J'ai commencé Cider with Rosie, de Laurie Lee, qu'on m'a prêté. Et je me galère bien car c'est en vo, plein de noms de plantes et de vieux objets et d'adjectifs, et certainement très poétique mais je dois souvent faire plusieurs pauses par page. Donc je lis très lentement

@MamzelleOups

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J'ai fini Viendra le temps du feu ( @Tofu McCromesqui si tu veux !)

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J'ai ENFIN terminé Du côté sauvage de Tiffany McDaniel ! 
J'avais dévoré Betty et L'été où tout a fondu mais j'ai galéré pour terminer celui-ci !  Alors oui, c'est très bien écrit mais c'est tellement sordide que je n'y arrivais pas. Visiblement, le glauque ce n'est pas mon truc, en ce moment ! 

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Je lis Se le dire enfin d'Agnès Ledig. Je l'ai trouvé en boîte à livre il y a déjà plusieurs mois.
J'aime beaucoup. Je croyais lire une histoire d'amour de jeunesse mais pas seulement... et les différents mystères sont bien amenés, se résolvent doucement.
Le coeur de l'histoire se passe à Brocéliande, les descriptions ne sont pas très précises mais je connais certains lieux mentionnés et je trouve ça super de mettre mes images dessus (par contre quand ça se passe à Paris avec des noms de quartiers et rues, je n'ai pas du tout d'image plus précise que celle que les mots créent).
Et enfin il y a de belles réflexions sur la nature, les relations, la vie... chaque personnage me touche différemment et m'apporte quelque chose dans ma propre quête d'évolution personnelle.

@Meeteetse

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DP : J'ai lu Entre ciel et Lou de Lorraine Fouchet. 

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J'ai relu L'homme au complet marron d'Agatha Christie. Il m'avait laissé un souvenir moyen, confirmé par la relecture. J'ai bien aimé le rythme, la construction du récit (on alterne entre le point de vue de l'héroïne et des passages de journaux intimes) et la révélation finale du "méchant", mais 1/ je préfère les romans "campagne anglaise" de l'autrice, je suis moins convaincue quand ça se passe surtout à l'étranger (ici en Afrique du sud) (sauf quand c'est un huis-clos comme Le crime de l'Orient-Express) ; 2/ l'histoire d'amour ne m'a pas convaincue, de même que certains préceptes autour de la vie de couple ; 3/ aïe les passages racistes ("les Africains ces grands enfants" et autres inepties) .
J'ai aussi relu Ma cousine Rachel de Daphné du Maurier, c'était une bonne surprise, je devrais redonner une chance à Rebecca.

Je rattrape mon retard de critiques! J'ai beaucoup aimé Là où fleurissent les cendres de Phan Qué Mai Nguyen.

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@MamzelleOups Merci pour ta critique, ça m'a vraiment donné envie de le lire.

@Tontétatilotétatou Je t'en prie, j'espère qu'il te plaira! Je n'avais jamais rien lu sur ce sujet, ni entendu parler de ça pendant mon voyage au Vietnam ou dans des reportages. Je me suis presque sentie bête de ne jamais avoir pensé aux enfants nés des guerres, de celle-ci ou d'une autre.

Je lis Bénie soit Sixtine de Maylis Adhémar

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Avant, apparemment traversant une crise mystique inconsciente en choisissant mes.livres à la bibliothèque, j'ai lu Sainte Marguerite-Marie et moi de Clémentine Alacoque : c'est la biographie de la sainte + les réflexions de sa lointaine arrière petite nièce. J'ai trouvé ça intéressant, notamment la réflexion sur le lien entre santé mentale et manifestations divines.

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@Meeteetse J'ai bien aimé Bénie soit Sixtine aussi, en ayant bien en tête des gens croisés il y a quelques années (mais qui étaient bien moins extrémistes quand même).

J'ai terminé Bénie soit Sixtine !

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Que faire maintenant, Louise Erdrich ou un autre livre avant ?

@Meeteetse

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Tiens je viens aussi de commencer du Louise Erdich, je lis La chorale des maîtres bouchers.

Edit pour éviter le DP : Petite déception avec Code 612 - Qui a tué le Peti Prince ? de Michel Bussi.

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Je viens de finir Nightbitch de Rachel Yoder, sur une maman au foyer qui élève son enfant de deux ans seule la plupart du temps car son mari est en déplacement pro du lundi au vendredi. Petit à petit elle a l'impression qu'elle est en train de se transformer en chien.
Si je n'étais pas déjà childfree avant, ou s'il me restait le moindre doute, ce livre me confirme que c'est pas pour moi. La monotonie des jeux, la routine des journées qui semblent interminables, le coucher qui est un cauchemar toutes les nuits sans exception... Clairement la madame est en dépression post-partum et son mari est tellement inutile qu'à sa place je lui dirais de rester à l'hôtel le week-end aussi, c'est encore plus de travail quand il est là. 
Je trouve qu'avec ses 200 pages, le livre était quand même un peu long et répétitif ; une novella d'une centaine de pages aurait largement suffi. J'ai aimé la descente dans la folie de la mère qui retrouve un état primitif, instinctif et pur, qui laisse tomber les barrières, ce qui fait en sorte qu'elle s'amuse beaucoup plus avec son enfant et passe de vrais moments de joie. J'ai moins aimé certaines choses un peu illogiques, là pour le shock-value. Et j'ai détesté la fin que j'ai trouvé artificielle, forcée, un peu Disney même "nieunieunieu tout est bien qui finit bien". 

J'ai aussi lu The Raw Shark Texts de Steven Hall. J'ai bien aimé le concept en soi qui m'a, sous certains aspects, rappelé Vita Nostra de Marina et Serguei Diatchenko, que j'ai lu en 2022 et qui s'est sans aucun effort hissé directement dans le top 5 de mes livres préférés de toute ma vie. Les mots en tant que concepts, les personnages en tant qu'êtres faits de mots, de souvenirs, d'idées. J'adore les livres qui jouent avec la linguistique.
On suit Eric Sanderson, qu'on retrouve dans le premier chapitre en train de lutter pour sa vie avant de se réveiller, suppose-t-il, chez lui, sans aucun souvenir de qui il est ni comment il est arrivé là. Si le trope de l'amnésique qui doit retrouver la mémoire a été usé jusqu'à la corde, ici, on lui pardonnera car cela donne lieu à une histoire complètement loufoque et barrée. Eric se rend rapidement compte que le Ludovician, un requin conceptuel qui chasse, attaque, et dévore les souvenirs des gens une fois infiltré dans leur tête à la manière d'un virus, l'a pris en charge ; mais pourquoi, et comment s'en débarrasser ? Le roman m'a fait penser à beaucoup d'autres oeuvres de fiction : Eternal sunshine of the spotless mind, Memento, Neverwhere de Neil Gayman et bien évidemment Les dents de la mer, voire même un peu de La grammaire est une chanson douce. Et bien évidemment aussi, le jeu sur la forme ne peut que rappeler La Maison des Feuilles puisque c'est devenu LA référence dans le domaine même si c'est pas le seul et même si c'est différent ici.
J'ai beaucoup aimé le jeu sur la forme du roman en soi, j'aime beaucoup les livres ergodiques, ça marche toujours je suis un public facile pour ça que voulez-vous. Par exemple, le Ludovician : 

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Par contre, j'ai trouvé que c'était beaucoup de mots et de concepts pour une histoire assez bof-bof. Le personnage féminin central est désagréable, impolie et "not like the other girls" à tel point qu'il m'a fallu du temps avant de réaliser qu'on était censé s'attacher à elle et qu'elle était supposée être une "cool girl" comme imaginée et rêvée par certains hommes. A certains moments ça devenait tellement difficile de suivre les circuits, les loops et les bidules-trucs-muches que mon cerveau n'a même pas pris la peine de retenir et a juste classés comme bidules-trucs-muches Ce livre aussi était trop long, la première partie était vraiment bien, la deuxième était lente et trooooop longue, la troisième était OK, la fin trop n'importe quoi. 

Je m'étais promis de ne pas le faire mais j'ai craqué et j'ai acheté le dernier Camilla Läckberg.

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@Francesca Ça ne m'a pas trop parlé à 30 ans (enfin j'ai apprécié mais sans plus), je pense qu'il me serait tombé des mains à 12 ans !

Je viens de finir Intercepts de TJ Payne. Je ne me rappelle plus du tout où j'ai eu la recommandation. Dommage, parce que je saurais alors de qui je ne dois PLUS suivre les recommandations.  

En gros, imaginez les expériences de la CIA sur le LSD et la privation sensorielle mais poussée x quarante-douze. Un jour, une des victimes de ces expériences parvient à trouver le nom de Joe Godhart, notre protagoniste semble-t-il, qui a un rôle haut placé dans l'agence et elle décide de se venger comme elle peut. 

C'était nuuuuuuuul, les personnages tellement stéréotypés et peu développés, j'en avais tellement rien à foutre qu'ils se fassent déchiqueter en petits morceaux par les "Antennes". Ce truc d'Antennes aussi était NUUUUUUUUUL et absolument sous-exploité, l'idée aurait pu mener à quelque chose de bien si TJ Payne avait un demi-cervelet créatif et autre chose que ses gros orteils pour écrire (à grands coup de BAM ! RIIIIIIIIIIIIIIIING ! AHHHHHHHHHHHHH ! BAAAANG et autres onomatopées dont même une bande dessinée aurait eu honte à force). J'ai trouvé ça pas mal mysogyne aussi, les antennes dont on entend/lit le plus les atroces souffrances les plus sanglantes et horribles sont à chaque fois des femmes. Le livre fait 430 pages et c'est paradoxal parce qu'à la fois c'était énormément TROP (j'ai grave skimmé les cent dernières pages), mais en même temps pas assez pour réellement développer l'histoire ; il y a beaucoup de remplissage inutile comme, pendant une attaque violente et sanglante, un des gars continue à penser et à grommeler des trucs absolument pas rapport dans sa tête, genre c'est un jeudi normal alors qu'il y a des dizaines de morts mutilés de façon plus atroces l'une que l'autre. Parlons-en aussi du gore et du shock-value qui était là uniquement pour montrer que Payne, il n'est pas comme les autres auteurs, il a pas peur d'être dégueulasse niark niark il est comme ça lui c'est un p'tit fou. On dirait que ça a été écrit par un étudiant de 18-20 ans en 1re année en expression écrite, soOoO eDgY. Les partis ("gentils" comme "méchants") qui déblatèrent toutes leurs raisons pour joliment boucler la boucle, qui expliquent tout leur cheminement mental, leurs raisons, leurs excuses et leurs manières de faire, on n'avait pas tous d'un commun accord tacite décidé de laisser ça en 2015 voire même avant ?

J'ai mis 2/5 sur Goodreads, à y repenser c'est trop généreux, mais d'un autre côté je réserve le 1 pour les livres que j'ai pas pu finir tellement c'était horrible (comme l'Histoire de l'Oeil de Georges Bataille, faut pas que je me lance sur l'Histoire de l'Oeil de Georges Batailles, pire lecture de l'année et peut-être de ma vie). J'étais super choquée en voyant le rating de 4 et une chique sur Goodreads, alors que de mon point de vue, c'est un véritable gaspillage de papier et d'espace de mémoire sur l'ordinateur. 

Je voudrais récupérer les 4h30 de ma vie que j'ai perdues à lire cet assemblage de mots que je peux même pas appeler "roman" sans avoir envie de faire la grimace, je pense que c'est une de mes lectures les moins aimées de l'année. En fait, si je n'avais pas lu L'Histoire de l'oeil en 2024, ç'aurait sans aucune hésitation ni doute possible été ma pire lecture de l'année.


Par contre, rien à voir mais petit fun fact, j'ai fait le lien récemment que le Stephen Graham Jones de Zombie sharks with metal teeth est le même Stephen Graham Jones que Un bon indien est un indien mort et Mon coeur est une tronçonneuse. Je ne sais pas pourquoi je n'avais jamais fait le lien, y a pas 36 Stephen Graham Jones non plus, peut-être parce que Zombie Sharks était tellement différent des autres que je ne l'aurais jamais soupçonné. 

La femme de ménage de Freida McFadden : un thriller qui ne ferait même pas tache en téléfilm de l'après-midi sur M6... Ce n'est pas très bien écrit (ou traduit), les personnages sont hyper clichés et l'intrigue n'est pas follement originale. Pourtant, il est bien noté sur Babelio ! 

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J'ai lu Neverworld wake de Marisha Pessl. 

Cinq amis du secondaire se réunissent pour l'anniversaire de l'une d'entre eux, un an après que le 6e de leur groupe et petit-ami de l'une d'entre elles ait été retrouvé mort par suicide. Ils ont un accident et se retrouvent à veiller dans Neverworld, un endroit qui est un peu comme un purgatoire. La même journée se reproduit en boucle, et un vieil homme bizarre vient les trouver dès leur premier réveil pour leur dire qu'ils doivent faire un choix : un·e seule peut se tirer de Neverworld vivant·e et c'est au groupe à déterminer de qui il s'agira. 
Les amis profitent de cet état d'entre-deux pour essayer de découvrir ce qui est réellement arrivé à Jim, pensant que cela pourra peut-être les aider à sortir de leur impasse dans cette journée qui n'en finit plus... 

Dans ce que j'ai bien aimé... (Pas de spoil mais je mets en poil quand même).

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Dans les points négatifs par contre... (encore du spoil sans spoil)

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Bref je ne recommande vraiment pas. Ca m'a pas mal rappelé un autre livre que j'ai détesté alors que tout le monde semble l'encenser, "We were liars", ça m'y a vraiment beaucoup fait penser en termes de "Nan ça peut pas être ça le twist sinon ce serait pas un twist tout le monde a deviné juste en lisant la 4e de couv" et en termes de "mais en fait rien de tout ça ne servait à strictement rien puisque tout le monde savait ? Y a que le lecteur qui sait pas alors pourquoi tout le monde dans le livre fait semblant ????????" et de "oh mon Dieu je déteste tout le monde dans ce livre j'espère qu'ils meurent tous et qu'on sera débarrassés sans risque d'avoir une suite"

Bon bon bon là-dessus c'est parti pour la prochaine lecture et j'espère en avoir UNE vraiment bonne cette fois, en 2024 je n'ai qu'un seul livre auquel j'ai mis 5/5 et peut-être une demi-douzaine à 4 ou 4,5, j'ai vraiment lu beaucoup de livres pas super bons cette année.