Le Syndrome des Ovaires Polykystiques

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Illusions
Mémétincelle
Mémétincelle

Un sujet pour parler du Syndrome des Ovaires Polykystiques (alias SOPK).
Voici le lien d'une association.
Petite définition :
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il entraine une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées.
Le nom de cette maladie vient de sa description, effectuée dans les années 30, reposant sur l’observation de ce que l’on pensait être des kystes dans les ovaires des patientes. En réalité, il s’agissait de multitudes de follicules au développement inachevé.
La hausse de la testostérone peut entraîner de l'acné, de l'hirsutisme, des cycles irréguliers, une hypofertilité, une tendance au diabète de type 2 en passant par une insulino-résistance.
Le diagnostic se fait par une prise de sang entre J1 et J5 des règles et une échographie par voie endo-vaginale.
Pour ma part, j'ai de l'acné, un surpoids, une insulino-résistance contrôlée par du Chrome.
Je prends en continu Triafemi qui est une pilule anti acnéique et de la Spironolactone 50 mg qui agit sur la testostérone.
Pour la première fois, depuis 20 ans, je n'ai plus aucun bouton d'acné !
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Lolita
Bébétincelle
Bébétincelle

Hello @Illusions ! Merci pour la création du sujet.
J'ajouterai qu'il y a trois critères pour détecter un SOPK (il en faut au moins deux sur les trois):
- cycles longs
- ovaires multifolliculaires à l'échographie
- hyperandrogenie (visible, ou apparaissant sur les analyses de sang)
J'ai aussi le SOPK, mais avec seulement les deux premiers critères, donc pas de soucis de testostérone ou autres androgènes. C'est le cas de 30% des femmes avec un SOPK. Toutefois, cela n'empêche pas le risque de résistance à l'insuline et de diabète de type 2, il faut être attentives là dessus.
J'ai été diagnostiquée assez tard (33ans), ce que je regrette à cause du risque de diabète... Par rapport à il y a 10 ans, mes glycémies à jeun ont augmenté de 0,1 (passage de 0,72 à 0,82), j'espère que le savoir et adapter mon régime alimentaire permettra d'éviter que l'évolution se poursuive trop rapidement...
Je n'avais pas de traitement (vu que pas de diagnostic) jusque récemment. Dans le cadre d'un désir d'enfant, j'ai été orientée en PMA en septembre dernier, j'ai commencé à prendre un complément alimentaire "SOPK" (avec du myo inositol) en novembre, premier RDV en décembre où la gynéco a estimé que c'était probablement ça, diagnostic posé définitivement en mars. Je n'ai pas vraiment d'acné habituellement, mais j'ai eu pas mal de microkystes en prenant le complément alimentaire : mes cycles étaient plus courts, mais j'avais de l'acné hormonale... Je ne sais pas trop si je continuerai en dehors du cadre de la conception d'un enfant.
Côté bonnes nouvelles, on a pu démarrer en juin un protocole de stimulation simple de l'ovulation avec du Clomid, auquel j'ai très bien réagi, avec production d'un ovule. Ce premier cycle n'a pas fonctionné, mais le second en juillet a débouché sur une grossesse, qui, a priori, se passe bien (échographie demain pour le confirmer).
Plus généralement, sur la grossesse et le SOPK : Le SOPK élève légèrement certains risques de la grossesse : fausse couche, diabète gestationnel, pré éclampsie, accouchement prématuré... Et le SOPK étant a priori dû à une exposition in utero à trop d'hormone anti mullerienne (AMH) (ou de testostérone), il y a une probabilité non négligeable de transmettre la pathologie à sa fille (probabilité très variable suivant les études). Le SOPK est souvent associé à une bonne réserve ovarienne (mesurée par l'AMH), donc la fenêtre de fertilité est généralement élargie: on aurait même un regain de fertilité vers la quarantaine, car moins de follicules pour s'accumuler dans les ovaires.
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Illusions
Mémétincelle
Mémétincelle

Un lien intéressant entre le Sopk et le microbiote.
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