Interrogation sur le désir d'enfant

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Epineuse

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Sur ce, je reviendrai m’étendre un peu plus tard ! :coiffe:
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Lulla94
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@Kettricken @Epineuse
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Lulla94
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@Brunehilde
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Erin
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@Lulla94
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Aesma
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Sur l'aspect "Aujourd'hui faut avoir une situation stable pour avoir un bébé" perso ça me saooooule et je suis tellement pas d'accord avec ça.

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Obrigada

@Aesma Je te rejoins parfaitement dans le fond, beaucoup de moyens financiers et de dépenses paraissent maintenant essentiels alors qu'il y a peu c'était du luxe, voire ça n'existait pas et ça allait quand même. Et c'est "marrant" parce qu'à la fois on vise une grande stabilité / confort financier et en même temps on change pus facilement et rapidement de boulot qu'il y a 30 ans justement.
Ça m'agace aussi souvent. J'ai eu un peu honte d'attendre un 3e enfant et je suis déjà parfois en stress d'assumer attendre peut-être un jour un 4e vu qu'on vit mathématiquement sous le seuil de pauvreté, alors qu'en fait ça va, on a un toit, on mange à notre faim, on s'habille, on a des loisirs - pas forcément payant ou cher - mais du plaisir quoi...et certes je ne sais pas comment je financerai le permis ou les études de mes enfants, sûrement que ce sera plus galère que pour mon permis et mes études mais est-ce si grave si elles ne vont pas en fac privé ou doivent travailler un été pour payer une partie des leçons de conduite ?
Par contre, début de trentaine ce n'est pas avoir un enfant "sur la tard" je pense, à 40 oui par contre.
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Aesma
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@Obrigada
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Végé_Mercier

@Aesma 
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Modifié en dernier par Végé_Mercier le ven. 13 janv. 17:43, modifié 1 fois.
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Patagon

Je fais partie de ces personnes pour qui avoir une situation "stable" est une condition essentielle pour avoir un enfant. C'est vraiment un point de vue hyper personnel, c'est-à-dire que si je réfléchissais à avoir un enfant, je voudrais d'abord remplir 12356 critères de stabilité impossibles, mais je ne pense pas pour autant avoir raison, ce sont mes propres "insécurités" qui parlent.
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Rien à voir mais il y a un truc qui me turlupine pas mal en ce moment, mais je crois que ça aurait davantage sa place dans le topic des CF. :hesite: J'y vais !
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Aesma
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@Végé_Mercier Merci de ta réponse :fleur:
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Sew'
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Hello!

Je reviens sur ce sujet depuis un très, très long moment. J'ai lu tous les messages que j'avais loupé et avant tout: beaucoup de love et de soutien à tous.tes.  :hugs: Je crois qu'on en a tous.tes besoin.  :coeur:

Bon bah spoiler alert de mon côté: rien n'a changé. Je suis toujours une girouette et j'ai l'horrible impression de ne pas être parvenue à avancer dans mes réflexions. J'ai pris le temps de lire "Le regret maternel" et "Le regret d'être mère", mais je n'ai vraiment été plus avancée après mes lectures. :/ J'ai vu passer la suggestion de lire "The Baby Decision" mais malheureusement, mon niveau d'anglais n'est clairement pas suffisant pour une telle lecture. :( (Si par hasard vous avez une idée d'un équivalent en français, je suis preneuse.)

Bref, avec tout cela je me sens toujours aussi perdue et je me suis récemment fait la réflexion de savoir si c'était une bonne idée de suivre une thérapie psy. Si cela pouvait m'aider à davantage avancer et a peut-être finalement prendre une décision. Est-ce que certain.e.s d'entre vous ont fait ce chemin et cela vous a-t-il vraiment aidé? (Comme une thérapie coûte cher et étant sans emploi, j'hésite un peu avant de me lancer.)  :hesite:

Merci d'avance aux personnes qui me répondront et prenez soin de vous et de tous.tes celleux que vous aimez. :)
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Epineuse

Salut @Sew' !
J’arrive avec retard, comment ça va depuis ce dernier message ?

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Ici, je reviens poster un peu car je suis perdue.
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Lemon
Bébétincelle
Bébétincelle

@Sew'
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Maman d'un petit citron nommée Yuzu (04/23) - Vinted
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didinebdx
Bébétincelle
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@Sew'
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@Aesma
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Aesma
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Bon, j'ai cédé.
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Eden.

Bonjour  :coiffe:
Je viens m'épancher sur cette question compliquée qui me taraude tous les jours depuis quelques mois et à laquelle je trouve pas de réponse.

Pour résumer : Je n'ai jamais voulu d'enfant. Je n'ai jamais éprouvé d'intérêt pour eux, pour la parentalité, je ne me suis jamais sentie capable d'être mère, tout ça était très clair dans ma tête. J'ai été en couple pendant 15 ans avec quelqu'un de merveilleux mais à aucun moment je n'ai envisagé d'avoir un enfant avec lui, ça ne m'intéressait pas. Puis on s'est séparé et j'ai rencontré mon copain, qui est déjà père. Sa fille avait trois ans quand je l'ai rencontrée. 
Et ça a fait EXPLOSER mon cerveau. 
Je me souviens qu'à notre rencontre je lui avais dit que je ne voulais pas d'enfant, que je serais une mère nulle et dépassée par tout le quotidien et il me disait des trucs comme "Moi au contraire, je suis sur que tu serais géniale" On a beaucoup et souvent parlé de ce que représentait la parentalité pour lui, de ce que c'était en vrai versus ce qu'on imagine. Il a fini par me dire qu'il ne se voyait pas avoir d'autre enfant, parce que toute son énergie était déjà tournée vers sa fille, et qu'il était très heureux de vivre ça mais que c'était quand même un investissement émotionnel énorme.
Et puis j'ai rencontré sa fille, j'ai découvert mon copain en papa et je les ai trouvé ben... adorables ? Cette relation de confiance qu'ils ont, tout l'amour partagé l'un pour l'autre, et les rires et le quotidien, j'ai découvert qu'avoir un enfant ça pouvait AUSSI être marrant (pour moi c'était forcément juste épuisant, angoissant et frustrant) et qu'un père pouvait AUSSI être génial, pas juste démissionnaire et lâche (j'ai pas une très haute opinion des hommes oui) Il s'occupe super bien d'elle, ils ont une relation très honnête et ils parlent beaucoup, lorsqu'on est à trois il gère absolument tout le quotidien de son enfant pour ne pas me faire peser sa présence. 

En fin d'année dernière je suis tombée enceinte accidentellement et j'ai avorté. On était tous les deux d'accord, c'était la seule chose à faire (on vit à distance, une semaine sur deux il a la garde de sa fille et l'autre semaine il vit chez moi à 800km d'elle) Mais ça a été très dur quand j'ai réalisé que j'avais peut être envie d'un enfant, pas celui là tout de suite, mais plus tard, peut être ? Donc on a eu quelques semaines douloureuses, le temps que je lui avoue cette envie. Puis la logistique de l'avortement a été très complexe car je voulais qu'il soit présent et je voulais le faire par aspiration mais la date annoncée de l'intervention tombait sur sa semaine de garde... Il a pu être présent le jour J mais a du repartir le soir même pour s'occuper de sa fille et j'ai passé la nuit dans les bras de ma meilleure pote parce que je n'avais pas le droit d'être seule. Et j'ai réalisé que c'était le début des emmerdes si on avait un enfant dans nos conditions de vie : je serais souvent seule. Or, je veux pas un enfant seule, j'en veux un avec lui. 
Bref, on continue à parler de tout ça, la question est ouverte entre nous. Lui aussi pensait ne pas vouloir d'autre enfant mais en fait, pourquoi pas ? L'autre jour chez des amis qui nous ont posé la question, il leur a répondu en me serrant la main "On y réfléchit" et ça m'a fait exploser le coeur de joie. Ça me bouleverse parce que vraiment, il y a deux ans, cette question était inenvisageable pour moi. 

Quand je la creuse pourtant, je me demande si cette envie d'enfant n'intervient pas uniquement parce qu'il en a déjà un. Peut être qu'au fond, je ne veux qu'un statu quo et sentir que notre relation est aussi légitime que celle qu'il a pu avoir avec son ex. Lorsqu'on est tous les trois avec sa fille, je sens bien qu'ils font famille et que je suis en dehors, c'est douloureux. C'est aussi douloureux de savoir qu'on ne peut pas vivre ensemble à temps plein parce qu'il est père, que sa fille passera souvent en premier. Il est la personne la plus importante de ma vie, mais je ne suis pas vraiment la personne la plus importante de la sienne... 
Dans les choses qui ne m'ont jamais donnée envie d'avoir un enfant, il y avait l'idée de subir des contraintes. Sauf qu'à présent je subis les contraintes d'un enfant sans en être la mère, alors du coup pourquoi ne pas oser en faire un qui serait à moi et réellement choisir ce qui m'arrive ? Mais je doute que ce soit une très bonne raison. 

Si je me projette dans ce désir je me rends compte que beaucoup de choses quotidiennes devront changer : Il faudra que je quitte mon travail et l'endroit où je vis pour le rejoindre, ce sera à moi de bouleverser ma vie pour qu'on puisse vivre ensemble puisqu'il ne peut pas s'éloigner de sa fille. Est-ce que ça n'est pas un trop grand sacrifice pour un désir de maternité qui n'est pas viscéral ? Aussi, si j'imagine juste un avenir dans lequel on pourrait vivre ensemble H24, ce serait quand même à moi de déménager pour vivre avec sa fille une semaine sur deux. Est-ce que j'ai envie de cette vie là ? D'être belle mère à mi temps et jamais mère tout le temps ? Est-ce que je ne suis pas simplement en colère de devoir faire des choix qui me feront sacrifier mon confort quotidien parce que lui ne peut pas le faire et est-ce que cette envie d'enfant n'est pas là que pour justifier ma soumission à la vie de mon mec ? (soumission dans le sens où c'est à moi de bouleverser mon quotidien et pas à lui, parce qu'il a un enfant et que les gosses sont la grande cause nationale inattaquable, c'est aux autres d'adapter le monde autour d'eux) 

Bref, voilà où j'en suis. Je suis souvent en colère contre cette envie. Je voudrais ne pas en vouloir, que ce soit clair comme ça l'a toujours été. Parfois je voudrais même qu'il n'ait pas eu d'enfant, comme ça je ne saurais pas à quel point il est super avec la sienne et je pourrais m'imaginer plein de désastres qui dégoutent de tenter l'aventure. S'il n'en avait pas je n'aurais jamais su que ça pouvait être drole, doux, touchant et absurde comme c'est parfois épuisant, violent et ingrat et on aurait pu inventer toutes les vies qu'on aurait voulu parce qu'on aurait été sans contraintes. Là j'ai aussi l'impression de me manger la tête en réfléchissant à des demi-choix d'avenir qui prennent toujours en compte l'existence d'un enfant qui n'est pas à moi, et c'est nul d'être insatisfait par quelque chose dont on est pas responsable. Parfois je me dis "Si on avait un enfant ensemble, je me poserais exactement les mêmes questions, on aurait les mêmes problématiques mais je me sentirais légitime d'avoir un avis. Je comprendrais ce qu'il vit, je serais actrice de mon quoditien au lieu d'avoir l'impression de subir le sien, je serais moins frustrée d'être en dehors d'une partie de sa vie." Mais c'est débile non ? On ne fait pas d'enfant pour ces raisons là ? 

Bref voilà je ne sais pas. J'ai 34 ans donc pas trois siècles pour me poser la question et en vrai, je déteste me la poser. 
Dans le passé j'ai eu une relation complètement déséquilibrée avec mon ex dans laquelle ses émotions, ses idées sur la vie, son épanouissement, comptaient beaucoup plus que les miens et en le quittant je me suis jurée PLUS JAMAIS ÇA, que je me ferai toujours passer devant (en communiquant avec l'autre, toi même tu sais, je vais pas devenir un monstre d'égoisme) Mais je me suis vraiment dit qu'il fallait que je fasse respecter mes choix sauf que je me retrouve dans une situation où les choix que je croyais inébranlables ("je veux pas d'enfant") sont bouleversés et ça me rend ouf parce qu'ils sont bouleversés par la vie de quelqu'un. Peut être que je devrais accepter qu'on est poreux, qu'on peut changer au contact de l'autre sans que ce soit la preuve d'une manipulation ou d'un sacrifice, mais j'ai vraiment du mal avec cette idée. Je voudrais que mon identité ne dépende que de moi mais qui est réellement capable de dire ça de lui ? J'ai aussi l'impression de mentir lorsque je me dis que j'ai envie d'un enfant par jalousie, parce qu'il en déjà un. Si c'était vraiment que de la jalousie je ne serais pas émue comme ça de le voir père. J'arrive sincèrement à imaginer un chouette quotidien à trois, à quatre avec sa fille, à cinq avec mon chat, un truc marrant où on inventerait une vie qui nous ressemble, et ça, ça me fait pas peur du tout. Mais je bloque totalement sur les raisons qui me poussent à avoir envie de ça. Je pourrais très bien vivre sans avoir de gosses et sans le regretter, comme on peut vivre heureux toute une vie sans oser essayer des émotions trop fortes, mais est-ce qu'en cherchant à me préserver je ne me sous-estime pas un peu ?

Je lis/entends souvent "Pour faire un enfant il faut vraiment en avoir envie de façon folle, se dire qu'on ne pourrait pas vivre sans en avoir, parce que la confrontation à la réalité est trop dure" et bon, je veux bien, ça règlerait mon problème. Mais je suis athée, je crois en rien, surtout pas au mystique désir biologique qui surpasse tout. Je vois pas en quoi la maternité serait une confrontation plus profonde à la vie que la classe sociale dans laquelle on nait par exemple. Tout est dur dans le fait de simplement vivre, est ce que vraiment devenir parent est encore plus difficile au delà de ce que j'imagine ? Est ce qu'on découvre un monde seulement connu de ceux qui sont déjà parents ? Est ce que vraiment, si je n'écoute que mon coeur, je vais regretter parce qu'il ne faut absolument pas écouter que son coeur ? Parce que mon coeur est assez clair pour affirmer qu'avoir "un peu envie un jour" ça veut juste dire "j'ai envie d'avoir un enfant" mais poliment. Ce qui me fout le doute, c'est les raisons de cette envie.

Désolé pour cet immense pavé mais ça m'a fait du bien de l'écrire. 
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Jacqueline

@Eden.
TW grossesse rapide
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Eden.

Merci pour vos messages @Eliza  et @Jacqueline ! Oui on entend souvent que des belles histoires de personnes "qui ont toujours su" d'autres pour qui "c'était évident" et moins celles des gens qui aiment bien leur vie telle quelle mais ne seraient pas contre une grande aventure. Mais est-ce que c'est possible de devenir mère sans que ça devienne toute son identité ou est-ce que ça s'infiltre si fort en soi qu'on s'y perd souvent ? Ça aussi ça m'inquiète.

Après avoir écrit mon post je me suis dis que je devrais l'envoyer à mon copain. Il n'aurait rien découvert de neuf mais au moins c'était bien résumé et honnête. Et puis j'ai eu ma meilleure pote au téléphone qui va commencer un parcours PMA bientôt et qui est super angoissée car elle aura 35 ans cet été et que le monde entier nous dit qu'on périme fertilement parlant à 35 ans, donc je raconte ça à mon mec qui m'a demandé si moi ça m'angoissait aussi ?
On a eu une super conversation au sujet de ce désir d'enfant où j'ai pu tout lui résumer. Je lui ai dis que oui ça m'angoissait parce que du coup j'ai cinq ans max pour faire des choix que j'aurais pris 10 ans à faire si j'avais eu plus de temps. Il m'a répondu "Oui c'est souvent le problème avec les choix, sinon ça s'appelle des perspectives." et je me suis dis que merde, il avait raison, un choix c'est une décision directe, c'est arrêter ou pas sa contraception, continuer ou pas une grossesse, c'est pas faire un rétro-planning de mon avenir. 
Bref donc on a beaucoup parlé et on continuera à le faire "en vrai" quand on se retrouvera dans 5 jours, il m'a redit qu'en tout cas lui il réfléchissait et que si ça n'avait pas été avec moi il n'y réfléchirait pas du tout parce qu'émotionnellement sa fille lui demande déjà beaucoup, mais qu'il avait moins peur d'envisager un nouvel enfant avec moi parce qu'il était sûr que je serais une maman géniale (il a bien dit "géniale") Et quand je lui ai dis que pour lui évidemment tout ça était moins urgent et moins "grave" parce qu'au pire, il a déjà un enfant, il m'a dit que c'était pas vrai du tout, qu'il prenait ça super au sérieux parce qu'il savait déjà ce que c'était et que sa décision ne serait jamais prise à la légère. Et donc j'ai aussi pu affirmer que oui, j'avais envie d'un enfant avec lui, mais pas envie de bouleverser tout ma vie (déménager etc) POUR faire un enfant. Que j'aimerais juste qu'on se créer la possibilité d'avoir un quotidien à deux, trois avec sa fille, quatre avec mon chat, où on pourrait vraiment envisager un enfant en plus et que ce serait cool si notre décision pouvait découler de ça plutôt que de l'impératif "IL ME RESTE 5 ANS POUR ENFANTER VITE !!!" 

Donc je suis vraiment satisfaite et rassurée de cette discussion. Je pense que sans lui mettre la pression sur rien j'ai réussi à lui faire comprendre que même si notre mode de vie actuel nous convient, ce serait bien d'oser en changer dans quelques temps pour nous permettre des questions plus vastes. 
Ah, et détail qui me fait dire que c'est vraiment un mec super, il m'a dit comme ça en réponse à une de mes questions "Mais hé, je ne serai pas l'expert parentalité de notre couple hein ?" et je trouve cette phrase trop rassurante sur le fait qu'il me laissera toute la place que je veux, qu'il admet ne pas mieux savoir que moi et qu'on serait tous les deux SUPER si on se décide à se reproduire. Voilà maintenant il n'y a plus qu'à laisser toutes ces idées mijoter et voir ce qu'on ressent vraiment.
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Kurmad

@Eden.
Ton mec a l'air super pour faire des enfants. Je comprends l'argument : quitte à devoir subir les contraintes d'une vie de famille (sa fille), autant en avoir aussi les avantages. Surtout quand tu es dans les bonnes conditions pour le faire :).

Pas un choix simple, qui ne doit effectivement pas être dirigé par ta jalousie...
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Edialeda

@Eden. 
Je suis tombée par hasard sur ce sujet et ton message, je me permets de répondre parce... eh bien, j'ai eu envie de te répondre :jv:
J'ai toujours pensé que je voulais des enfants ; par contre, je n'ai (comme mes VDD) eu aucune envie viscérale de quoi que ce soit. Quand j'ai atteins l'âge et la situation que je voulais avoir pour en faire, j'ai essayé d'en faire, c'est très bête. Je le précise parce que tu parles de rétro-planning à un moment, et même si c'est évidemment une mauvaise chose de s'y accrocher ou de se sentir mal de ne pas les suivre, ce n'est pas non plus grave de (d'essayer de) le faire.
Longtemps, j'ai pensé que je vivrais très mal l'idée d'avoir du mal à concevoir (c'était une de mes craintes, pour plusieurs raisons), j'avais peur de le regretter à vie si ça devait arriver, et convaincue que j'aurais dû mal à ne pas le voir comme une déception qui resterait. Quand mon fils est né, je me suis fait la réflexion qu'au final, j'aurais pu être tout à fait heureuse même si c'était arrivé. Évidemment, je reste persuadée que je l'aurais mal vécue, puisque ça aurait été un non-choix MAIS j'ai ce souvenirs très tangible, de "au fait, ma vie aurait été quand même cool s'il n'y avait pas eu ça". Je précise que je suis très contente de ma vie actuellement avec mes deux fils, ce n'est pas du tout le sujet.
Et ça va sans doute de pair, mais pour répondre à tes premières questions, perso, je ne trouve pas du tout qu'être mère ait changé quoi que ce soit à mon identité, ni que je m'y sois perdue. Je me suis sentie excessivement normale quand c'est arrivé, avec juste des responsabilités en plus, et un quotidien différent. Mais : moi, avec les mêmes aspirations, les mêmes tout le reste, ça n'a rien changé du tout.
L'impression que j'ai à lire tes messages, c'est que l'envie de fond est celle de fonder quelque chose de très tangible avec ton compagnon. Je ne trouve pas que ce soit de la jalousie, parce que c'est juste sain dans l'idée de fond, et que la fille de ton compagnon est juste un obstacle pratique à ça (géographique, chronophage, etc.) sans que ce soit personnel. Je trouve ton mec adorable et je te trouve très mature, je pense que quoi que vous fassiez, vous vous en tirerez bien.
Je ne sais pas si ça va aider la réflexion (qui a l'air de bien avancer toute seule ^^), mais, d'après moi, LA question à se poser, c'est : comment vivrais-tu la situation si sa fille avait 17 ans et partait en étude sup l'année prochaine ? Autrement dit, si vous étiez capable d'aménager votre vie sans cette obstacle pratique (puisque même si ça reste une relation père-fille à l'âge adulte, c'est quand même nettement moins prenant à l'âge de l'indépendance), aurais-tu toujours ce désir ou pas ?


 
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