Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
Le lacrymodrome
@NightSky
- Gribouille
- Bébétincelle
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
@Gribouille
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
@Gribouille
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
- Gribouille
- Bébétincelle
Merci poir vos retour à toustes

Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
Je me sens vraiment très isolée avec ce qu’on vit.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
@Nuageuse justement aujourd'hui j'ai écouté un épisode du podcast "Terrible, thanks for asking" sur le sujet de la durée du deuil ("How long should grief last?"), je ne l'ai pas encore fini mais les intervenantes parlaient de la difficulté de notre société à accepter que quelqu'un continue de se sentir en deuil pendant une longue personne, et même de vouloir continuer à ressentir cette peine plutôt que l'éliminer. La société en general voudrait nous faire "passer à autre chose".
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
Modifié en dernier par Ostepops le 08 mars 2025, 10:12, modifié 1 fois.
Je ne vous mentionne pas mais je pense bien à vous.

Au sujet de la durée du deuil


Au sujet de la durée du deuil
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
le deuil
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
@Jacqueline
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
Modifié en dernier par Ostepops le 08 mars 2025, 10:12, modifié 1 fois.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
Modifié en dernier par OrangeStar le 06 févr. 2025, 20:32, modifié 1 fois.
- Yennefer
- Pronoms : Elle
Merci d'en parler. J'ai pleuré quand j'ai lu vos messages.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
C'est bouleversant de vous lire au sujet du deuil, et vous mettez le doigt sur quelque chose de tellement vrai. On a le droit d'être triste mais pas trop longtemps. On a le droit d'en parler mais trop non plus parce que ça met mal a l'aise.
Ce que tu dis sur la douleur plus douce Jacqueline - je ne te poke pas vu le sujet du topic - me parle énormément. Cet été ça fera 8 ans que mon père est décédé, et je dis souvent que j'ai moins l'impression de me faire arracher le coeur quand je pense a lui, mais la douleur est toujours là. La même qu'au tout début, j'ai juste pris l'habitude de la ressentir.
Je ne sais pas trop quoi penser des étapes du deuil qu'on décrit habituellement. J'ai plus l'impression de voir ça comme un mode d'emploi pour ceux qui ne sont pas en deuil, pour savoir où on en est, pouvoir cocher des cases et nous dire que ça va bientôt aller.
Je n'ai jamais été dans le déni, la mort de mon père a été très concrète dès le début, et je l'ai énormément vécu comme une répétition du décès de mon oncle survenu quelques années plus tôt (même âge, même cause, même choc).
Ensuite il y a eu des à-côté pour mon père qui ont très fortement impacté mon comportement et ma vision des choses.
Je vais raconter ici parce que je n'en parle jamais. Mon conjoint est au courant mais personne n'a été informé dans ma famille en dehors de mon oncle et ma tante.
Aujourd'hui je crois que ça va a peu près. J'arrive a parler de lui sans pleurer. Bizarrement je ressens parfois une certaine colère contre lui depuis que je suis maman, je crois que je lui en veux de ne pas avoir pris soin de lui, et de ne plus être là pour connaître mes enfants et mon conjoint.
Souvent je regrette de ne pas pouvoir échanger avec lui sur l'actualité, la politique. Je suis triste qu'il n'ai pas pu voir les films Dune, il les aurait tellement apprécié !
C'est tout de même un repère qui ne sera plus jamais là. Des conversations animées qu'on aura jamais. Une chaise vide a toute les réunions de famille. Un papy qui n'existera qu'à travers les photos et mes histoires.
Le jour où on a arrêté les machines a l'hôpital je savais qu'il y avait tout un pan de mon futur qui s'éteignait avec lui, mais maintenant que je les vis c'est encore autre chose.
En fait a quel moment on est censé faire le deuil de tout ça ? Qui a dit qu'un jour ça devait aller mieux et que ça devenait acceptable ?
Et ça m'interroge sur mon rapport au deuil des autres. Je réalise que je sais pas trop quoi faire du mien, avec tout ses non-dits qu'ils en sont devenus un secret de famille que je me sens bien seule a porter. Est-ce que je suis - je serai - une bonne oreille pour ma famille et mes amis ? Ça me fait réfléchir.
Merci pour vos messages, c'est a la fois beau et dur de vous lire. Je suis heureuse d'avoir écrit ici, j'ai libéré un petit truc aujourd'hui.
A la base j'avais prévu de faire de la compote cet aprem, je vais peut-être m'orienter vers des pancakes parce que c'est davantage confort food.
Merci les belettes pour cet espace et toutes ces discussions
Ce que tu dis sur la douleur plus douce Jacqueline - je ne te poke pas vu le sujet du topic - me parle énormément. Cet été ça fera 8 ans que mon père est décédé, et je dis souvent que j'ai moins l'impression de me faire arracher le coeur quand je pense a lui, mais la douleur est toujours là. La même qu'au tout début, j'ai juste pris l'habitude de la ressentir.
Je ne sais pas trop quoi penser des étapes du deuil qu'on décrit habituellement. J'ai plus l'impression de voir ça comme un mode d'emploi pour ceux qui ne sont pas en deuil, pour savoir où on en est, pouvoir cocher des cases et nous dire que ça va bientôt aller.
Je n'ai jamais été dans le déni, la mort de mon père a été très concrète dès le début, et je l'ai énormément vécu comme une répétition du décès de mon oncle survenu quelques années plus tôt (même âge, même cause, même choc).
Ensuite il y a eu des à-côté pour mon père qui ont très fortement impacté mon comportement et ma vision des choses.
Je vais raconter ici parce que je n'en parle jamais. Mon conjoint est au courant mais personne n'a été informé dans ma famille en dehors de mon oncle et ma tante.
TW très moche
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
Aujourd'hui je crois que ça va a peu près. J'arrive a parler de lui sans pleurer. Bizarrement je ressens parfois une certaine colère contre lui depuis que je suis maman, je crois que je lui en veux de ne pas avoir pris soin de lui, et de ne plus être là pour connaître mes enfants et mon conjoint.
Souvent je regrette de ne pas pouvoir échanger avec lui sur l'actualité, la politique. Je suis triste qu'il n'ai pas pu voir les films Dune, il les aurait tellement apprécié !
C'est tout de même un repère qui ne sera plus jamais là. Des conversations animées qu'on aura jamais. Une chaise vide a toute les réunions de famille. Un papy qui n'existera qu'à travers les photos et mes histoires.
Le jour où on a arrêté les machines a l'hôpital je savais qu'il y avait tout un pan de mon futur qui s'éteignait avec lui, mais maintenant que je les vis c'est encore autre chose.
En fait a quel moment on est censé faire le deuil de tout ça ? Qui a dit qu'un jour ça devait aller mieux et que ça devenait acceptable ?
Et ça m'interroge sur mon rapport au deuil des autres. Je réalise que je sais pas trop quoi faire du mien, avec tout ses non-dits qu'ils en sont devenus un secret de famille que je me sens bien seule a porter. Est-ce que je suis - je serai - une bonne oreille pour ma famille et mes amis ? Ça me fait réfléchir.
Merci pour vos messages, c'est a la fois beau et dur de vous lire. Je suis heureuse d'avoir écrit ici, j'ai libéré un petit truc aujourd'hui.
A la base j'avais prévu de faire de la compote cet aprem, je vais peut-être m'orienter vers des pancakes parce que c'est davantage confort food.

Merci les belettes pour cet espace et toutes ces discussions

Modifié en dernier par Korri le 02 avr. 2025, 18:54, modifié 1 fois.
Comme les autres, merci pour cette discussion, ça remue pas mal de choses chez moi
.
Quelle décision brillante j'ai pris d'écrire ça pendant le travail
.
Edit : écoutez, j'écris tout ça, je lui demande une millième fois pardon en pensées, et qu'est-ce qui apparaît dans mon feed Insta ? Une pub absurde pour des Crocs de son groupe préféré. Exactement son sens de l'humour. Obligée de croire aux petits signes.

Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent voir ce contenu.
Quelle décision brillante j'ai pris d'écrire ça pendant le travail

Edit : écoutez, j'écris tout ça, je lui demande une millième fois pardon en pensées, et qu'est-ce qui apparaît dans mon feed Insta ? Une pub absurde pour des Crocs de son groupe préféré. Exactement son sens de l'humour. Obligée de croire aux petits signes.
Modifié en dernier par Dana Scully le 07 févr. 2025, 11:04, modifié 4 fois.
Merci de ne pas citer mes messages.