J'ai finis "les miracles du Bazar Namiya" et j'ai vraiment apprécié ma lecture! Je l'ai lu en deux jours donc ça m'a clairement aidé à me libérer de ma spirale infernale de non lecture dans lequel un autre livre m'avait mis...
C'est le troisième livre d un auteur japonais que je lis et à chaque fois c'est sous forme de petite histoires qui ont un lien entre elles: est ce que ce serait un style précis? Qui est répandu la bas?
Je commencerai "tant que le café est encore chaud" la semaine prochaine, je me suis caler un policier entre les deux!(policier que je recommande à fond en plus )
J'ai commencé Les miracles du Bazar Namiya et c'est très sympa, il y a ce côté "catalogue de petites histoires" dont a parlé @GrandeMarine , ça me rappelle aussi les romans d'Ito Ogawa. Je crois qu'il y a effectivement un roman marquant dans la littérature japonaise qui a lancé ce type d'histoires, où un personnage croise des gens en ville, l'occasion de raconter l'histoire de chacun. Il faudrait que je retrouve le titre, mais je retomberai dessus si je fais un challenge géographique l'an prochain !
@Roserouge Ton avis sur les tomes suivants du Café... ne m'étonne pas. Je vais peut-être m'en tenir au premier, qui m'avait divertie mais sans plus.
Ah bah je suis contente de lire ton retour @Roserouge sur le troisième tome. J'ai lu les deux premiers qui était sympas et j'hésitais à lire le dernier.
Je lis le restaurant de l'amour retrouvé que je n'avais pas lu au moment de la lecture commune du club et j'aime beaucoup mais qu'est-ce que ça me donne faim !
J'ai envie de manger tous les plats qu'elle prépare à ses clients
Merci, @Clémentiine !
J'ai terminé Les miracles du bazar Namiya et j'ai bien aimé cette lecture moi aussi. J'ai trouvé que sur une idée de départ assez proche (un système de voyage dans le temps qui permet aux gens de régler certains problèmes personnels), ce roman était plus fin et profond que Tant que le café est encore chaud. Bon, il y a encore un passage consacré à un avortement évité, pour le plus grand bonheur de tout le monde (mais pas de la mère, hein...), mais je me demande si un auteur japonais parviendrait à se faire publier s'il parlait d'un avortement réussi, vue le contexte démographique du pays.
J'ai bien ri au début avec les trois voyous qui se prennent au jeu du coach en développement personnel, à leur manière peu subtile. Il n'y a que des allusions à l'origine de la magie et c'est très romantique. J'ai trouvé que les histoire s'entrecroisaient de manière satisfaisante et qu'on finissait par s'intéresser à la vie de chacun.
Je ne sais pas trop ce qu'il se passe avec Tant que le café est encore chaud mais dans ma ville il est en SIX exemplaires dans le réseau de bibliothèques et pourtant je suis numéro 13 dans la fille d'attente de réservation. J'espère avoir l'occasion de le lire d'ici la fin de l'année du coup.
Du coup j'ai emprunté Au prochain arrêt qui me tentait bien, je pense le garder pour le lire lors d'un long trajet en train que j'ai fin du mois, ça sera raccord avec le thème !
J'ai terminé Tant que le café est encore chaud, je poste mon avis et je peux enfin lire les vôtres .
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
"Dieu crée les dinosaures. Dieu détruit les dinosaures. Dieu crée l'homme. L'homme détruit Dieu. L'homme crée les dinosaures. Les dinosaures mangent l'homme. Et la femme hérite de la Terre."
J'ai commencé Tant que le café est encore chaud mais je n'arrive pas à rentrer dans le livre en raison de la narration très "spectatrice" (impression sans doute majorée par le format de courtes nouvelles, j'avais eu exactement le même sentiment en commençant Au prochain arrêt que je n'ai jamais terminé non plus) et je n'ai pas trouvé Les miracles du bazar Namiya.
Du coup pour rester malgré tout dans le thème Japon, j'ai pioché dans ma pile à lire sur liseuse All the lovers in the night (De toutes les nuits, les amants pour la traduction française) de Mieko Kawakami dont le titre me faisait de l'oeil. Pour l'instant j'aime bien le style d'écriture et je suis intriguée. Ça me fait pas mal penser à Convenience Store Woman de Sayaka Murata qui m'avait beaucoup émue.
J'ai terminé aujourd'hui un livre sur la thématique, bien qu'il ne faisait pas partie de ceux proposés, après plusieurs abandons (Tant que le café est encore chaud, Au prochain arrêt, puis All the lovers in the night) : La bibliothèque des rêves secrets, de Michiko Aoyama.
Bon, c’est mignon et plein de bons sentiments. J’ai assez connecté avec le premier personnage, Nastumi, et je ne suis jamais complètement déçue des romans chorales. Mais c’est quand même vachement plat, répétitif et sans doute trop plein de bons sentiments. En plus l’écriture est remplie de biais sans doute culturels mais aussi/surtout très sexistes (les personnages féminins sont vraiment jugés sur leur apparence alors que ce n’est pas le cas pour les personnages masculins, par exemple), ce qui m’a passablement dérangée.
Je me suis fait la réflexion en lisant ce livre d’à quel point les romans japonais que j’ai lus au cours des dernières années tournent autour du monde professionnel, de la perte de sens du travail et de la souffrance au travail. Bon, je ne me base pas sur énormément de livres (Convenience Store Woman, All the lovers in the night, Le Cheminot, La papeterie Tsubaki, celui-ci…) Je ne sais pas dans quelle mesure c’est un biais dans ma sélection des livres ou vraiment une thématique centrale dans la littérature contemporaine japonaise (par rapport à comment elle est couverte dans la littérature contemporaine occidentale), et si c’est exclusivement lié à la culture du travail qui diffère ou d’autres facteurs.