Faire la paix avec les bestioles
Posté : 22 juil. 2021, 01:38
Bonjour, je commence ce sujet par une petite histoire perso récente, qui m'a inspiré la réflexion qui suivra et qui est à l'origine de ce post.
Par hasard peu de temps après j'ai conseillé quelqu'un sur un groupe d'entomologie à propos de mites alimentaires. Et je me suis dit qu'en fait, c'était un peu pareil avec ces insectes-là. Ils viennent, ils pondent mais ensuite si on ne leur laisse pas un sachet de nourriture non-protégé, ils ne restent pas. Au pire si on craint l'invasion, on peut trouver le sac contaminé et aller le déposer quelque part dehors pour que la petite famille termine sa métamorphose, plutôt que de tout jeter et donc de condamner toutes les larves.
Si on pousse la réflexion jusqu'au bout, on pourrait même dire qu'une fois qu'elles sont parties, la nourriture est toujours consommable, les mites ne la rendent pas toxique. La barrière est psychologique et non sanitaire.
Alors ça ne fonctionne pas avec tout. Les punaises de lit par exemple ça reste à l'infini si on ne les élimine pas malheureusement. Mais je me dis qu'il y a plein de situations où on a le réflexe panique - dégoût - destruction et que c'est finalement beaucoup de stress et d'énergie pour rater une occasion de contribuer à la biodiversité. C'est si ancré de bousiller les bestioles qui s'invitent quelque part qu'on n'y a a pas forcément réfléchi. Souvent on se pose la question pour les araignées mais c'est un peu tout.
Je poursuis ma réflexion en essayant de me montrer plus acceptant et coopératif avec les animaux qui viennent chez moi. J'essaie de mieux prendre en compte leur perspective et ça m'aide à ne pas en avoir peur.
(Ca je le faisais déjà mais moins. J'ai l'habitude de prendre en compte l'attrait des insectes pour la lumière ou l'ombre selon l'espèce. Pour éviter qu'une mouche vienne me chatouiller la nuit par exemple, je laisse une lampe éloignée allumée le temps de me préparer à dormir et je vais l'éteindre juste avant de me coucher. Ainsi l'animal reste généralement là où il est. J'utilise la lumière pour pousser les insectes à se déplacer là où je veux les diriger ou à rester tranquilles. Et pour diriger un animal plus rapide comme un frelon, j'avance avec un vêtement sombre devant moi pour que ce soit moins intéressant que la fenêtre.)
(Si quelqu'un se pose la question, ça ne sert à rien avec des arachnides (araignées et scorpions), ce ne sont pas des animaux intéressés par la lumière, plutôt par l'obscurité mais ils réagissent surtout aux vibrations, il essaient de se mettre à l'abri de nous grands et terrifants bipèdes.)
Pour moi ça s'inscrit dans une démarche d'adaptation à l'autre. Plutôt que de se dire qu'une bête est pénible, s'intéresser à ce qui fait qu'elle vient et agir en conséquence (ce qui peut vouloir dire ne rien faire).
Est-ce que ma démarche parle à des gens ici ? Est-ce que quelqu'un a déjà essayé ce genre de coopération ? Ou peut-être n'y aviez-vous pas pensé mais que la réflexion aura pu vous intéresser ?
Merci de m'avoir lu en tous cas, bonne journée !
La petite histoire
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Par hasard peu de temps après j'ai conseillé quelqu'un sur un groupe d'entomologie à propos de mites alimentaires. Et je me suis dit qu'en fait, c'était un peu pareil avec ces insectes-là. Ils viennent, ils pondent mais ensuite si on ne leur laisse pas un sachet de nourriture non-protégé, ils ne restent pas. Au pire si on craint l'invasion, on peut trouver le sac contaminé et aller le déposer quelque part dehors pour que la petite famille termine sa métamorphose, plutôt que de tout jeter et donc de condamner toutes les larves.
Si on pousse la réflexion jusqu'au bout, on pourrait même dire qu'une fois qu'elles sont parties, la nourriture est toujours consommable, les mites ne la rendent pas toxique. La barrière est psychologique et non sanitaire.
Alors ça ne fonctionne pas avec tout. Les punaises de lit par exemple ça reste à l'infini si on ne les élimine pas malheureusement. Mais je me dis qu'il y a plein de situations où on a le réflexe panique - dégoût - destruction et que c'est finalement beaucoup de stress et d'énergie pour rater une occasion de contribuer à la biodiversité. C'est si ancré de bousiller les bestioles qui s'invitent quelque part qu'on n'y a a pas forcément réfléchi. Souvent on se pose la question pour les araignées mais c'est un peu tout.
Je poursuis ma réflexion en essayant de me montrer plus acceptant et coopératif avec les animaux qui viennent chez moi. J'essaie de mieux prendre en compte leur perspective et ça m'aide à ne pas en avoir peur.
(Ca je le faisais déjà mais moins. J'ai l'habitude de prendre en compte l'attrait des insectes pour la lumière ou l'ombre selon l'espèce. Pour éviter qu'une mouche vienne me chatouiller la nuit par exemple, je laisse une lampe éloignée allumée le temps de me préparer à dormir et je vais l'éteindre juste avant de me coucher. Ainsi l'animal reste généralement là où il est. J'utilise la lumière pour pousser les insectes à se déplacer là où je veux les diriger ou à rester tranquilles. Et pour diriger un animal plus rapide comme un frelon, j'avance avec un vêtement sombre devant moi pour que ce soit moins intéressant que la fenêtre.)
(Si quelqu'un se pose la question, ça ne sert à rien avec des arachnides (araignées et scorpions), ce ne sont pas des animaux intéressés par la lumière, plutôt par l'obscurité mais ils réagissent surtout aux vibrations, il essaient de se mettre à l'abri de nous grands et terrifants bipèdes.)
Pour moi ça s'inscrit dans une démarche d'adaptation à l'autre. Plutôt que de se dire qu'une bête est pénible, s'intéresser à ce qui fait qu'elle vient et agir en conséquence (ce qui peut vouloir dire ne rien faire).
Une dernière mini histoire
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Est-ce que ma démarche parle à des gens ici ? Est-ce que quelqu'un a déjà essayé ce genre de coopération ? Ou peut-être n'y aviez-vous pas pensé mais que la réflexion aura pu vous intéresser ?
Merci de m'avoir lu en tous cas, bonne journée !