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Fausse couche et grossesses interrompues
Merci à toutes. J’ai pu commander un taxi pour le matin et mon mari emprunte une voiture pour venir me chercher l’après midi.
J’ai noté vos retours, je vais donc sûrement prendre l’AG, oui. En vrai j’aimerai qu’on m’en fasse une tout de suite et que je me réveille vendredi prochain mais il paraît que c’est pas possible !
J’ai noté vos retours, je vais donc sûrement prendre l’AG, oui. En vrai j’aimerai qu’on m’en fasse une tout de suite et que je me réveille vendredi prochain mais il paraît que c’est pas possible !
J’ai une question très bête sinon : qu’est-ce qu’on prévoit pour une journée comme ça ? Vous aviez amené quoi pour faciliter la vie ? Vous occuper ? Rendre ça moins penible ?
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Gribouille
- Bébétincelle
Ecouteurs et liseuse pour ma part, et je crois que j'avais téléchargé quelques épisodes d'une série aussi pour avoir un peu de choix en post op, et choisir ce qui me faisait le plus envi... Je ne me souviens plus très bien mais je crois en effet que j'avais surtout regardé ça, un peu dormi et échangé avec ma meilleure copine qui avait déjà fait un curetage aussi. Le temps avant l'opération ne m'avait pas paru si long mais plus après où j'avais vraiment envi de rentrer chez moi pour me sentir mieux et qu'on ne m'avait pas dit après l'opération quand je pourrais sortir donc j'attendais l'info pour prévenir mon conjoint alors qu'en fait à priori je pouvais déjà partir! En gros je m'attendais qu'à un moment on me dise vous pourrez sortir dans une heure, et donc appeler mon conjoint pour qu'il soit là une heure après alors que là, plusieurs heures après l'opération quelqu'un est venu me demander quand mon conjoint allait arriver 
@Epineuse J'avais demandé a des collègues de garder mon fils après l'école pour ne pas avoir a le gérer tout l'après midi, mon mari était parti le chercher vers 18h. Juste après que je sois sortie de l'hôpital on était allés prendre un petit déjeuner dans un café voisin, on était rentrés a la maison et j'avais glandé devant des séries, je n'avais pas vraiment l'énergie mentale de faire autre chose. Mais autant j'avais passé la journée précédente dans une grande détresse émotionnelle, autant après le curetage j'étais assez calme.
Deux jours plus tard les vacances scolaires commençaient et on s'était posé la question de partir ou pas, le programme initial était un peu ambitieux donc on est finalement partis a deux heures de route de chez nous, a la plage. Ça m'avait fait du bien ! Physiquement j'ai récupéré vite (très peu de douleurs), par contre j'étais quand même fatiguée pendant une semaine environ.
Deux jours plus tard les vacances scolaires commençaient et on s'était posé la question de partir ou pas, le programme initial était un peu ambitieux donc on est finalement partis a deux heures de route de chez nous, a la plage. Ça m'avait fait du bien ! Physiquement j'ai récupéré vite (très peu de douleurs), par contre j'étais quand même fatiguée pendant une semaine environ.
@Epineuse bouquin et musique ou podcast... avant j'ai rien pu faire, j'étais un peu en stress et dans l'attente mais après comme j'attendais de pouvoir sortir c'était pas mal. Et puis à manger parce que j'étais à jeun puis quand j'ai eu le droit de manger y'avait plus de plateau repas donc on m'a filé que des trucs genre yaourt/pain/compote alors que j'avais super faim (et je déteste manger sucré quand j'ai super faim). J'ai envoyé mon mari me chercher un truc à emporter.
et après je ne sais plus ce que j'ai fait, un peu tout et n'importe quoi pour me changer les idées mais ça marchait pas terrible, manger des sushis, du fromage et boire du vin. Je suis retournée bosser très vite, y'avait pas comme maintenant d'arrêt prévu, j'ai apparement fait mon job sur cette période (j'ai interrogé ensuite mes collègues proches) mais je n'en ai aucun souvenir...
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et après je ne sais plus ce que j'ai fait, un peu tout et n'importe quoi pour me changer les idées mais ça marchait pas terrible, manger des sushis, du fromage et boire du vin. Je suis retournée bosser très vite, y'avait pas comme maintenant d'arrêt prévu, j'ai apparement fait mon job sur cette période (j'ai interrogé ensuite mes collègues proches) mais je n'en ai aucun souvenir...
@Epineuse
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Si tu es trop angoissée, tu peux demander une prémédication ; certaines jouent aussi sur les possibles nausées post-anesthésie.
@Epineuse : je suis sincèrement désolée pour toi, pour être passée par là 2 fois, je comprends si bien ta peine et ta colère :sad:
Mon curetage avait été fait sous AG. J'ai eu plusieurs AG dans ma vie, et celle-ci a été celle dont je me suis remise le plus rapidement, j'imagine parce qu'elle dure très peu de temps. J'ai été fatiguée quelques heures après, mais rien de bien méchant. En général, après une AG, on est juste crevé, donc on ne parvient pas vraiment à lire ou à s'occuper. Et puis l'équipe d'infirmier.e.s vient régulièrement vérifier que tout va bien. En fait, ça passe très vite.
En revanche
Mon curetage avait été fait sous AG. J'ai eu plusieurs AG dans ma vie, et celle-ci a été celle dont je me suis remise le plus rapidement, j'imagine parce qu'elle dure très peu de temps. J'ai été fatiguée quelques heures après, mais rien de bien méchant. En général, après une AG, on est juste crevé, donc on ne parvient pas vraiment à lire ou à s'occuper. Et puis l'équipe d'infirmier.e.s vient régulièrement vérifier que tout va bien. En fait, ça passe très vite.
En revanche
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Merci à toutes encore une fois. Je vais essayer d’emmener des petites choses pour passer le temps. Et j’espère pouvoir pédaler la semaine suivante alors (tout simplement car c’est mon seul moyen de locomotion ahah).
Je suis vraiment abattue, abasourdie, saoulée, en colère, dégoûtée… on va effectivement avoir, à priori, des examens complémentaires même si ça ne fait « que » deux FC. Quand la gynécologue a dit que ce n’était qu’à partir de trois je pense qu’elle a dû me voir blanchir.
En vérité même notre médecin généraliste souhaitait les faire, finalement (elle a vu mon mari ce matin, a appris la mauvaise nouvelle et nous a demandé si on nous avait orienté vers des recherches spécifiques). Donc on aurait eu la solution de le faire avec notre généraliste au cas où mais être prise en charge par l’hôpital, avec elle en soutien, me rassure.
Mais quand même, merde. C’est injuste, j’en ai marre de souffrir à cause de ça et que ce soit si compliqué pour nous. Et pourtant je sais que nous ne sommes pas les plus à plaindre.
Je suis vraiment abattue, abasourdie, saoulée, en colère, dégoûtée… on va effectivement avoir, à priori, des examens complémentaires même si ça ne fait « que » deux FC. Quand la gynécologue a dit que ce n’était qu’à partir de trois je pense qu’elle a dû me voir blanchir.
En vérité même notre médecin généraliste souhaitait les faire, finalement (elle a vu mon mari ce matin, a appris la mauvaise nouvelle et nous a demandé si on nous avait orienté vers des recherches spécifiques). Donc on aurait eu la solution de le faire avec notre généraliste au cas où mais être prise en charge par l’hôpital, avec elle en soutien, me rassure.
Mais quand même, merde. C’est injuste, j’en ai marre de souffrir à cause de ça et que ce soit si compliqué pour nous. Et pourtant je sais que nous ne sommes pas les plus à plaindre.
Merci pour ton retour @GrandeMarine 
Vous m’épatez à avoir surmonté ça. Et à avoir réussi.
Ce matin je suis juste fatiguée, j’arrive toujours pas à manger vu que mes hormones sont toujours là, j’ai même l’impression que c’est pire… tour ça pour ça. Je me dis « un jour après l’autre, vendredi ce sera fini » même s’il y aura des à côtés pénibles mais là… tenir la semaine encore… ça me semble au dessus de mes forces. J’aurai du demandé une prescription d’anti nauséeux, de toutes façons même ceux interdits pendant la grossesse auraient pu faire l’affaire désormais.
Bref, je suis fatiguée, j’ai du perdre du poids, je me sens assez peu en forme. J’ai mal à la tête de ne pas manger assez. J’aimerai dormir plus pour que ça passe plus vite mais je me réveille à 8h comme et impossible de me rendormir. Je traîne juste. C’est toujours deux heures de gagnées sur la journée.
Vous m’épatez à avoir surmonté ça. Et à avoir réussi.
Ce matin je suis juste fatiguée, j’arrive toujours pas à manger vu que mes hormones sont toujours là, j’ai même l’impression que c’est pire… tour ça pour ça. Je me dis « un jour après l’autre, vendredi ce sera fini » même s’il y aura des à côtés pénibles mais là… tenir la semaine encore… ça me semble au dessus de mes forces. J’aurai du demandé une prescription d’anti nauséeux, de toutes façons même ceux interdits pendant la grossesse auraient pu faire l’affaire désormais.
Bref, je suis fatiguée, j’ai du perdre du poids, je me sens assez peu en forme. J’ai mal à la tête de ne pas manger assez. J’aimerai dormir plus pour que ça passe plus vite mais je me réveille à 8h comme et impossible de me rendormir. Je traîne juste. C’est toujours deux heures de gagnées sur la journée.
Mercredi je revois la gyneco oui, je lui demanderai une prescription !
Tout autre demande :
Peut-on demander à faire des tests sanguins dit « de grossesse » pour moi (thyroïde, progestérone, etc) sachant que l’embryon n’évoluera plus mais que le placenta est toujours là et qu’il y a toujours des échanges ?
On demandera mercredi mais on cherche cette réponse et on ne trouve pas.
Tout autre demande :
Peut-on demander à faire des tests sanguins dit « de grossesse » pour moi (thyroïde, progestérone, etc) sachant que l’embryon n’évoluera plus mais que le placenta est toujours là et qu’il y a toujours des échanges ?
On demandera mercredi mais on cherche cette réponse et on ne trouve pas.
Bon, c’est pas très intéressant mais comme c’est visiblement encore une fois un parcours très solitaire je viens m’épancher ici.
Demain j’ai rdv pour une écho de contrôle (encore) et j’ai 10000 questions à poser à la gynécologue. Je me demande par exemple si une analyse de « l’embryon » est possible et intéressante à envisager. Et puis voir pour nos propres analyses quoi.
J’ai regardé ce qu’il se faisait au gros hôpital du coin. Ça m’a un peu rassurée sur le suivi.
En revanche je sais que je m’en plaint beaucoup mais je n’en peux plus de ne pas pouvoir manger normalement. Demain je demande et j’espère avoir de quoi tenir.
Et moralement…
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Demain j’ai rdv pour une écho de contrôle (encore) et j’ai 10000 questions à poser à la gynécologue. Je me demande par exemple si une analyse de « l’embryon » est possible et intéressante à envisager. Et puis voir pour nos propres analyses quoi.
J’ai regardé ce qu’il se faisait au gros hôpital du coin. Ça m’a un peu rassurée sur le suivi.
En revanche je sais que je m’en plaint beaucoup mais je n’en peux plus de ne pas pouvoir manger normalement. Demain je demande et j’espère avoir de quoi tenir.
Et moralement…
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Merci @Lemon 
J’ai vu le médecin qui va m’opérer, hier. Ça va, il a l’air ok même si c’est un homme (
). J’ai hâte que demain soit passé, que je rentre chez moi, que je sois dans les bras de mon mari sans penser à cette grossesse que je porte sans espoir.
J’avais oublié la phase douche à la betadine, retrait des piercings et prise (helas, quand même) du misoprostol.
Sinon je sais pas trop quoi dire. Je suis très énervée de revivre ça, j’ai un espèce de fatalisme qui s’installe. Ce sera peut-être pas la dernière fois, me susurre mon vilain esprit. De l’autre côté je me dis que la troisième fois sera aussi peut-être la bonne, après tout ce qu’on vit, mais le chemin jusque là me semble interminable.
J’ai acheté 80 tests d’ovulation pour essayer de retrouver un peu d’espoir et d’y voir plus clair dans ce prochain cycle qui, je pense, va être long et pénible.
Mais bon, tout mon parcours l’est déjà
J’ai vu le médecin qui va m’opérer, hier. Ça va, il a l’air ok même si c’est un homme (
). J’ai hâte que demain soit passé, que je rentre chez moi, que je sois dans les bras de mon mari sans penser à cette grossesse que je porte sans espoir.J’avais oublié la phase douche à la betadine, retrait des piercings et prise (helas, quand même) du misoprostol.
Sinon je sais pas trop quoi dire. Je suis très énervée de revivre ça, j’ai un espèce de fatalisme qui s’installe. Ce sera peut-être pas la dernière fois, me susurre mon vilain esprit. De l’autre côté je me dis que la troisième fois sera aussi peut-être la bonne, après tout ce qu’on vit, mais le chemin jusque là me semble interminable.
J’ai acheté 80 tests d’ovulation pour essayer de retrouver un peu d’espoir et d’y voir plus clair dans ce prochain cycle qui, je pense, va être long et pénible.
Mais bon, tout mon parcours l’est déjà
Me revoilà, un peu plus sereine.
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