Moi je suis plus souple que M. Gale sur certains points (mais j'essaye de me ranger à son opinion pour ne pas le contredire devant les enfants) (typiquement les chaussons) mais plus rigide sur d'autres (le temps d'écran...).
ça s'équilibre
Moi ce qui me saoule c'est quand il est souple sur un truc (par exemple les repas) et que brusquement (souvent un vendredi soir au diner) il change de position : par exemple il faut absolument que Numérobis finisse son plat ce jour là. Les enfant comprennent pas, ça finit en conflit et ça peut potentiellement flinguer la soirée...
@Weena88 je rejoins @Aquajouli et @Ann Ha Je pense que c'est une génération qui à dû mal "à se voir vieillir" et à voir leur enfants devenir adulte et qu'il faut les traiter d'égal à égal et quand les enfants deviennent parents à leur tour les maintenant grands parents ont dû mal à comprendre que non c'est aux "nouveaux parents" de gerer les petits enfants, en quelques sorte c'est une génération souvent "étouffante" avec les suivantes, qui a souvent besoin d'attirer la couverture à elle "le c'est grâce à moi si tu sais faire/es comme/ aime ça" alors que bah non bien souvent,enfants oui peut être mais adulte on se forge avec la vie, les goûts s'affinent, les savoirs s'acquierent de diverses manières. La différence aussi avec la génération d'avant, c'est que je crois, qu'on à moins "peur" de voir nos enfants grandir et devenir qui ils veulent, on attend moins de façonner des êtres à notre image ou de les modeler selon notre propre idéal ou nos désirs, je crois que notre génération est plus tolérante en un sens et considère plus ses enfants comme des êtres indépendants qu'un prolongement de soi comme beaucoup dans la génération précèdente Je pense que pour beaucoup de notre génération, l'objectif est de ne pas reproduire ce qu'on à vecu nous même au niveau relationnel avec nos parents, le "tout sauf comme eux" en gros.
Modifié en dernier par Arethusa le 26 juil. 2024, 09:07, modifié 1 fois.
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@Arethusa
c'est intéressant, cette idée que la génération de nos parents refuse de se voir vieillir, et très vrai ... Et je me demande quelle est aussi la part de "culpabilité" : c'est une génération qui a eu beaucoup d'opportunités, qu'on a toujours présenté comme vivant mieux que la précédente, et puis nous voilà, avec une situation géopolitique catastrophique, un réchauffement climatique que leur génération a négligé
Modifié en dernier par Weena88 le 24 juil. 2024, 22:34, modifié 1 fois.
Sur les parents boomers qui refusent de voir que leurs enfants deviennent adultes
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"What was lost in the collapse ? Almost everything, almost everyone. But there is still such beauty" (Station Eleven)
"Hate is always foolish, love is always wise" (the Doctor)
C’est intéressant votre discussion, mais moi je me dis que ce n’est pas lié spécifiquement à la génération de nos parents. Je crois que c’est plutôt normal comme tendance, la confrontation entre les générations du fait que les enfants deviennent adultes et s’émancipent. Par conte je vous rejoins sur le fait que la génération de nos mères (je vais partir du principe qu’on a environ toutes le même âge et que je parle des femmes nées entre 1950 et 1965) a subi beaucoup de pressions sur à la fois le foyer et l’indépendance. Et qu’il doit pas être simple pour elle de nous voir parfois faire tomber certains standards (par exemple, la maison parfaitement rangée et les enfants peignés) ou au contraire de vouloir s’inscrire dans un schéma traditionnel/nourrissier (allaitement long, rester au foyer).
J’ai eu une très bonne relation avec ma mère, mais elle a quand même fini par s’abîmer et aujourd’hui je suis vite excédée par son comportement et j’ai l’impression que c’est moi la mère. Quand j’étais enceinte ça me travaillait beaucoup de me dire qu’un parent pouvait aimer sincèrement son enfant, faire de son mieux, et pour autant générer autant d’énervement et de colère de la part de celui-ci.
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J'ai ma theorie sur les gens de notre génération qui ne veulent pas d'enfants, oui il y a sans doute une idée de ne pas reproduire ce qu'ils ont vécu, mais je crois aussi qu'il y a une vision differente, c'est toujours " pas tres bien vu" de ne pas vouloir d'enfant dans la société, mais honnetement quelle generation est la plus critique sur le sujet ? Nos parents. Et en fait, je pense que de leur temps, la pression sociale autour était plus forte, on se mariait plus, plus jeune et en logique le mariage c'est fondé une famille par la suite. Je me demande si certains de leur generation, n'avaient pas ressenti cette pression familiale (les parents qui attendent des petits enfants, les freres/soeurs qui se marient et se reproduisent, faire comme les autres) ils auraient quand même eu des enfants
Modifié en dernier par Arethusa le 25 juil. 2024, 16:59, modifié 4 fois.
Très intéressante cette discussion, comme d'habitude ! Pour rajouter mon point de vue, j'ai aussi l'impression que notre génération n'a plus ce "réflexe" d'accorder automatiquement du respect et du crédit aux figures d'autorité, que ce soient les parents, mais aussi les profs, les supérieurs hiérarchiques, les personnalités politiques, etc. comme le faisaient les générations précédentes. Le respect devient quelque chose qui se mérite et pour lequel il faut faire des efforts, et j'ai l'impression que c'est assez nouveau (et perturbant) pour certains.
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Passe-Miroir, poursuiveuse dans l'équipe de Serdaigle, marchombre et membre du clan des Semi-Croustillants
Mon dressing Vinted par ici, petit bonus pour les belettes !
Merci pour vos réponses sur l'argent de poche pour l'été. J'ai donné vos différents points de vues a mon conjoint, il choisira le moment venu ce qu'on fait avec BFA.
Sinon c'est super intéressant la discussion en cours !
Surtout que ça fait tout de suite écho a une réflexion récente de mes BP qui m'a pas mal marqué.
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De mon côté
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Je n'ai pas grand-chose à apporter à la discussion (passionnante, soit dit en passant), mais les derniers mots de Korri m'ont fait penser que je ne pense pas que notre génération coupe spécialement plus les ponts qu'avant. Je pense juste qu'on est la génération du milieu, celle qui a des enfants actuellement, donc c'est le moment où ces choses se jouent le plus souvent, donc on en parle. Je pense aussi que la technologie et les habitudes de vies font qu'on le remarque plus (on ne peut plus se cacher par la distance ou autre, notamment). Du moins, c'est ce que j'aurais tendance à penser d'un point de vue personnel et familial sur la question.
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En revanche, je pense qu'on assume bien plus qu'on coupe les ponts à cause de défaillances parentales et familiales, je ne pense pas qu'on le disait beaucoup avant.
Je pense que pour beaucoup de notre génération, l'objectif est de ne pas reproduire ce qu'on à vecu nous même au niveau relationnel avec nos parents, le "tout sauf comme eux" en gros.
... Et je me demande quelle est aussi la part de "culpabilité" : c'est une génération qui a eu beaucoup d'opportunités, qu'on a toujours présenté comme vivant mieux que la précédente, et puis nous voilà, avec une situation géopolitique catastrophique, un réchauffement climatique que leur génération a négligé 
je suis contente d'avoir lancé la discussion, déjà, ça me fait sentir moins seule 
