@Zébule Je suis plutôt d’accord avec ce que tu écris ! Je ne vois pas où ça s’oppose avec mon message qui ne disait nulle part que les fruits étaient mauvais pour la santé, ni qu’il fallait éradiquer les glucides de notre alimentation (surtout pas !).

Zébule a écrit : ↑19 déc. 2024, 06:57 Je ne sais pas d'où tu tiens cette affirmation

Je ne sais pas si c’était une question rhétorique ou réelle.
Je ne saurais pas te donner une source en particulier, parce que j’ai lu énormément sur ce sujet qui m’intéresse beaucoup. Cela dit, même si je suis intimement convaincue d’avoir bien compris tout ce que j’ai lu, ça ne me donne aucune légitimité car je ne suis ni professionnelle ni, malheureusement, le couteau le plus aiguisé du tiroir.

Ce que j’ai retenu : les glucides sont vitaux pour nous, mais le régime standard des occidentaux à notre époque est très, très excessif en glucides (céréales incluses) par rapport à nos besoins. En dehors des corps qui ont un dysfonctionnement pathologique, la graisse qu’on accumule c’est essentiellement l’excès de glucose ingéré par rapport à notre dépense énergétique.

Les fruits c’est fort sucré, sucré de pur sucre qui agit comme tous les sucres (entre autres, transformation en graisse si non dépensé par l'activité physique). Mais c’est aussi très riche en vitamines et en fibres, d’où le fait qu’on considère que la balance est favorable à la santé (à taux de sucre égal, il vaut mieux manger de la banane qu’un cookie, quoi). Ça n’enlève en rien les effets délétère du sucre qu’ils contiennent, et qui sont un enjeu pour une personne en surpoids. Certes pas pour quelqu’un qui a déjà un équilibre correct de glucide dans sa journée. Mais en l’occurence mon message parlait de quelqu’un qui cherche de fait à perdre du poids.

Pour cette personne, remplacer un fruit riche en fructose par des oléagineux, c’est avantageux… surtout pour un en-cas, ce qui était la circonstance évoquée dans mon message (qui, vraiment, ne militait pas pour la disparition des fruits). Manger un fruit tout seul, sur un estomac vide, maximise les effets du sucre qu’il contient, alors que le manger en dessert les minimise beaucoup (grâce au fait que les intestins sont nappés des aliments avalés en amont).

J’aime bien la phrase « tout est poison, rien n’est poison, le poison c’est la dose » mais j’ai pas trouvé où la caser dans ce message.

@Paula L'extrait de ton message que j'avais cité faisait un lien direct entre les glucides et l'excès de "mauvais gras", or dans ce que tu dis dans ton second message, ce n'est pas un problème de glucide mais de calories (peu importe d'où vient la calorie, quelle que soit sa source, si elle est en excès elle est stocké en graisse).
Dans le cas d'une personne qui aurait trop de calorie dans son alimentation et qui chercherait à perdre du poids, remplacer un fruit par des noix serait plutôt négatif, car les noix sont beaucoup plus denses en calories. Donc un en-cas de noix à volume constant et beaucoup plus calorique qu'une pomme par exemple (c'est même carrément dix fois plus calorique à poids constant).
Pour moi le fait de recommander des noix à des personnes à qui on conseille aussi de perdre du poids, c'est plutôt dans une stratégie globale de réduction des risques cardiovasculaires : ce n'est pas pour perdre du poids mais tenter de remplacer les acides gras saturés par les bons gras des noix.
Les fruits sont au contraire très recommandés pour les personnes qui cherchent à perdre du poids puisqu'ils sont faibles en calories et riches en fibre donc favorisent la satiété et aident à réguler la glycémie.
Et concernant les céréales, c'est pareil, s'ils sont consommés complet donc riches en fibres ils aident à maigrir.
Sur le tapissage des intestins et l'ordre des aliments, pour moi ce n'est pas du tout prouvé ! ça peut avoir un effet sur la satiété par contre.

@Zébule Non non, je parlais bien dans mon second message des glucides en particulier et non des calories en général. Je pense que la nature des nutriments impacte plus que la quantité des calories (évidemment il faut de la nuance dans tout ça !), mais il faudrait que je retrouve des sources précises pour que ma réponse ait un intérêt dans la discussion. J’essaierai de trouver le temps ce soir.

@Paula c'est un truc sur lequel je me suis pas mal prise la tête récemment : le discours CICO (calorie in, calorie out) vs le métabolisme.
Les gens te disent sur internet qu'on ne peut pas changer les règles de la thermodynamique et que tout ce qui compte, c'est CICO. Du coup, je ne comprenais pas comment ce discours était compatible avec le fait que les personnes avec un SOPK par exemple ont du mal à perdre du poids.
Je me suis sentie un peu bête quand j'ai fini par tilter que "calorie out", c'est aussi le métabolisme. Donc une personne sans SOPK qui mange 2000 calorie aura assez puisque son métabolisme de base n'en nécessite que 1200. Alors qu'une avec SOPK et un métabolisme moins efficace aura besoin de 1500 calories rien que pour le métabolisme de base. Donc 2000 calories ne suffiront pas
Alors bien sur, elles peuvent "choisir" de continuner à manger 2000 calories mais elles auront faim
(chiffres au hasard)
En général, avec la biologie, tout est extrêment complexe et entre-mêlé*. Du coup oui, CICO, mais la nature des calories qu'on ingère va impacter +++ notre capacité à les utiliser (et donc si on a besoin de + ou pas), notre appétit etc

*d'où le fait que je trouve ridicule qu'on considère que c'est quasi une science molle simplement parce qu'on n'est pas dans le même niveau d'abstraction que la physique. OK la physique est propre et élégante, mais du coup on pourrait dire que c'est + facile de travailler sur des modèles mathématiques que sur un truc aussi complexe et mouvant que la biologie [mauvaise foi de biologiste inside ]

@OrangeStar Ben même hors problème médical je vois pas ce qu'il y a de débile à vouloir rééquilibrer l'alimentation ou remplumer nos enfants. Donc le côté ben si c'est grave faut voir un docteur et si c'est pas grave t'as pas besoin de nous j'avoue je comprends pas trop

@Bernie Hier j'avais écrit longuement sur le fait que justement, quand je lis tes recettes, ta façon de cuisiner, ça me fait envie, mais que je ne sais pas faire, c'est tout une cuisine que je ne connais pas. Je n'ai jamais voyagé, je viens d'une famille qui mangeait bien mais très traditionnel et très carné donc je n'arrive pas encore à faire des plats végétariens qui ressemblent pas à des plats conçus avec viande mais sans viande, donc amputés. Il faut vraiment que je m'inspire de la cuisine qui est conçue sans viande, avec plus de trucs dedans (déjà tout le monde aime les epices chez nous, ça aide). Je vais essayer de m'y mettre, des fois j'ai la flemme ou juste ça me gave, mais là j'ai bien envie de casser mes habitudes pour qu'on se régale tous en mangeant pareil. Et oui, la réflexion sur le raccourci entre IMC et anorexie était super malvenu et très con, montrant que l'ignorance de ma pote sur le sujet. Je ne lui en veux pas, mais quand même, je me suis dit que c'était pas très malin.

@Paula @Zébule j'ai pas compris le noeud du débat mais en tous cas je vous ai trouvées assez logiques toutes les deux et j'ai trouvé que vous aviez raison toutes les deux en vous lisant. Donc si vous n'êtes pas d'accord je suis paumée haha, j'ai impression que vous ne dites pas des trucs incompatibles.
Je connais pas CICO.

Bon ce soir on a fait nouilles dites chinoises avec des nems, des raviolis et des trucs trop bons dont je connais pas les noms (tout de chez Picard j'avoue). Finalement j'ai eu un texto, je mange plus les moules. J'ai proposé des nems il a dit super, bonne idée, et ça m'arrangeait bien, on rentrait vers 18h30 et mon deuxième avait sport.

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Le tiramisu a mis tout le monde d'accord.

@kaliémis CICO (calorie in, calorie out), c'est le discours que pour le changement de poids, seul le comptage des calories comptes. Que la qualité de ces calories n'a pas d'impact. Si tu veux être en déficit caloriques, tu dois te mettre en déficit calorique et basta

@Kettricken oui mais ça c'est vrai, pour perdre du poids de gras (et non d'eau) il n'y a effectivement que ça qui compte : manger moins de calories que le corps en utilise. Pour moi c'est un acquis scientifique, il n'y a pas de débat là-dessus. Après les gens vont avoir plus ou moins de facilité à se tenir à un déficit calorique selon les aliments qu'ils consomment, c'est là la subtilité. Pour certains c'est plus facile en mangeant principalement des glucides à faibles densité calorique parce qu'ils font pouvoir manger beaucoup de volume quand même, pour d'autres ils vont avoir besoin de beaucoup de fibres pour sentir la satiété et pour d'autres ce sera beaucoup de protéines.

Le discours sur les glucides qui feraient spécialement prendre du poids n'est plus d'actualité, il n'est pas soutenu scientifiquement. La gestion des glucides c'est important pour les personnes diabétiques, pré-diabétiques ou insulinoresistantes. Pour les autres, c'est du cas par cas, c'est à chacun de voir.
Des régimes véganes à plus de 80% de calories venant des glucides permettent à des gens de perdre beaucoup de poids.

L'exemple que tu donnes du sopk (que je connais bien puisque j'en ai un - sans pour autant jamais avoir eu de problème de poids donc c'est pas du tout une équivalence pour le coup - c'est ça qui m'a amenée à m'intéresser à la nutrition) c'est un problème d'insulino résistance dans certains cas et d'hormones de régulation de l'appétit dans d'autres, mais pas vraiment de métabolisme. Certaines femmes sopk vont beaucoup bénéficier de manger à faible index glycémique, mais personne ne leur conseille de manger peu ou pas de glucides par exemple (enfin si, des gourous sur internet sans compétence médicale).

Il y a une gourou en ce moment (glucose goddess) qui essaye de vendre à des millions de gens des théories fumeuses sur les pics de glycémie... Sans surprise elle essaye de leur vendre aussi des compléments alimentaires très cher.
Alors qu'il suffit de dire ce que toutes les recommandations nutritionnelles disent depuis des décennies : il faut éviter les glucides raffinés et globalement les produits très transformés.
(Je déteste glucose goddess )

@Zébule Mais comme j'expliquais, je ne comprenais aps comment on pouvait concilier CICO et tous les discours sur le ralentissement métaboliques qui faisait que certaines personnes (post-ménopause, SOPK...) ne parvenais pas à perdre du poids. Et en fait, je viens de réaliser que j'ai potentiellement dit une énorme bétise dans mon message précédent.
En y réfléchissant, les personnes avec un métabolisme lent ont un métabolisme basal qui consomme MOINS que la moyenne, et donc si elle mange 2000 calories, leur métabolisme basal n'en consomme que 1000 alors que leur voisine aura 1500 calories consommée par le métabolisme basal. Donc les personnes à métabolisme lent doivent diminuer très fort leurs apports caloriques
Ca colle + avec le fait que les personnes musclées ont un métabolisme basal qui consomme plus de calories (juste le fait d'avoir des muscules consomme des calories et donc peuvent manger plus)
Et ça colle aussi avec le fait que la seule période de ma vie où je maintenais facilement un poids stable et "normal", c'est quand j'étais quasi un peu musclée. Mais je me muscle très très difficilement et ça me prenait 3 soirées d'escalade semaine pour arriver à ce résultat

Mais du coup, si y a que CICO qui compte, comment tu expliques justement l'insulino résistance ? Pour toi, c'est juste une question de régulation de l'appétit ?

Concernant les glucides je reviens avec un article qui résume un peu ce que j’avais en tête :
Régime : réduisez les glucides plutôt que les graisses
https://www.futura-sciences.com/sante/a ... ses-55133/

Le lire m’a permis de mettre le doigt sur ce que je ne sentais pas bien aligné dans mes propres messages. En fait, sur la question du poids, le résultats entre axer sur les glucides vs axer sur les calories se joue à peu de choses, mais il y a par ailleurs tant de problèmes avec le sucre que c’est difficile d’en faire abstraction pour ne juger le deal glucides / calories qu’à l’aune du poids. Je ne le faisais pas vraiment dans mes messages, je ne parlais que du gras accumulé mais avec toute la charge du reste à l’esprit. L’impact sur la santé mentale, le vieillissement des cellules, les coups de fatigue, l’effet d’addiction, le comportement alimentaire…

Dans le fond, pour boucler avec la problématique de @kaliémis, ça n’a pas de sens de parler du poids sans parler de santé. Je comprends ce que veut dire @OrangeStar sur le fait que remplumer ses enfants indépendamment du fait qu’il y ait un problème de santé est peut-être un combat vain ? Par contre les faire manger mieux, plus varié, plus optimal pour la santé, mille fois oui, mais ça se verra probablement moins sur leur silhouette que sur leur tonus, leur comportement alimentaire et ce pour quoi ils éprouvent de l’appétit (le sucre appelle le sucre - y compris les féculents -, les réduire a tendance à nous faire apprécier davantage les autres catégorie d’aliments quand on sort du cercle vicieux), et leur santé à long terme.

@kaliémis Des recettes végé familiales que je fais quand je cuisine pour des omnis, car elles sont facilement appréciées et les saveurs sont plutôt classiques :

Plutôt l’été, ce plat découvert sur ce forum qui est pas loin d’être le truc qui me rend le plus zinzin de bonheur (et c’est un franc succès à chaque fois) :
https://www.instagram.com/reel/Cxuzingq ... RiZmZzb25x
Faut prévoir du bon pain de campagne avec, c’est si bon.

Pour l’automne, blanquette de courge :
https://www.instagram.com/p/CMaCN0DhzlK ... VmbTgydw==
Tu ne seras pas surprise que je rajoute des oléagineux à la volée pour les protéines, amandes j’aime bien. Quand je me réchauffe une portion j’aime bien mettre aussi un jaune d’oeuf, ou un oeuf mollet. Je mange beaucoup d’oeufs.

Hachis parmentier aux lentilles :
https://www.instagram.com/p/CfUF0aGsN2K ... NoMWtuaw==

Curry pois chiche / sauce tomate :
Super simple celle-ci, en prenant des pois chiches en boîte c’est vraiment de l’assemblage top chrono.
https://jow.fr/recipes/curry-de-pois-ch ... fkezug18m4
Je me fatigue pas trop avec toutes les épices moi, je mets la blinde de curry et voilà. J’aime bien rajouter une grosse grosse poignée d’épinards frais dedans, ça ajoute un petit quelque chose et ça fait manger des épinards sans trop s’en rendre compte (enfin moi j’adore les épinards mais c’est pas le cas de tout le monde à la maison, donc c’est pas mal de passer par ce genre de plat).

Sinon pour les lentilles, me rendre compte que ça existait en conserve non cuisinées (sans les carottes, les aromates et tout le tralala), ça a nettement contribué à augmenter ma consommation. Quand je sais pas quoi manger / j’ai la flemme, j’ouvre une boite et selon l’humeur je les chauffe ou je les mets en vinaigrette, en deux minutes c’est prêt. Ça fait pas tout à fait pareil que de les tremper ou cuire soi-même mais franchement c’est bon aussi.

@kaliémis Que ce soit chez les sportifs ou les végétariens, il y a un consensus pour dire qu'il faut environ 1g de protéines variées par jour et par poids de corps.
C'est à dire que si mon poids de forme est de 50 kg, il faut que je mange 50g de protéines par jour.

Ensuite ça peut varier de 0,8 à 2 g/j selon l'activité physique, l'objectif (prise de masse ou pas...)

Tu peux regarder les apports nutritionnels sur les paquets, si mes prots ne venaient que du lait (3,3g/100 mL) je devrais en boire 1,5L/j pour en avoir suffisamment.
1 œuf c'est 6g et 1 yaourt 4g, donc toujours avec mon exemple il faudrait que je mange chaque jour 5 œufs et 5 yaourts.

Sans révolutionner l'alimentation de ton fils, la piste de prendre de la whey semble intéressante (à diluer dans son lait par exemple) : 1 cuillère c'est 15g de prot, il y en a à decathlon pas cher.
Mais il manque peut-être de minéraux et d'autres éléments qui sont classiquement au même endroit que les prots.

Zébule a écrit : ↑20 déc. 2024, 09:10 Alors qu'il suffit de dire ce que toutes les recommandations nutritionnelles disent depuis des décennies : il faut éviter les glucides raffinés

Mais c’est bien parce que les glucides non raffinés ont un index glycémique moindre qu’on les recommande (ratio plus élevé de fibres).

De mon côté j’ai vraiment du mal à apprécier les pâtes et le riz complets. Vraiment, ça me casse mon plaisir.
Du coup je préfère en manger un peu moins souvent mais me régaler avec les versions blanches.

Edit : « Glucose goddess » Rien que le nom

@kaliémis j’apporte pas trop d’élément sur le fond mais je viens de penser au beurre de cacahuète. Ma fille adore ça et ça fait un super petit déjeuner ou goûter sur une tranche de pain ou dans un yaourt.
Faut le prendre 100% cacahouète et voilà.
Je fais des sauces avec aussi je mélange avce soja, vinaigre et de l’eau pour diluer et hop une sauce pour légumes.

@Paula

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Ici on ne mange que des pâtes / riz / semoule complets ou semi-complets et ça passe très bien, même avec les petits.

@Kettricken dans le cas du sopk avec résistance à l'insuline, elle ne provient a priori pas de l'alimentation mais d'un problème sur les récepteurs à l'insuline qui est inhérent au syndrome (mais le sopk regroupe plusieurs formes, il peut être causé par d'autre dysfonctionnement hormonaux - a priori par exemple je n'ai pas de résistance à l'insuline). Dans les autres cas c'est causé par la prise de poids mais je ne crois pas qu'on connaisse précisément le mécanisme. Et on sait que pour inverser cette résistance, la meilleure technique est de perdre du poids, et là ça ne change pas, il faut bien manger moins de calories que ce que consomme l'organisme. Mais j'ai peut-être pas compris ce que tu voulais dire ?   
Certaines femmes sopk qui doivent perdre du poids mangent peu ou pas de glucides et ça leur convient, d'autres mangent un régime végane composé principalement d'aliments non transformés et ça leur convient aussi.

Pour les conseils en nutrition et les idées de recette, le site manger bouger est une mine d'information. Il est gratuit et ne vend rien, pour moi il n'y a pas besoin d'aller chercher plus loin ! Il y a vraiment beaucoup d'idées de recettes.

Pour rebondir sur le SOPK, j'en ai un, qui est revenu en force 1 an et demi après avoir accouché: mes cycles ont recommencé à faire n'importe quoi et je me suis mise à prendre du poids (et clairement pas du muscle) sans avoir changé mes habitudes alimentaires (plutôt saines à la base)... :/

Adolescente, j'avais un IMC entre 15 et 16. Impossible de prendre du poids. J'avais des troubles et je ne consommais aucune viande notamment (par phobie de l'étranglement)
J'ai le souvenir qu'on me disait que ma consommation de lait aidait un peu.
J'ai du fractionner mes repas en 5 à 6 prises alimentaires et j'ai parfois eu des phases où je devais prendre des compléments liquides.
Adulte je suis restée mince mais c'est petit à petit rentré tout seul dans l'ordre. Globalement j'allais bien mais le moindre virus me mettait ko plus longtemps que les autres..

Je me souviens qu'à l'époque l'objectif était surtout que je mange, afin d'atteindre un poids adéquat. L'équilibre alimentaire, c'est venu après.

(Et j'essaie de me rassurer par rapport à ma plus petite qui n'aime rien à part le pesto et le chocolat : aujourd'hui je mange de tout, j'ai un rapport plutôt sain à la nourriture etc etc)

Merci pour toutes vos idées !
Je me sens pas de donner de la whey ou de la poudre à mon/mes ados, par contre du lait alpro enrichi pourquoi pas.
Je vais aller voir les sites que vous avez évoqués.

Ok je comprends CICO et pour me rassurer ou comprendre pourquoi mon fils ne grossissait pas, j'avais noté sur quelques semaines en gros les calories consommées sur une appli. En gros avec son poids son âge son activité il lui fallait 1500 calories de base. Or c'est ce qu'il mangeait.. en rajoutant une barre de céréales par ci, une glace le soir, des petites noix sur le table à picorer etc il a vite atteint 1800 calories et ça s'est ressenti. Je pense aussi que comme moi il a un métabolisme qui consomme beaucoup. Du coup ça m'avait rassurée de voir qu'il n'y avait probablement pas de souci majeur derrière ça mais qu'il fallait "juste" manger plus. Là il devrait manger 2000 calories par jour pour grossir environ, j'ai arrêté de noter, compter (j'avais fait ça suite à une hospi l'an dernier à cause d'une réaction aux mycoplasmes, une mucite qui l'avait empêché de manger pendant 8/10 jours, il a fini sous perf).
J'ai lu aussi qu'à l'adolescence, plutôt vers 15 ans, le métabolisme de base réduisait ses besoins naturellement et que le corps au repos consommait moins (d'où le risque d'obésité particulièrement à cet âge, peut-être couplé à moins d'activité physique) donc je compte là dessus pour qu'il prenne aussi un peu plus de poids. Du coup là en un an il a pris 7kg, ce qui est quand même pas mal (je parle de mon deuxième).
.
J'avoue que mon aîné, jamais malade, toujours en forme, élancé sans être maigrichon, ne me posait pas de question, surtout que le médecin devant moi l'a félicité pour son végétarisme, en lui disant clairement qu'il avait choisi la meilleure voie pour son corps et pour la planète. Il a pas tiqué sur le fait qu'il ne mange pas de viande ni de fromage. Du coup moi je trouvais qu'il mangeait beaucoup trop de glucides mais pas du tout qu'il mangeait pas assez de protéines. Je vais regarder si il y a des protéines dans des trucs végétaux (genre tofu, quinoa ?) parce que si il lui faut 60g par jour euh...

J'aimerais bien devenir végétarienne mais j'y arrive pas. Mes convictions passent après ma gourmandise. C'est un peu égoïste mais j'ai pas beaucoup de volonté pour le coup. Notre fils nous a fait drastiquement réduire notre consommation de viande qui était au delà du raisonnable pour nous, pour la planète, pour notre portefeuille. On va dire qu'on est en voie, mais mon mec a déjà eu du mal à comprendre que manger du boeuf ça pouvait pas être 5 fois par semaine, pour l'écologie et pour la santé.. notre fils lui a déroulé son argumentaire. Depuis on mange du boeuf 2 fois par mois, une fois en steak ou côté de boeuf et une fois en mode viande hachée dans plat ou pizzas ou burgers. L'homme a arrêté de lutter et râler, mais pas du tout convaincu, juste pour avoir la paix.

Là je suis chez mes parents et ce soir c'est gaufres j'ai trop hâte et trop trop faim.

J'ai un sopk, je suis pas en surpoids (mais en sur poils) mais en insulinoresistance oui plus jeune.

@kaliémis Il existe aussi des yaourts enrichis en protéines type Hippro en supermarché, sans oublier le Skyr bien riche. Ça peut être une piste facile à mettre en place à la place des laitages classiques.

@Lemon @kaliémis Le plus économique niveau protéine pour les produits laitier c'est de viser le fromage blanc 0% matière grasse, y compris (parfois surtout) la marque de supermarché. En vérifiantl'étiquette, normalement tu es à 6 ou 7% de protéines, et ça coûte bien moins cher que le marques genre Skyr (qui parfois ont moins de protéines que ça en plus).
Sinon oui, le tofu est plein de protéines c'est le principal intérêt, le seitan et d'autres aussi mais je connais moins. Dans le quinoa il y en aussi il me semble, mais moins, en revanche c'est le seul aliment qui contient tous les acides aminés nécessaires au corps humain.
Les flocons d'avoine sont pas mal protéine protéine, donc le combo flocons/fromage blanc au petit dej c'est top pour les protéines (avec un peu de céréales crunch et des graines de courge ou lin), en revanche ça cale énormément avec peu de calories, donc faut voir si ça s'adapte à l'objectif

@kaliémis : Il me semble que tu peux voir du côté des lentilles, des noix, amandes etc. Mais je reste quand même convaincue que pour un apport suffisant en protéines, ça reste plus compliqué sans viande. Je me demande s'il n'y avait pas aussi le "souci" de la fixation du fer, quand on se contente de protéines qui viennent d'autres sources que la viande, mais ce sont des choses qu'on me disait quand j'étais en sous poids à l'adolescence, ça date, à vérifier donc.
Les œufs, tes enfants en consomment ? C'est une alternative intéressante aussi ! 
Bon, moi clairement j'ai vu une grosse amélioration au niveau anémie et poids lorsque j'ai réintroduit la viande (je n'étais pas végétarienne par conscience écologique mais par peur de l'étouffement) mais ado, le souci était qu'en plus de ne pas manger de viande, ben je mangeais plutôt mal (comme les ados quoi  )

Mais si je devais revenir sur ce qui a aidé : ne pas me forcer manger de grosses portions lors des repas classiques, mais ajouter trois repas. Je mangeais donc 6 fois sur la journée (j'ai encore tendance à le faire, je mange peu mais par épisode, il n'est pas rare que je petit déjeune deux fois sur la matinée, et je goûte encore, et j'ai une collation à 22h30   parce que mon appétit n'est pas énorme, mais qu'en fractionné, j'atteins mes 1500 à 2000 calories sans avoir à me forcer)
Lors des périodes où ça impactait ma forme, je prenais des compléments yaourt, ici on appelle ça des Fortimel, je ne sais pas si c'est pareil en France, et ça m'aidait aussi. Ca se vend en pharmacie et parapharmacie, et ça peut aider pas mal !
Je consommais pas mal de lait aussi, et le nutritionniste me disait que ça aidait à me maintenir un minimum
J'avais aussi des cures de fer par moments, je ne peux pas jurer que c'était du au manque de viande, mais j'étais parfois anémiée.
Et aussi.. on me laissait manger ce que j'aimais ! Et tant pis si c'était des cookies ultra sucrés, parce qu'à l'époque, l'important était que je m'alimente, et le fait que ça ressemble à un non sujet pour mes parents, ça aidait. Si j'avais du m'inquiéter en prime du faire que c'était pas qualitatif, j'aurais probablement encore + bloqué.

 

Coucou ! Joyeux Noël à celleux qui le fêtent !

Merci pour vos pistes ! Je note qu'augmenter les protéines peut réduire les envie de mon aîné et être bon pour son organisme. Pour moi comme il mangeait pas mal d'oeufs ça suffisait marge mais force est de constater qu'il a vraiment souvent très faim et qu'il grignote du coup.

Ma petite, je lui fiche la paix totalement, juste j'essaie plutôt de l'éduquer à un comportement à table un peu moins relou (elle se lève, coupe la parole, dit qu'elle s'ennuie). Elle est vite rassasiée et a faim 2h après le repas. J'ai remarqué qu'en réduisant le goûter elle mangeait déjà mieux le soir.

Mon deuxième, celui qui m'interroge le plus, est je pense entré en poussée de croissance, ce qui me rassure beaucoup. On a une toise chez mes parents et c'est comme un jeu de mettre le trait, il a pris 4 cm depuis août. La balance de chez nous est cassée il s'est pesé ici et il a repris encore 1kg.

Je suis d'accord avec toi @Bree_ l'important est qu'il mange, donc que ça lui fasse plaisir. J'aimerais conjuguer le côté calorique, équilibré, bon à la santé et gourmand mais c'est clair qu'il y a pas plus calorique et réconfortant que des frites et un burger (on boycotte totalement tous les fastfood mais on a un petit restau et un food truck qui sont à tomber). Du coup, j'aimerais qu'il mange équilibré sans s'en rendre forcément compte, juste avec des plats gourmands. Après lui, je suis pas inquiète, comme il a une passion fruits et légumes. Déjà j'ai arrêté de lui proposer trop d'entrée (genre salade de tomates, pamplemousse etc..) sinon il s'en met plein de bide et après il mange peu du plat qui est consistant. Du coup on passe souvent directement au plat et je donne la salade après (ou en même temps).
Je sais pas si il est juste dans un pic hormonal, mais j'ai impression quand même que le fait qu'il grossisse joue vraiment sur sa croissance

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.. si agir sur son état nutritionnel peut lui permettre d'être mieux dans sa peau plus tard, j'ai bien envie d'utiliser ce levier d'action !

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En tous cas hier on s'est régalés, j'ai fait une bûche alors que je sais pas cuisiner, elle était un peu spé mais hyper design et très improvisée. Et j'ai pris en main le repas parce que ma mère s'était perdue dans ses cardons (préparés à la main!) pour aujourd'hui pendant 2 heures.

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Mon deuxième s'est fait péter la panse notamment avec la bûche.

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