit neveu ou ta petite nièce c'est super facile parce que.... le soir tu rends le môme à ses parents, la responsabilité tu l'as pas, tu peux être trop sympa parce que "avec tonton on mange plein de bonbons alors qu'on a pas le droit à la maison" etc.

D'ailleurs sur cette histoire de "papa formidable" je suis en pleine réflexion là-dessus. Je suis persuadée que je ferais un super papa et une mère vaguement dysfonctionnelle : j’emmènerais l'enfant à l'école tous les matins mais si iel braille sur le trajet ben ça me dérangera pas de lui remettre dans la bouche une tétine tombée par terre ou læ coller devant un dessin-animé sur mon portable (chose qu'on ne reprocherait à aucun papa parce que déjà il s'occupe de l'enfant, incroyable ! Mais de la part d'une maman c'est de la maltraitance, appelons l'ASE), j'aurais 100% la flemme de faire de la purée maison mais iel aura droit à une histoire tous les soirs avant d'aller au lit, y a grave moyen que j'oublie d'emmener l'enfant faire ses rappels de vaccin ou de donner la photocopie du carnet de santé à la crèche mais j'ai un master en bobologie (et même que j'ai des pansements rigolos qui sont beaucoup + efficaces que les beiges moches et non inclusifs) etc etc. Et perso ça m'irait très bien.

Pour l'histoire du regret, d'un coté je pense qu'il est plus simple de vivre avec le regret de ne pas en avoir eu par choix (c'est une autre histoire pour les childless) que de vivre avec un enfant sans s'épanouir dans la parentalité. De l'autre, on avait eu un témoignage sur Rockie qui a été republié sur Madz d'une maman qui n'aimait pas l'être mais aimait sa fille. Elle en avait marre au quotidien tout en ayant un profond attachement pour sa fille qui ne souffrait pas de la situation, elle était revenue sur ce témoignage un peu + tard en disant également que ça allait mieux avec le temps (on peut adorer le stade nourrisson puis détester la période petite enfance, être + à l'aise avec un enfant de primaire et de nouveau péter un câble à l'adolescence etc) L'avantage et le désavantage d'un·e gosse, c'est qu'iel est perpétuellement en évolution et chaque période ne dure qu'un temps, des fois ça passe vite, des fois c'est long. Je découvre qu'il y a également le compte insta le_regret_maternel qui pourrait t'intéresser (par contre gaffe aux TW)

(Ceci est un post décousu aussi)
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Juste__Maya

@Compote Ca m'avait fait ça aussi quand on a appris que nos meilleurs amis étant en train d'essayer. Alors que pourtant c'était pas une surprise que un jour ils allaient essayer. Je crois que c'est d'ailleurs à partir de ce moment que je me suis reposée la question. 
En ce moment, j'essaie la méthode de @Epineuse ( EDIT: me suis trompée de mention toutafait  :lunette: ) : je pars sur "on ne fait pas d'enfant" et j'essaie de voir si c'est ok pour moi.
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Equinoxe

@Juste__Maya Je me demandais pourquoi on parlait de moi sur ce sujet  :lunette: qu'il faudra que je lise un jour, ça pourrait m'intéresser  :lunette:
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Juste__Maya

Quel idée aussi d'avoir des pseudo qui commence par la même lettre aussi !  :langue:  @Equinoxe 
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Epineuse

Hello ici ! J’aime trop vous lire, même si je sais que derrière vos messages c’est jamais facile. On se sait, comme on disent les djeunz (totalement prête à être daronne avec ce genre d’expression non ? :yawn: ).

Moi je suis toujours perdue, même si de plus en plus je me dis que si je n’ai pas d’enfant (un) je le regretterai. C’est dur à vivre mais au moins ça c’est clair (pour le moment).

J’alterne toujours émotionnellement entre
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Sew'
Pronoms : Elle

Coucou le topic! 

J'ai enfin un peu de temps pour passer par ici. :) Merci à @Arya_13, @Kettricken et @Aesma de m'avoir répondue. J'ai pu prendre un peu de temps pour réfléchir à vos propos et à ce que ça induisait comme réflexions en moi. Merci aussi de m'avoir raconté votre parcours (et merci à tou.s.tes celleux qui ont posté entretemps), je sais que ce n'est pas toujours facile.  :coeur:

Dans l'ordre et dans le désordre :

Pour ce qui est de moi, j'ai l'impression d'être complètement dans le "girouettisme" d'un jour à l'autre. (Oui, j'aime bien inventer des mots. ;) ) Comme si d'un coup je me disais "oui, ce serait bien si j'avais un enfant avec Mr Sew', on pourrait faire ça, lui transmettre telle ou telle valeur, lui faire découvrir cette chose formidable" et puis deux heures plus tard "non, mais est-ce que je le veux vraiment, puis quand j'y pense, j'ai pas le petit serrement dans les tripes quand j'en vois et/ou que je me dis que j'en aurais envie...". Du coup, forcément cela ne m'aide pas vraiment à trancher. Au niveau des regrets, je te rejoins @Aesma quand tu dis que cela te semble plus facile de vivre avec des regrets de ne pas avoir eu d'enfants que le contraire. J'ai lu le témoignage de la Rockie et effectivement, elle cible bien une partie de mes peurs qui pèsent sur ma réflexion en ce moment. (Par contre, je n'ai pas lu le compte Instagram, je suis archi-crevée, donc méga à fleur de peau en ce moment, du coup, je me préserve un peu...) Je crois qu'à la peur du regret vient également s'ajouter la peur de ne pas aimer ce potentiel enfant, de totalement le.a rejeter. (Je sais que je me projette beaucoup et que je me mets beaucoup la pression.)

Pour ce qui est de Mr Sew', au-delà de l'argument "il fera un papa formidable...", dans son cas j'ai envie de dire que ça se sent. Je ne saurais pas expliquer mieux, mais il y a clairement quelque chose qui se passe entre lui et n'importe quel enfant avec lequel je l'ai vu interagir. Comme s'ils arrivaient à se comprendre et lui à arriver à deviner les besoins de cet enfant. (Je l'ai encore observé hier soir avec le bébé d'une amie.) Et pour les "tâches ingrates", je l'ai effectivement vu les accomplir complètement fondu. Il est même presque triste quand les enfants rentrent chez leurs parents et est toujours contents de les voir. Bref, je ne crois pas au mythe de l'instinct paternel et maternel, sauf qu'il parvient à me faire douter quand je le regarde.

A la lecture de ton post @Arya_13, j'ai quand même décidé de parler avec lui de ce que lui voulait par rapport au fait d'avoir des enfants. Il est tout à fait au courant de mes réflexions du moment et ne me met pas la pression, mais je voulais savoir clairement ce que lui  ressentait et ne pas rester sur des aprioris. Il a effectivement confirmé ce dont j'étais quasi sûre, qu'il voulait des enfants. Cependant, il ne me quittera pas si je fais le choix de ne pas en avoir. De son point de vue, il peut tout à fait aimer ses neveux, nièces et filleul.s.les comme un père mais en mettant la distance nécessaire pour que les relations et cet amour restent sains. (Je ne sais pas si je suis très claire dans mes explications... >.<") Je sais que j'ai beaucoup de chance de l'avoir à mes côtés. Je crois aussi que le mieux ce sera d'en reparler de temps en temps, juste pour ne pas laisser un malaise s'installer que je n'aurais pas vu...

Au vu de tout ça, la seule décision que j'ai prise est de répondre "Je ne sais pas si j'en veux. Pour l'instant je réfléchis et durant ce temps-là, il n'y en aura pas." à la fameuse question "Et les enfants, c'est pour quand?". (Sérieusement les gens, pour le bien de l'humanité et la paix dans le monde, arrêtez de poser cette question, s'il-vous-plait... Je vais vraiment le sortir ce cochon tirelire...) Je sais que je vais sans doute être partie pour de longues minutes de pédagogie, mais en même temps, je ne me sens pas en accord avec moi-même si je réponds "oui" ou "non", alors que je n'ai pas tranché. Je sais qu'on peut aussi choisir ignorer la question et de ne pas répondre (ou de dire qu'on ne souhaite pas répondre), cependant c'est un choix que je ne trouve pas toujours facile face à quelqu'un de la famille/belle-famille. :/

Bref, c'est de nouveau très (trop) décousu comme post. Merci à tous.tes celleux qui le liront. Sinon et surtout, prenez soin de vous et de celleux que vous aimez. (C'est important...)   :hugs: A bientôt!

PS: je réponds un peu tard, j'ai des journées de folle au boulot... >.<'
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Epineuse

Salut cer moa !! :rockon:

Bon je crois que cet espèce d’entre deux me courre sur le haricot. Ce matin je me suis sentie super triste en voyant une mère féministe qui sort un livre à propos de sa / la maternité. C’est un plaidoyer pour que les femmes fassent un choix conscient sur la question d’avoir des enfants, et dans le même temps l’autrice expliquait qu’elle ne regrettait absolument pas d’avoir eu le sien. Je me sens horrible car je sais à quel point c’est important de le dire, de le marteler, de déconstruire la maternité et la parentalité en général mais… je sais pas. Je me sens vraiment heurtée quand ça vient des gens qui ont pu et ont fait un enfant. Et que ces mêmes gens, même dans les coups durs ils disent ne pas regretter, finalement. J’ai envie de hurler « mais pourquoiii ?? Pourquoi alors venir nous dire ça à nous, femmes qui hésitons assez pour changer d’avis, alors que vous vous l’avez déjà fait ? » Je sais que c’est parce que la balance sociale nous poussera toujours à enfanter malgré les doutes mais, quand on se pose des questions et qu’on se dit sois même qu’on risque de louper quelque chose si on ne devient pas mère, c’est quand même difficile à vivre. L’impression que c’est facile de parler depuis leur place. L’envie de leur dire « peut-être que ce sera dur effectivement mais est-ce que regretter parce que j’ai lu des propos comme les tiens ne sera pas plus dur, au final, si je décide ne pas avoir d’enfant ? ». Bref, je suis dans une phase où la critique de la parentalité est douloureuse. C’est la honte parce que je sais que c’est nécessaire mais punaise…

Peut-être que la proximité avec des gens qui se plaignent (de leur mome, de leur grossesse) est pas idéale quand on se pose des questions d’ailleurs. Peut-être que je suis une mauvaise personne aussi. Mais punaise j’en chie dans un cas comme dans l’autre :lol:
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Compote

Mais enfin @Epineuse tu n'es pas une mauvaise personne !
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Epineuse

Ahah @Compote ! Ben avec des réflexions comme ça, j’ai l’impression d’être une mauvaise personne et pire encore : une mauvaise féministe :sweatdrop:
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Arya_13

@Epineuse je comprends complètement !
Dans mon environnement professionnel par exemple y a bcp de "je me plains de ma situation de mère c'est super dur" et en même temps elles ne parlent Que de leurs enfants et te font bien comprendre que c'est le truc le plus important du monde et un truc essentiel de la vie...
Du coup j'ai l'impression d'avoir cette pression chelou de "c'est super dur et fatigant mais il Faut que tu le fasses"... Bah euh non, vous me faites pas super envie ?
Alors que qd je vois mes copines plutôt contentes et sereines d'être maman bizarrement je ressens moins la pression.

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Juste__Maya

Coucou par ici ! Plein de nouvelles choses par ici même si on est toujours aussi perdu. 

Spoiler à ne pas citer SVP
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Ca y'est c'est officiel, y'a des bébés dans mon cercle d'ami le plus proche !
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Enfin voilà.. On est perdus mais en ce moment c'est quand même plus du coté de pourquoi pas.  :panicpea:
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Epineuse

Merci @Arya_13 pour ton retour !
J’avoue de mon côté je côtoie pas beaucoup de parents, ils sont moins représentés encore que les couples ou les personnes célibataires. Ça m’enlève cette pression là ! Ou alors peut-être que ça m’aiderait à me dire « lol nope nope nope » :lol:

@Juste__Maya
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Juste__Maya

@Epineuse 
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Compote

@Epineuse je reformule : je suis une mauvaise personne aussi alors :lol: 
En fait j'ai de plus en plus l'impression d'entendre "J'ai tergiversé longtemps mais finalement j'ai décidé d'en avoir et ce fut la plus belle décision de ma vie hanlala pourquoi vous hésitez franchement mais bon faites ce que vous voulez hein...". Je crois que j'ai besoin aussi de lire "J'ai hésité longtemps, j'ai dit finalement non et je suis très heureuse". Je supporte de moins en moins les conversations liées à la maternité en fait je crois, ce qui est pas cool de ma part car come tu le dis c'est nécessaire.
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Bon mais je sais que j'ai aussi la "chance " de ne subir aucune pression de la part de mon entourage. Ni questions d'ailleurs, et là c'est ambivalent parce que parfois j'aimerais bien que mes tantes me demandent à moi aussi si on envisage des enfants, là j'ai parfois l'impression qu'on ne me prend pas assez au sérieux pour ça...
@Arya_13 tout pareil, j'ai l'impression qu'être parent est la pire et la meilleure expérience possible.
@Juste__Maya 
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En ce moment je fais plein de calculs dans ma tête pour voir si je serai toujours fertile au moment où on aura une "bonne situation" :lol: . Bon c'est ridicule, mais en même temps j'ai peur de laisser passer le coche juste à cause de mon errance professionnelle, de notre rencontre trop tardive, d'avoir voulu attendre qu'on ait la maison... Bref c'est chiant, et pour me remonter le moral (non) j'écoute en boucle depuis une semaine une chanson à ce sujet.
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Juste__Maya

Moi aussi je suis une mauvaise personne @Compote parce que je suis clairement jalouse de tout ceux pour qui le choix est évident.
J'aimerais aussi avoir de retour de ceux qui ont beaucoup hésité et pour qui finalement c'est non ! 

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@Compote encore, de quelle chanson il s'agit ?
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Compote

@Juste__Maya 
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Aesma
Pronoms : Elle

@Compote Cette chanson m'obsède depuis que je l'ai découverte il y a quelques semaines :ninja:
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