@OrangeStar Moi je trouve intéressant, que tu puisse estimer l’inclusion d’une association et les courants qui la régissent sans en être membre.
Dans l’équipe territoriale cela fait l’objet de divers audits, reporting, études, présentations, colloques, sondages, plan d’orientation, suivi dudit plan, traduction en objectifs territoriaux, dans la centaine de territoires qui constituent l’association et ensuite à l'échelon national.
Si un seul de nous avait cette compétence, quelle quantité importante de temps essentiellement bénévole on gagnerait et qu’on pourrait consacrer à d’autres choses.
Après tout n’est pas rose non plus, le principal problème c’est la gentrification du scoutisme catholique ou non (et ça s’accélère depuis le COVID) pour une raison des plus matérialistes : les colonies de vacances se réduisent et sont de plus en plus chères : La plus simple des colo UCPA d’une semaine en Auvergne c’est 600 euros sans le transport. Pour le même prix on peut avoir deux semaines de camp scout, plus un ou deux week-end campés, plus 10-12 séances d’animation annuelle et le transport est compris. (Et ça c’est pour ceux qui payent le tarif maximum, dans les tranches intermédiaires on paye moins cher).
On est soumis à la même réglementation de l'accueil collectif de mineurs, on garde aussi nos petits échantillons de repas dans le frigo pour les contrôles sanitaires. Mais les nouvelles exigences, pour nous ça se traduit surtout en charge pour les bénévoles.
Si ça ne te fait pas envie c’est pas grave du tout car, comme discuté ici, l’autre gros sujet c’est la difficulté d'accueillir tous ceux qui voudraient participer. Et encore on ne parle que des déclarés sur les listes déjà établies et non de tous ceux qui aimeraient bien et qui sont inscrits nulle part. Et le gros défis comme l’a évoqué
@Weena88 c’est les chefs et cheftaines, c’est le carburant du mouvement scout, plus que le matos (qu’on récupère aussi des colo qui font faillites, qu’on se prête…) ou les locaux (même les mairies communistes nous en font à tarif associatif). Surtout en zone rurale où il n’y a plus ni formation, ni emploi pour les jeunes et où le transport est un enjeu.
Et oui les groupes de l’entre sois bourgeois des beaux quartier où personne n’est pauvre et tout le monde est blanc existent encore (et régulièrement ils ne sont pas mixtes) mais il ne sont pas majoritaires et si c’est ceux eux qui orientait le mouvement comment on aurait pu élire une présidente ancienne candidate du NFP qui bosse en Seine Saint Denis ?
Son premier message est clair (enfin quand on connaît le contexte et ce qui a été tenté avant) : il va falloir mettre le paquet sur les quartiers prioritaires parce que c’est un des points ou on progresse le moins vite (mais c’est déjà l’ordre du jour y compris dans mon territoire). Mais on commence à savoir pourquoi et on va tenter de nouveaux trucs.