@Bernie

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@kaliémis

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C'est "drôle" parce que je vois la fonction publique (y compris les postes en établissement privé sous contrat) aussi protecteurs que le salariat privé. On est "indéboulonnable" dans la fonction publique, la pérennité de l'entreprise n'est pas menacée même si les conditions de travail peuvent changer. Dans le privé, j'ai déjà vu des entreprises qui préparent des licenciements bidon, en mettant déjà de côté l'argent pour la transaction à laquelle ils aboutiront (parce qu'un avocat correct va indiquer à l'ex salarié qui a peu d'ancienneté ou réuni peu de preuves que le dossier va mettre 3 ans à être jugé pour peut-être 1 000 euros de plus que s'ils parviennent à l'accord standard avec une entreprise). Dans une petite région, ou sur des postes rares, beaucoup de salariés ont honte de porter plainte et qu'un nouvel employeur le sache.   (et les managers toxiques vétérans savent ne pas laisser trop de preuves)

@Hortense

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@Hortense

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@kaliémis

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@MamzelleOups @Birdie c'est en effet un pari (mais bon, jusque-là mon CPF ne m'a jamais été utile pour me reconvertir ou faire une formation donc je suppose qu'avec ma chance, si j'ai des envies de changer dans X années je serai bien embêtée ). Pour l'instant j'en suis à une époque de ma vie où je préfère être fatiguée le soir que de ne pas savoir pourquoi je me lève (et curieusement, ça protège mieux ma santé mentale puisque j'ai besoin de pouvoir m'auto-argumenter que mon action est utile)
Merci pour vos retours d'expérience, même quand c'est pas glop (avec le fond d'angoisse comme le décrit @kaliémis , je préfère savoir quand même)

Dans le cadre d’un forum des métiers, je dois présenter le métier d’ingénieur à des 5ème, et entre autres aborder le parcours d’études pour y parvenir.

Toutes les formations qui mènent au diplôme d’ingénieur comportent beaucoup de mathématiques au programme. Comme je ne suis pas familier des collégiens j’aimerai trouver les mots adéquats pour aborder ce sujet sans leur mentir mais aussi sans les paniquer.

Pour l’instant j’exclue la tournure “pour les forts en maths” et son jugement de valeur, je ne suis pas chaud pour le “pour ceux qui aiment les maths” parce que ce n’est pas une obligation (par exemple moi j’ai toujours été plus physique-chimie).

Pour l’instant je partirais sur un “pour ceux qui n’ont pas peur des mathématiques”.
Est ce que vous avez des retours d’expérience sur le comment aborder ce sujet avec des collégiens ?

Pour celles qui enseignent au lycée, j’avais retenu au moment de la réforme du baccalauréat, la doublette d’option à privilégier dans l’optique de faire des études d’ingénieur était globalement Math-physique.
Mais que pour certains projets plus ciblés on pouvait retenir Math-SVT (pour des études de biochimie, médical,agro,...) ou Math-Sciences de l’Ingénieur (pour viser une PTSI/PT).
Est-ce que cela corrobore vos expériences ?

@Hortense En cas d'envies de changement à venir, par contre, j'ai eu accès à une conseillère en changement professionnel de l'enseihnement catholique et elle a réussi à me financer un bilan de compétences. Je n'ai pas eu besoin de formation dans la foulée mais je ne sais plus s'il y avait des possibilités de financement. Mais ça a pu changer, et ça dépend peut-être dew régions (ici grosse région pour le privé).

@Chocovore

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@Hortense oui merci, ça a été chaud oui mais c'était important. C'est sûr que c'était un budget mais pour les deux premiers bien moins que ce qu'on a gagné, et pour le dernier on avait une protection juridique, on en a eu peut-être pour 2000 euros de notre poche. Après, faut les avoir, se sentir de les mettre là -dedans, et avoir la foi d'aller au bout.

@Chocovore Ils sont encore tout jeunes en 5e, je pense que l’idée c’est de leur dire que tu as eu besoin des maths dans ta formation et que tu les utilises dans ton métier. Que faire des maths et continuer les maths, ça peut leur servir à faire plein d’autres choses en plus de l’aspect intellectuel que ça représente. Ça répond aussi à la question un peu naïve et ignorante des élèves qui ne savent pas à quoi peuvent servir les maths.

Tu peux aussi leur dire que tu n’aimais pas spécialement les maths (autant que la physique du moins d’après ce que j’ai compris) mais que tu as travaillé pour.

Un écrivain qui était venu voir une de mes classes avait expliqué qu’il était très mauvais en orthographe et qu’après le lycée il avait beaucoup travaillé pour remédier à ce point. Édit : bon les maths ce n’est pas la même chose, il ne faut pas « décrocher » sinon ça devient dur j’imagine.

En tout cas c’est génial de faire ça, les élèves sont curieux du monde professionnel des adultes (prépare-toi à la question « et vous gagnez combien ? » )

@Chocovore

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On oublie aussi parfois que la sécurité de l'emploi vient avec des obligations dont celle d'aller enseigner où tu es nommé parfois à l'autre bout de la France avec de vraies difficultés pour se rapprocher de sa région d'origine selon la matière et la région (difficultés qui s'aggravent avec le temps ), pas de possibilité de prendre des congés en dehors du temps scolaire (ce qui peut être contraignant pour des rdv medicaux), chaque année scolaire l'emploi du temps imposé peut rendre une année facile ou difficile.

@Esker ah non on ne l'oublie pas !

Merci pour vos retours,

C’est vrai que la question des mathématiques peut paraître assez centrale dans mon précédent message, mais ce sera assez bref dans ma présentation, d'où ma crainte d’une formulation qui pourrait être mal interprétée par ce public que je côtoie très peu.

Environ deux tiers de la présentation portera sur des expériences et cas concrets liés à ma pratique des travaux publics. Chance supplémentaire, un gros tiers de l'intervention traitera d’un chantier qui se situe actuellement dans la rue de leur collège.

Dans le tiers qui reste j'aborde le sujet des STEM en général dans la pratique de l’ingénieur.
J’aborde le sujet de l’enjeu des mathématiques principalement dans la diapositive liée à l’orientation, c’est ce que je connais le moins.
A notre époque ( ) c’était plus simple dans la mesure où il fallait faire S, et qu’en S, il y avait forcément des maths. J’ai aussi découvert que la physique-chimie commençait maintenant en 6ème au collège. (Enfin recommençait vu que c’était comme ça avant la réforme de 1992)

J’ai fait une petite revue des informations de l’ONISEP, de quelques classes préparatoires, d’écoles ou d’IUT pour préparer mon intervention, mais ça s’adresse surtout aux lycéens.
Il y a quand même une certaine unanimité liée à l’enjeu des mathématiques.

De mon côté, j’ai fait la CPGE ou il y avait le moins de maths (on n' avait “que” 9h de cours par semaine et environ le double au total avec les interrogations orales ou écrites, les exercices, les DM,...).
La plupart des abandons en prépa dont j’ai été témoins étaient liés aux maths. En école d'ingénieur, même si cela n’a jamais été un point dur, je sentais le décalage avec ceux qui en avaient pratiqué encore plus (même si mon cursus avait d’autres points forts comme le dessin industriel, la métallurgie, ou l’automatisme).

Je pense que je vais m'inspirer de la réponse de @Nahasia et orienter le sujet de cette manière :

“La formation et la pratique du métier d’ingénieur nécessite une connaissance solide des mathématiques. Cela nécessite au lycée de choisir les mathématiques en enseignement de spécialité en première et en terminale. Après le lycée tous les parcours qui mènent à un diplôme d’ingénieur comportent de nombreuses heures de mathématiques par semaines”

Je l'illustrerai dans la partie appliquée, via un exemple où j’explique qu’on utilise des maths pour réaliser une simulation de l’installation envisagée, et que via des calculs on arrive à estimer des distances d'arrêt de véhicules (mais je leur épargnerai ce calcul d'un niveau de fin de lycée).

@Chocovore Je trouve ça bien que tu parles surtout de tes expériences et de cas concrets. Quand on organise un forum des métiers, les élèves ont des retours positifs sur les intervenants qui arrivent à expliquer concrètement quelles types de tâches ils peuvent effectuer chaque jour, les outils utilisés, les conditions de travail...
Je trouve trés bien le petit texte que tu as préparé sur les maths, c'est assez clair sans trop en faire non plus.

Ici aussi (9 ans de PE au compteur !), je me demande pourquoi ça ne rue pas davantage dans les brancards, vu toutes les réformes pourries (et le mot est faible) qui nous sont balancées. On est nombreux : avec un minimum de coordination, on pourrait faire un truc sensass' !
Après, je redescends sur terre  : je me rappelle des mouvements d'ampleur de 2018 (parcoursup)-2019(retraites) (qui n'ont rien donné), de la couverture médiatique inexistante/méprisante, du mépris de l'institution envers ses propres agents... En fait, oui, ça épuise. 
J'élargis davantage ma vision, et je me rends compte que, finalement, il y aurait un bon paquet de raisons pour lesquelles tout un chacun pourrait ruer dans les brancards (l'inaction climatique, la baisse des remboursements de la sécu, les retraites...). Et même si ça bouge, est ce que ça bouge tant que ça ?
Bref, à mes yeux, ce qui se passe dans l'EN n'est que la reflet de ce qui se passe dans la société : les gens ont mille préoccupations/inquiétudes qui les détournent de la lutte collective pour leurs droits, d'autant plus dans un monde où les valeurs de solidarité et de collectivité ne sont plus valorisées, voire carrément criminalisées (cf: actions pour les sans papiers, etc). C'est dommage, regrettable, mais difficile à blâmer .

@Nahasia
Finalement personne n’a posé la question du salaire (elle n’était pas sur leur fiches de questions distribuées ).
Pas mal de questions spontanées tournaient autour de sujets techniques pour savoir “comment ça marche” ou me demander des détails sur les chantiers dans leur zone d’habitation alors que je ne les connais pas du tout.

Les couacs

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@Chocovore 

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@Obrigada

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@Chocovore

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De mon côté pour septembre

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