Pendant les vacances j'ai lu
La fin des coquillettes (un livre de pâtes et d'épée) de Klaire fait Grr et c'était merveilleux
Elle part de son bol de coquillettes trop cuites et nous emmène dans sa tête et ses digressions à base de recherches sur en fait Marco Polo n'a pas du tout ramené les pâtes de Chine (et même que c'était un gros miso), pourquoi Lustucru est une très mauvaise icône et d'ailleurs Darmanin démission. C'est drôle, ça part dans tous les sens, on passe du coq à l'âne et j'ai vraiment eu l'impression d'être à la maison, derrière mon ordi à faire une recherche sur un truc et me retrouver sur un article qui n'avait rien à voir avec le sujet de base tout en gardant un fond de revendications en lien avec mes valeurs. Si vous avez envie d'initier une personne au féminisme avec un contenu léger c'est vraiment parfait.
Sinon j'ai lu
Switch de Eva Roussel, une BD sur sa découverte et son rapport à la sorcellerie. Je l'ai trouvé hyper juste, je l'avais découverte sur @matinqueljournal sur insta (un compte qui publie des BD tous les jours, on suit les séries de plusieurs artistes, c'est notamment là qu'a démarré
Mythes & Meufs de Blanche Sabbah qui est probablement la série la + connue). J'attendais le bouquin depuis 2-3 ans je pense et ça m'a donné plein de clés pour ma propre introspection, j'en avais parlé dans le topic des bilans mais l'idée de se créer sa propre religion et de s'approprier des rituels qui résonnent avec ce qui compte pour nous
Et là je suis en train de lire
Les sentiments du Prince Charles de Liv Strömquist, j'en suis au passage où elle théorise que l'amour est devenu une mini-religion avec ses propres rituels, ses hérétiques, intégristes, non-croyant·es etc. Food for thought.
Ah oui et j'ai fait un arpentage
Tout le monde peut être féministe de bell hooks. Le livre date de 2000 et son autrice est née en 1952 donc ça se ressent sur certains points (genre l'homoparentalité est réellement un impensé) mais de ce que j'ai pu découvrir elle fait quand même bien le tour de tous les sujets et son analyse croisant genre, classe et race est toujours aussi pertinente.