-Je ne le sors plus en cas d'activité prenante (genre les répétitions d'orchestre
), avec d'autres gens ou ne me laissant que de très cours moments d'attente.-Je lâche prise (sans mauvais jeu de mots) sur l'état de chargement de sa batterie.
-Je le limite au maximum à une fonction strictement utilitariste (achats de billets de train, agenda, nécessité de contacter quelqu'un).
-Je ne m'abonne qu'à un nombre limité de vidéastes et quand je décide de ne regarder qu'une vidéo, je m'y tiens.
-Je privilégie la nourriture pour l'esprit afin de limiter les dégâts en cas de rechute.
-J'évite un maximum les contenus addictogènes (gros réseaux sociaux, contenus générateurs d'anxiété, hate-viewing).
-Je fais chaque année un camp d'été où je laisse mon téléphone éteint.
-Je n'utilise les fonctions non utilitaires que quand la sensation d'ennui devient vraiment trop oppressante.
Bien sûr, j'y arrive avec plus où moins de succès et compense avec mon PC parce que là, j'ai encore du mal.
) et comme je n'ai pas allumé l'ordi de la journée je n'ai pas pu y retourner. Ce matin, en y retournant, j'ai ressenti un peu ce dont tu parlais hier, l'impression que finalement il ne s'est pas passé grand chose ! C'était trop bien 
clairement instagram c'est le mal, les 2 tiers des posts que je vois sont des suggestions.. forcément au bout d'un moment c'est tentant. 
. Souvent, j'essaye de me remémorer l'époque où 1. Les smartphones n'existaient pas et 2. Je n'avais pas encore instagram. Je devais avoir un sentiment de temps libre tellement plus important qu'aujourd'hui, c'est fou ! Je me remémore ce temps-là aussi pour me rappeler que j'ai vécu sans tout cela et que je ne souffrais pas du manque puisque ça n'existait tout bonnement pas. Mais maintenant que je connais, j'ai vraiment beaucoup de mal à m'en passer. Je ne sais plus quelle belette ici disait s'être tenue à l'écart de certains RS comme snapchat ou TikTok pour éviter de devenir accro à de nouveaux réseaux ; c'est clairement la même chose pour moi, j'ai un pote l'autre jour qui me conseillait d'installer TikTok parce qu'il y avait du contenu marrant et intéressant parfois, mais en fait je n'ai jamais vu à quoi ressemble ce réseau, je n'y suis jamais allée et j'espère ne jamais craquer en téléchargeant l'appli, parce que tant que je ne connais pas, ça ne me manque pas, et c'est très bien ainsi. Parfois je m'en veux d'avoir voulu tester Insta, je me sens un peu prisonnière de tout ça en fait 
. Et puis je trouve que ça joue tellement bien son rôle d'influence sur moi, j'en ai conscience mais malgré tout ça fonctionne et ça m'énerve tellement. Je pense en plus qu'il ne faudrait pas beaucoup de temps pour que je me désintoxique de ces réseaux, quelques jours sans y aller et à mon avis je perdrais très vite l'habitude de m'y rendre dès que j'ai 5 minutes de libre / d'attente quelque part. Mais je n'arrive pas à passer le pas. J'essaye d'en avoir une utilisation plus raisonnée et moins chronophage mais en fait je suis vraiment comme un toxicomane, je dois totalement arrêter parce que je n'arrive pas à être dans une consommation mesurée 
. J'ai un peu honte de raconter tout ça, mais plus j'en parle autour de moi plus je m'aperçois qu'on est quand même nombreux dans ma génération à avoir conscience d'avoir une utilisation excessive des RS et à vouloir stopper sans y parvenir. Je ne sais pas si c'est rassurant ou inquiétant, en tous cas moi ça me fait du bien de savoir que je ne suis pas la seule 
) les effets de mode de quelques jours sans autre finalité que titiller notre panurgisme (sérieux, les contenus qui font rire tout le monde juste parce qu'ils sont débiles (les contenus, pas les gens,
), j'en passe et des meilleures. Maintenant, je me fiche bien de ce que je manque en n'y étant pas, ça compense pas ce qui ne me manque pas. 
.
