Le Terrier

Un topic pour s'épancher sur nos moments d'hypersensibilité qui nous gâchent la vie et/ou pour d'autres qui nous font ressentir du bien-être.
Un sujet pour parler des livres qui nous ont marqué sur l'hypersensibilité.
Je termine cette introduction par cette citation de Saverio Tomasella :
"Comme Betty, beaucoup de personnes qui disent être « hyper-sensibles » ont du mal à accepter les critiques, non par orgueil, mais du fait d’une fragilité identitaire (je ne suis pas assez sûr de qui je suis) et d’une mauvaise estime d’elles-mêmes (je ne crois pas assez en moi). Elles préfèrent également éviter les conflits, tant ils les mettent mal à l’aise, allant jusqu’à générer des peurs qu’elles croient insurmontables et des souffrances très profondes (tels des vécus de catastrophes)."

Coucou je me reconnais beaucoup dans ta citation. Cet aprem j'ai eu une conversation avec deux connaissances qui n'étaient pas du tout d'accord, j'ai vu arriver le conflit, j'ai eu qu'une envie pleurer et me barrer en courant, incapable d'argumenter sur mon propre point de vue tellement j'étais tétanisée.

la citation me décrit parfaitement... le seul truc c'est que moi le conflit que je fuis absolument c'est celui avec mon mari (que je fuis exactement pour les raisons évoquées) et les gens de mon travail (quand j'en ai un) mais je peux être en confilt avec mes parents ou des amis proches, des camarades politique sans soucis tant qu'il s'agit d'exprimer mon opinion il y a quelque chose en moi qui me fait dire que ça j'ai le droit (provoquer une dispute parce que je ne suis pas d'accord)... je pense qu'il y a soin moins d'enjeu dans le conflit du coup (si je perds un de mes camarades j'en ai pas grand chose à faire) soit un sentiment de sécurité absolue que j'ai avec ma famille et mes amis proches (il ne se passera pas de catastrophe).
Je ne sais pas si ça a un lien mais je suis capable aussi d'aller argumenter dans les commentaires d'un réseau social pour décharger ma haine contre des gens qui ont des propos que je juge oppressifs... ça ne sert à rien, ça me prend un plombe parce que je ne peux m'empêcher de répondre à l'infini mais là encore zéro enjeu... donc je peux parler...
Je ne sais pas si c'est un comportement d'hypersensible et j'avoue que je le vis comme une faiblesse, voir un truc qui me porte préjudice