


Moins qu'hier, plus que demain, de Fabcaro. L'humour grinçant et absurde de Fabcaro, appliqué aux relations de couple. Un régal. Dommage que ce soit très hétéro-centré (et parfois assez cliché, du coup).
Le jeune acteur, tome 1 "Aventures de Vincent Lacoste au cinéma", de Riad Sattouf. Génialement drôle ! Le double point de vue ajoute du relief et beaucoup d'autodérision, j'ai énormément ri. À ma grande surprise j'ai aussi été très émue par moments, par le parcours de Lacoste et par le lien qui se tisse entre lui et Sattouf. Extrêmement hâte de lire la suite !
Ces jours qui disparaissent, de Timothé Le Boucher. Quelle claque, j'en suis encore toute retournée. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais cette histoire va me hanter pendant un moment.
47 cordes, de Timothé Le Boucher. Encore un coup de cœur, décidément j'adore les histoires de Timothé Le Boucher. C'est bien écrit, prenant, avec des airs de thriller fantastique, et un bon cliffhanger. Vivement la suite !
Dans le palais des miroirs, de Liv Strömquist. Elle y décortique les thèmes de la beauté et l'apparence à l'ère narcissique où nous vivons, avec son habituel ton incisif. Certains points relevés sont très pertinents, d'autres m'ont moins convaincue. Un ouvrage instructif et drôle.
Le Dieu vagabond, Fabrizio Dori. Emprunté sans grande conviction à la bibliothèque, j'ai été happée par cette histoire fantastique, portée par de fabuleux dessins et je l'ai lu d'une traite. J'ai adoré !
L'âge d'or, tome 1, de Cyril Pedrosa et Roxanne Moreil. Les illustrations sont vraiment splendides, plusieurs pages m'ont laissée stupéfaite d'admiration. Cette première partie donne envie d'en savoir plus, même si certains évènements sont un peu prévisibles. J'ai peur que 2 tomes ne suffisent pas à développer suffisamment l'histoire...
L'âge d'or, tome 2. Les dessins sont toujours aussi beaux, mais sans l'effet "waouh" de la découverte. Et j'ai trouvé que l'histoire allait trop vite, surtout que le style d'illustration ne permet pas forcément de bien distinguer les ellipses. Les thèmes abordés sont intéressants mais peu fouillés, c'est dommage.
Cassandra Darke, de Posy Simmonds. Meh. Dès le départ, je n'étais pas fan du format à mi-chemin entre la BD et le livre illustré : les paragraphes de narration pour expliquer les états d'âmes des personnages et les tenants et aboutissants des scènes étaient parfois agaçants. J'ai bien aimé le style crayonné du dessin, mais les visages sont assez inexpressifs - d'ailleurs, côté personnages, seule Cassandra m'a paru intéressante, les autres sont assez plats. Pour l'histoire, je m'attendais à une intrigue plus recherchée que ça, et les différentes ellipses et changements de points de vue m'ont fait l'effet de facilités (en plus de m'embrouiller parfois). Bref, pas emballée dans l'ensemble mais je jetterai un œil à ses autres albums si j'ai l'occasion. NB : pas mal de cafouillages dans la traduction, notamment des calques, et ces points de suspension partout qui coupent la lecture, bof. Ça a sûrement influé sur mon ressenti.
Tananarive, de Mark Eacersall et Sylvain Vallée. Ce style de dessin n'est pas ma came, le scénario est assez classique et les personnages plutôt convenus, mais l'histoire est bien menée et les dialogues savoureux. J'ai passé un bon moment.
Les Jardins de Babylone, de Nicolas Presl. Dans cette BD, aucune bulle de texte à l'horizon : tout repose sur le dessin (au style bien particulier). Pourtant, on comprend sans peine les différentes intrigues, la manière dont elles se rejoignent, et on s'attache aux personnages. Un tour de force !
Saint-Elme, tome 1 "La vache brûlée", de Serge Lehman et Frederik Peeters. Je ne pensais pas accrocher plus que ça, je me trompais ! Le fabuleux travail des couleurs crée une atmosphère oppressante, l'histoire est prenante et bien menée, on a envie d'en savoir plus. Un petit coup de cœur inattendu.
Black-out, de Loo Hui Phang et Hugues Micol. Black-out retrace l'histoire du cinéma américain à travers les yeux d'un acteur (fictif mais si crédible) aux origines ethniques multiples, exploité jusqu'à la moelle par la machine Hollywoodienne, avant d'être jeté aux oubliettes et méthodiquement effacé. Comment en est-on arrivé à une issue aussi drastique ? C'est ce que racontent, magistralement, Loo Hui Phang et Hugues Micol, dont les somptueux dessins m'ont rappelé, en plus foisonnant, le style de la série de biographies par Catel et Bocquet.
Tant pis pour l'amour. Ou comment j'ai survécu à un manipulateur, de Sophie Lambda. Un récit glaçant, suivi d'une longue partie explicative, très sourcée, pour identifier et se prémunir des personnalités manipulatrices, qui m'a appris beaucoup de choses (alors que je pensais être un peu renseignée sur le sujet). Et des ressources pour les victimes et proches à la fin. Rien que pour ça, cet ouvrage est d'utilité publique.
Malgré tout, de Jordi Lafebre. Une histoire d'amour à rebours, pleine de douceur et portée par un dessin foisonnant et très expressif. Ça donne envie de la relire dans l'autre sens

La rose la plus rouge s'épanouit, de Liv Strömquist. Avoir enchaîné cette BD peu après "Le palais des miroirs" confirme que j'aime bien le travail de Strömquist, mais à petites doses. J'ai trouvé un recoupement des thèmes qui frisait la redondance entre ces deux livres. Certaines réflexions sont intéressantes (le dev perso comme auto-aliénation), mais d'autres m'ont laissée vraiment perplexe. Est-ce que développer son indépendance/exiger une réciprocité/poser des limites dans la relation nous rend vraiment "incapables d'amour" ? Cela dit, c'est toujours stimulant de se confronter à des idées différentes : cette lecture m'a vraiment incitée à la réflexion.