
Le topic de l'école
- Ophélia
- Bébétincelle
Oui donc on en revient aux deux acquis nécessaires pour envisager le saut de classe: connaissances qui dépassent le niveau de la classe et maturité émotionnelle pour s'adapter aux attendus en terme de comportement. L'un ne peut pas réellement compenser l'autre. Et je pense qu'on doit aussi en tant que parent être capable d'entendre que si les connaissances sont solides et peut-être au-dessus de la moyenne, il y a encore des acquis comportementaux à développer, qui ne permettent pas de changer de niveau (c'est à demi-mot ce que les maîtresses nous ont dit pour mon fils au point de milieu d'année
et j'ai beaucoup apprécié leur regard à la fois professionnel et bienveillant sur son développement)

@OrangeStar non pas de souci, je comprends pourquoi ça pouvait être compris comme ça dans le cadre de la discussion globale.
Ce que je voulais dire c'est que dans le cas d'un enfant qui dépasse tous les acquis et qui en plus a la bonne posture d'élève (effectivement pas précisé), personnellement je ne comprends pas trop l'argument de le garder dans sa classe d'âge pour qu'il profite de son enfance. Je ne vois pas trop le lien, surtout que oui le rôle premier de l'école c'est l'instruction.
Et je sais qu'il y a aussi des enseignants qui sont arqueboutés contre les passages anticipés de façon systématique, ce qui de mon point de vue ne rend service à personne.
(Faut aussi se dire qu'un enfant à qui on fait sauter une classe ce sont des ressources davantage disponibles pour les autres !)
Ce que je voulais dire c'est que dans le cas d'un enfant qui dépasse tous les acquis et qui en plus a la bonne posture d'élève (effectivement pas précisé), personnellement je ne comprends pas trop l'argument de le garder dans sa classe d'âge pour qu'il profite de son enfance. Je ne vois pas trop le lien, surtout que oui le rôle premier de l'école c'est l'instruction.
Et je sais qu'il y a aussi des enseignants qui sont arqueboutés contre les passages anticipés de façon systématique, ce qui de mon point de vue ne rend service à personne.
(Faut aussi se dire qu'un enfant à qui on fait sauter une classe ce sont des ressources davantage disponibles pour les autres !)
@Zébule personnellement, j'en connais plusieurs qui ont regretté le saut de classe. Dont un qui a fini par doubler après quelques années.
Je dis aps que c'est pour autant une mauvaise chose, juste que si ça existe et ça n'est pas rare
Je dis aps que c'est pour autant une mauvaise chose, juste que si ça existe et ça n'est pas rare
"What was lost in the collapse ? Almost everything, almost everyone. But there is still such beauty" (Station Eleven)
"Hate is always foolish, love is always wise" (the Doctor)
"Hate is always foolish, love is always wise" (the Doctor)
- MarieCeline
- Bébétincelle
@Zébule pour le coup (en ayant sauté la GS), je vois/comprend l'argument de "profiter de l'enfance"
. C'était pas sensible tout le temps mais aux périodes charnières, par exemple dans l'établissement (assez particulier cela dit) dans lequel je suis arrivée en CM2, l'ambiance des CM2 (chez les filles surtout) était très mini ado, alors que les CM1 jouaient encore beaucoup, j'ai eu l'impression qu j'aurais beaucoup mieux cadré avec les CM1, et qu'on me volait un peu du temps / le droit de jouer. Pareil au passage en 4ème. Le rôle de l'école c'est l'instruction, certes mais c'est aussi un lieu de sociabilité
.
Et au lycée sur les choix d'orientation, j'ai complètement eu l'impression de m'être fait arnaquer d'un an pour prendre une décision
sur ce point là je te rejoins par contre sur le confort d'avoir un année "en plus" en post-bac (je m'en suis servie
même si c'était pas tout à fait prévu) mais la pression sur l'orientation me semble beaucoup plus forte et complexe pour les élèves d'aujourd'hui que quand j'étais au lycée / en licence 
Je pense pas du tout que ce soit systématique (et dans mon cas je sais pas si le saut de classe était adapté au départ, j'ai eu à peu près aucune difficulté scolaire ensuite / suis resté en tête de classe jusqu'au lycée, mais je m'ennuyais pas spécialement en MS, j'étais pas malheureuse dans mon souvenir, peut-être un peu indifférente mais contente d'aller à l'école), et je regrette pas (enfin sans avis quoi), mais ben pour moi c'est à considérer quand même
(pour nous la question ne se posera sans doute jamais donc ça reste très théorique cela dit)


Et au lycée sur les choix d'orientation, j'ai complètement eu l'impression de m'être fait arnaquer d'un an pour prendre une décision



Je pense pas du tout que ce soit systématique (et dans mon cas je sais pas si le saut de classe était adapté au départ, j'ai eu à peu près aucune difficulté scolaire ensuite / suis resté en tête de classe jusqu'au lycée, mais je m'ennuyais pas spécialement en MS, j'étais pas malheureuse dans mon souvenir, peut-être un peu indifférente mais contente d'aller à l'école), et je regrette pas (enfin sans avis quoi), mais ben pour moi c'est à considérer quand même

(pour nous la question ne se posera sans doute jamais donc ça reste très théorique cela dit)
@Kettricken ah oui je ne dis pas que ça n'existe pas ou que c'est super rare, je dis qu'une grosse majorité ne regrette pas. Malheureusement il n'y a pas beaucoup d'enquêtes francophones mais dans les études internationales toutes montrent des impacts positifs et pas d'effet négatif sur le plan psychologique, social, émotionnel (effets plutôt faiblement positifs, mais pas très significatifs), et globalement pas de regrets.
Le problème c'est que c'est impossible de se fier à des témoignages individuels puisque par définition on n'a pas de comparaison avec et sans la mesure.
Si j'ai bien compris, l'étude de référence (américaine...) c'est "a nation empowered" qui fait suite à "a nation deceived" qui soutient la thèse que c'est vraiment une mesure positive (quand indiqué), et que les problèmes qui peuvent se présenter viennent plutôt d'une mauvaise préparation, ou d'une équipe pas très coopérative.
D'ailleurs @MarieCeline j'étais vraiment très enfant quand je suis rentrée en 6è (gros décalage d'intérêts par rapport aux autres, pas aidé par le fait que je suis allée dans un collège avec très peu de personnes de mon école), pourtant j'étais dans ma classe d'âge et pas de hyper fin d'année (fin août). Et bon je suis restée assez enfant en 5è donc si j'avais sauté une classe on aurait pu penser que c'était une mauvaise idée, alors que bah la situation s'est quand même présentée sans ça :cretin:
Mais je ne suis pas du tout "pour" le saut de classe comme quelque chose à envisager super souvent, par contre je suis contre l'opposition systématique, c'était plus ça le sens de mon propos !
Et aussi j'ai compris de mes lectures que quand c'est indiqué, plus tôt c'est fait, mieux c'est (y compris d'un point de vue socio-relationnel), donc je trouve que le discours prônant d'attendre pour voir peut être contre-productif.
Le problème c'est que c'est impossible de se fier à des témoignages individuels puisque par définition on n'a pas de comparaison avec et sans la mesure.
Si j'ai bien compris, l'étude de référence (américaine...) c'est "a nation empowered" qui fait suite à "a nation deceived" qui soutient la thèse que c'est vraiment une mesure positive (quand indiqué), et que les problèmes qui peuvent se présenter viennent plutôt d'une mauvaise préparation, ou d'une équipe pas très coopérative.
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D'ailleurs @MarieCeline j'étais vraiment très enfant quand je suis rentrée en 6è (gros décalage d'intérêts par rapport aux autres, pas aidé par le fait que je suis allée dans un collège avec très peu de personnes de mon école), pourtant j'étais dans ma classe d'âge et pas de hyper fin d'année (fin août). Et bon je suis restée assez enfant en 5è donc si j'avais sauté une classe on aurait pu penser que c'était une mauvaise idée, alors que bah la situation s'est quand même présentée sans ça :cretin:
Mais je ne suis pas du tout "pour" le saut de classe comme quelque chose à envisager super souvent, par contre je suis contre l'opposition systématique, c'était plus ça le sens de mon propos !
Et aussi j'ai compris de mes lectures que quand c'est indiqué, plus tôt c'est fait, mieux c'est (y compris d'un point de vue socio-relationnel), donc je trouve que le discours prônant d'attendre pour voir peut être contre-productif.
@Zébule du coup, a te lire, je suis super intriguée de savoir s'il l'étude compare le taux de regret de personne à qui on a suggéré un saut de classe et qui ne l'ont PAS fait.
Helas je ne peux pas lire l'étude maintenant
C'est pas du tout dans une idée de contredire l'étude, mais juste que la première chose qui me vient quand on parle d'étude sur de potentiels regrets, c'est que les gens ont souvent du mal à avouer des regrets qui peuvent etre alors vécu avec + d'amertume. Les gens ont souvent tendance à minimiser le regret, parce que sinon ça leur serait trop coûteux émotionnellement
Après, s'il s'avérait que aucune des deux catégories n'a de regret, c'est peut-être aussi parce que le corps enseignant fait bien son travail et arrive à détecter les enfants pour lesquels c'est pertinent et les autres
Helas je ne peux pas lire l'étude maintenant
C'est pas du tout dans une idée de contredire l'étude, mais juste que la première chose qui me vient quand on parle d'étude sur de potentiels regrets, c'est que les gens ont souvent du mal à avouer des regrets qui peuvent etre alors vécu avec + d'amertume. Les gens ont souvent tendance à minimiser le regret, parce que sinon ça leur serait trop coûteux émotionnellement
Après, s'il s'avérait que aucune des deux catégories n'a de regret, c'est peut-être aussi parce que le corps enseignant fait bien son travail et arrive à détecter les enfants pour lesquels c'est pertinent et les autres
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Minote
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Ne pas citer, merci 

@Kettricken oui je suis d'accord, justement le doc n'est pas juste une étude sur le regret ou non, en fait c'est une compilation des connaissances sur l'impact de "l'accélération scolaire", avec beaucoup de mesures objectives (impact sur la réussite scolaire, sur le devenir professionnel, sur la satisfaction dans la vie de manière générale, sur l'intégration sociale etc.), et tous les indicateurs rapportés sont positifs.
C'est à dire qu'à niveau scolaire équivalent, les indicateurs sont meilleurs pour ceux qui ont sauté une classe par rapport aux autres.
Après il peut y avoir d'autres explications (par exemple ceux qui sautent une classe pourraient avoir certains traits de personnalité un peu différents).
Mais après ce n'est pas une raison pour prendre une décision ou une autre, c'est juste de mon point de vue intéressant d'avoir des infos un peu statistiques parce que c'est un sujet sur lequel tout le monde a une expérience différente à rapporter et donc c'est dur de se faire un avis objectif.
C'est à dire qu'à niveau scolaire équivalent, les indicateurs sont meilleurs pour ceux qui ont sauté une classe par rapport aux autres.
Après il peut y avoir d'autres explications (par exemple ceux qui sautent une classe pourraient avoir certains traits de personnalité un peu différents).
Mais après ce n'est pas une raison pour prendre une décision ou une autre, c'est juste de mon point de vue intéressant d'avoir des infos un peu statistiques parce que c'est un sujet sur lequel tout le monde a une expérience différente à rapporter et donc c'est dur de se faire un avis objectif.
- Nymphetameen
- Localisation : Bzh
- Contact :
@Zébule Dans la conversation, je pense qu'aucune de nous n'a exprimé le contraire concernant le saut de classe. Ici, on parlait d'un contexte spécifique de saut de classe en maternelle sur la base de la théorie de l'ennui, et nous sommes plusieurs à nous etre exprimées en disant que le comportement d'un enfant qui semble rejeter l'école ou mal se tenir en classe ne signifie pas forcément qu'il s'ennuie. Plusieurs aussi ont dit que le principe de la maternelle était de stimuler les enfants en cycle et non en niveau de classe, donc il est complexe de dire qu'un enfant s'ennuie en maternelle.
Je trouve que l'exemple de @Enaria était assez clair sur le fait que le saut de classe était nécessaire et bénéfique pour sa fille. Moi, ce que je disais, c'était simplement qu'etre en avance en lecture ou en maths ne suffisait pas à justifier un saut de classe et spécifiquement en maternelle où le "etre élève" est un élément essentiel pour aller en CP.
Je trouve que l'exemple de @Enaria était assez clair sur le fait que le saut de classe était nécessaire et bénéfique pour sa fille. Moi, ce que je disais, c'était simplement qu'etre en avance en lecture ou en maths ne suffisait pas à justifier un saut de classe et spécifiquement en maternelle où le "etre élève" est un élément essentiel pour aller en CP.
"J’étais un enfant, ce monstre que les adultes fabriquent avec leurs regrets."
Maman de Koala (11/2019) et de Loupiote (01/2022).
Maman de Koala (11/2019) et de Loupiote (01/2022).
@Enaria
Donc voilà comme dit @Nymphetameen c'est absurde d'être contre les passages anticipés, ou de pousser toujours au saut de classe en cas de soupçons d'ennui.. tout se fait au cas par cas.
Dans ma famille j'ai pas eu du tout ce cas de conscience.j'ai deux enfants du mois de décembre, et un du mois de mai qui n'avait pas le profil pour un saut de classe (même si il s'est beaucoup ennuyé selon les années et un peu au collège) pour des questions plutôt sociales et de sensibilité, et aussi ce n'est pas du tout un challenger, il est pepouze dans son niveau de classe. Et c'est vrai que ça doit être délicat en tant que parent. Le faire mais mettre son enfant en difficulté ? Ne pas le faire et laisser son enfant en souffrance ? Envisager de le faire et passer potentiellement pour un parent qui pousse trop ? Ne pas le faire pour pas passer pour un parent qui pense avoir enfanté un génie, alors que l'enfant en aura tiré un vrai bénéfice ?
@Weena88 Tu as bien raison de te poser toutes ces questions et d'envisager toutes les pistes.. comme tu sens ton enfant plus à l'aise et mieux en faisant le travail des plus grands... Il y a le temps, et suivant comment ça se passe l'an prochain vous pourrez parler avec l'équipe pédagogique ? En général en cas de nécessité de saut de classe, l'équipe alerte assez vite et entame la discussion avec les parents.. si cela se trouve ils vont venir vers toi assez vite...
J'espère en tous cas que ton petit ira de mieux en mieux et qu'il se sentira bien à l'école, quel que soit son parcours.
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Donc voilà comme dit @Nymphetameen c'est absurde d'être contre les passages anticipés, ou de pousser toujours au saut de classe en cas de soupçons d'ennui.. tout se fait au cas par cas.
Dans ma famille j'ai pas eu du tout ce cas de conscience.j'ai deux enfants du mois de décembre, et un du mois de mai qui n'avait pas le profil pour un saut de classe (même si il s'est beaucoup ennuyé selon les années et un peu au collège) pour des questions plutôt sociales et de sensibilité, et aussi ce n'est pas du tout un challenger, il est pepouze dans son niveau de classe. Et c'est vrai que ça doit être délicat en tant que parent. Le faire mais mettre son enfant en difficulté ? Ne pas le faire et laisser son enfant en souffrance ? Envisager de le faire et passer potentiellement pour un parent qui pousse trop ? Ne pas le faire pour pas passer pour un parent qui pense avoir enfanté un génie, alors que l'enfant en aura tiré un vrai bénéfice ?
@Weena88 Tu as bien raison de te poser toutes ces questions et d'envisager toutes les pistes.. comme tu sens ton enfant plus à l'aise et mieux en faisant le travail des plus grands... Il y a le temps, et suivant comment ça se passe l'an prochain vous pourrez parler avec l'équipe pédagogique ? En général en cas de nécessité de saut de classe, l'équipe alerte assez vite et entame la discussion avec les parents.. si cela se trouve ils vont venir vers toi assez vite...
J'espère en tous cas que ton petit ira de mieux en mieux et qu'il se sentira bien à l'école, quel que soit son parcours.
Modifié en dernier par kaliémis le 28 juin 2025, 12:26, modifié 1 fois.
@Nymphetameen Ben il y avait quand même plusieurs interventions qui disaient que le saut de classe ne doit être envisagé que dans des cas hyper exceptionnels, ou si l'enfant est en souffrance
Quand j'y ai été confrontée avec un choix à faire, j'ai trouvé beaucoup de discours négatifs et culpabilisants en ligne, alors que quand j'ai cherché des infos plus objectives, c'était pas du tout le cas (tout l'inverse).
Mais je ne voulais plus parler de ce sujet d'un point de vue personnel. Bon finalement je pense que je m'abstiendrai aussi d'en parler de façon générale

Quand j'y ai été confrontée avec un choix à faire, j'ai trouvé beaucoup de discours négatifs et culpabilisants en ligne, alors que quand j'ai cherché des infos plus objectives, c'était pas du tout le cas (tout l'inverse).
Mais je ne voulais plus parler de ce sujet d'un point de vue personnel. Bon finalement je pense que je m'abstiendrai aussi d'en parler de façon générale

@Zebule non mais ne t'abstiens pas, c'est intéressant d'avoir plusieurs points de vue et données.
Je partage dans ma tête plusieurs points de vue contradictoire, auxquels je trouve du sens :
- je trouve que la maternelle est un temps précieux qui respecte mieux le rythme de l'enfant (temps de jeu, longueur des récrés) et dans l'ensemble, je trouve ça dommage d'envisager un saut de classe si l'enfant va bien.
- mais bien sûr, si l'enfant a tout acquis, trépigne de savoir lire, sait déjà lire, est plus à l'aise avec des enfants plus grands et "a déjà fait le tour de la maternelle", et souffre, cela ne rime à rien de laisser un élève avec des enfants moins capables, et dans un cadre qui freinerait son rythme naturel d'apprentissage.
Là où je partage plus ton avis c'est dans les classes plus grandes. Je pense aussi que le rôle de l'école c'est l'instruction et l'éducation. Et je suis assez d'accord pour dire qu'un enfant qui a clairement les aptitudes d'un enfant de 2 ans de plus, même si il est pas au bout du rolls dans son niveau de classe, pourrait se voir proposer un saut de classe SI il est volontaire et partant (on m'avait proposé un deuxième saut de classe, j'ai dit non, je voulais mes copines, et je me sentais pas arriver au collège à 9 ans, surtout que j'étais un peu spé, je pleurais facilement aussi, et je me sentais pas du tout ado).
J'ai lu beaucoup de choses sur la précocité, les élèves HPI etc et autant anticiper aussi la mise en échec possible qu'est celle de maintenir un enfant en sous-régime.
Soit ça peut être pépère, comme pour mon gamin, qui survole pas le game
mais qui se débrouille pas mal, et je pense qu'il pourrait sans souci avoir exactement le même niveau en 3eme qu'en 4eme. Pour autant, je ne trouve pas ça dommage. Il va bien, il a des potes, il en a marre du collège mais parce que bon, ambiance collège quoi.
Et j'imagine que ça convient à pas mal d'enfants d'apprendre au même rythme que tous, quand bien même ils seraient bon dans le niveau du dessus.
Et parfois, le décalage est trop grand, l'élève a vraiment un truc qui se passe entre la force de son appétence et de ses performances et le contenu et le travail qui lui sont proposés, et ça peut parfois être difficile à vivre, et déprimer.
Du coup voilà des fois je trouve que le saut de classe s'impose, parce que l'enfant souffre, et parfois il peut se proposer, même si l'enfant ne va pas super mal, mais si on est certain qu'iel ne va pas être en difficulté au niveau du dessus, et que l'enfant est assez grand.e pour donner son point de vue (qui doit être écouté !)
Après, qu'un saut de classe soit suivi d'un redoublement au lycee ne signifie pas qu'il était un mauvais choix sur le moment non plus
parce qu'il y a mille raisons de redoubler, et sans le saut de classe le redoublement aurait sans doute eu lieu quand même (adolescence, problèmes psy, volonté d'opposition, plus rien à foutre de l'école, séchages de cours, autosabotages... ).
Je pense que je fais plutôt partie des personnes assez ouvertes au saut de classe, mais seulement si j'ai la certitude que l'enfant est capable de suivre les apprentissages plus complexes, et qu'il le vit psychologiquement très bien.
Zébule je comprends par contre que des parents qui ont eu enfant qui semble aller très bien, refusent des propositions de saut de classe parce qu'ils n'en voient pas l'intérêt, et je ne trouve pas cela très grave, ce n'est pas une entrave dans la vie de ne pas avoir sauté de classe alors qu'on aurait pu. Cela ne représente pas une perte de chance, et cela reste quand même marginal, même si c'était plus courant à ma génération ... Déjà entre ceux de début d'année et de fin d'année on a le bac un an plus tôt ou un an plus tard, et finalement, si la scolarité se passe bien, ce n'est pas un immense dommage infligé que de laisser un élève bon et épanoui continuer sa scolarité sans accélération. (À mon humble avis).
Autre témoignage, pour peut-être essayer de convaincre les plus réfractaires au saut de classe, ou pas hein, chacun.e pensant bien ce qu'il veut :
Bon cette année dans ma classe j'ai proposé aucun saut de classe, la question se posera sans doute l'an prochain pour un glissement en cours d'année (j'y suis favorable, si les parents aussi, si l'élève aussi) parce que voilà, elle survole le game complètement et réclame beaucoup de nouveaux apprentissages (j'en ai une aussi "bonne" qu'elle qui par contre va bricoler, dessiner, bouquiner tranquille, refuser du travail supplémentaire en autonomie ou les rallyes. En mode "meuf j'ai fait le taf super vite pour être peinarde, pourquoi tu me punis avec du travail en plus" alors je la laisse faire, elle semble pas du tout avoir envie de faire plus (et elle a bien le droit)).
Bon
faut que je finisse les livrets et je procrastine en parlant école avec vous, cela n'a aucun sens !
Bonne journée !
Je partage dans ma tête plusieurs points de vue contradictoire, auxquels je trouve du sens :
- je trouve que la maternelle est un temps précieux qui respecte mieux le rythme de l'enfant (temps de jeu, longueur des récrés) et dans l'ensemble, je trouve ça dommage d'envisager un saut de classe si l'enfant va bien.
- mais bien sûr, si l'enfant a tout acquis, trépigne de savoir lire, sait déjà lire, est plus à l'aise avec des enfants plus grands et "a déjà fait le tour de la maternelle", et souffre, cela ne rime à rien de laisser un élève avec des enfants moins capables, et dans un cadre qui freinerait son rythme naturel d'apprentissage.
Là où je partage plus ton avis c'est dans les classes plus grandes. Je pense aussi que le rôle de l'école c'est l'instruction et l'éducation. Et je suis assez d'accord pour dire qu'un enfant qui a clairement les aptitudes d'un enfant de 2 ans de plus, même si il est pas au bout du rolls dans son niveau de classe, pourrait se voir proposer un saut de classe SI il est volontaire et partant (on m'avait proposé un deuxième saut de classe, j'ai dit non, je voulais mes copines, et je me sentais pas arriver au collège à 9 ans, surtout que j'étais un peu spé, je pleurais facilement aussi, et je me sentais pas du tout ado).
J'ai lu beaucoup de choses sur la précocité, les élèves HPI etc et autant anticiper aussi la mise en échec possible qu'est celle de maintenir un enfant en sous-régime.
Soit ça peut être pépère, comme pour mon gamin, qui survole pas le game
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Et j'imagine que ça convient à pas mal d'enfants d'apprendre au même rythme que tous, quand bien même ils seraient bon dans le niveau du dessus.
Et parfois, le décalage est trop grand, l'élève a vraiment un truc qui se passe entre la force de son appétence et de ses performances et le contenu et le travail qui lui sont proposés, et ça peut parfois être difficile à vivre, et déprimer.
Du coup voilà des fois je trouve que le saut de classe s'impose, parce que l'enfant souffre, et parfois il peut se proposer, même si l'enfant ne va pas super mal, mais si on est certain qu'iel ne va pas être en difficulté au niveau du dessus, et que l'enfant est assez grand.e pour donner son point de vue (qui doit être écouté !)
Après, qu'un saut de classe soit suivi d'un redoublement au lycee ne signifie pas qu'il était un mauvais choix sur le moment non plus
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Je pense que je fais plutôt partie des personnes assez ouvertes au saut de classe, mais seulement si j'ai la certitude que l'enfant est capable de suivre les apprentissages plus complexes, et qu'il le vit psychologiquement très bien.
Zébule je comprends par contre que des parents qui ont eu enfant qui semble aller très bien, refusent des propositions de saut de classe parce qu'ils n'en voient pas l'intérêt, et je ne trouve pas cela très grave, ce n'est pas une entrave dans la vie de ne pas avoir sauté de classe alors qu'on aurait pu. Cela ne représente pas une perte de chance, et cela reste quand même marginal, même si c'était plus courant à ma génération ... Déjà entre ceux de début d'année et de fin d'année on a le bac un an plus tôt ou un an plus tard, et finalement, si la scolarité se passe bien, ce n'est pas un immense dommage infligé que de laisser un élève bon et épanoui continuer sa scolarité sans accélération. (À mon humble avis).
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Autre témoignage, pour peut-être essayer de convaincre les plus réfractaires au saut de classe, ou pas hein, chacun.e pensant bien ce qu'il veut :
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Bon cette année dans ma classe j'ai proposé aucun saut de classe, la question se posera sans doute l'an prochain pour un glissement en cours d'année (j'y suis favorable, si les parents aussi, si l'élève aussi) parce que voilà, elle survole le game complètement et réclame beaucoup de nouveaux apprentissages (j'en ai une aussi "bonne" qu'elle qui par contre va bricoler, dessiner, bouquiner tranquille, refuser du travail supplémentaire en autonomie ou les rallyes. En mode "meuf j'ai fait le taf super vite pour être peinarde, pourquoi tu me punis avec du travail en plus" alors je la laisse faire, elle semble pas du tout avoir envie de faire plus (et elle a bien le droit)).
Bon
Bonne journée !
Dp rien à voir : ma fille a une sortie mardi à la journée avec randonnée. Je suis pas rassurée. Elle a 6 ans, elle fait 20kg, j'ai pas du tout envie qu'elle passe la journée dehors.
Je ne travaille pas, j'hésite à la garder, mais ça me dérange de la priver si la sortie est maintenue.
Je ne travaille pas, j'hésite à la garder, mais ça me dérange de la priver si la sortie est maintenue.
@kaliémis Mes enfants (le petit fait 14, la grande 19) ont fait leurs sorties jeudi, vendredi, pareil j'étais pas rassurée (d'autant qu'ils ne mangent rien en ce moment !)... Mon fils a fait un coup de chaud, pas mal d'autres enfants aussi.... J'aurais trouvé préférable d'annuler honnêtement même si je sais que c'est toujours compliqué.
"C'était ainsi quand j'ai eu dix ans : en dehors de ma tête, rien que des ennuis, dans ma tête, rien que des miracles."
@kaliémis Dans un département en vigilance orange ?
Dans la ville de mes parents (dans le quart Nord ouest de la France), la mairie (EELV) a decidé de fermer les écoles lundi et mardi après-midi, en incitant même les parents à garder leurs enfants toute la journée.
J'hallucine un peu, je n'ai pas le souvenir d'avoir deja vu ça. Je sais parfaitement que les écoles sont inadaptées aux fortes chaleur, mais je ne suis pas certaine que les logements des élèves, notamment dans certains quartiers, le soient plus... Sans parler de l'organisation perso que ça va demander à chaque famille.
Dans la ville de mes parents (dans le quart Nord ouest de la France), la mairie (EELV) a decidé de fermer les écoles lundi et mardi après-midi, en incitant même les parents à garder leurs enfants toute la journée.
J'hallucine un peu, je n'ai pas le souvenir d'avoir deja vu ça. Je sais parfaitement que les écoles sont inadaptées aux fortes chaleur, mais je ne suis pas certaine que les logements des élèves, notamment dans certains quartiers, le soient plus... Sans parler de l'organisation perso que ça va demander à chaque famille.
@Magda jeudi et vendredi dans le Rhône c'était vivable, à peu près.
@ChatMallow Il yba plusieurs décrets qui tombent au fur et à mesure concernant la chaleur. On sait bien que c'est compliqué pour les familles, mais je suis maîtresse, pas infirmière. Chez soi l'enfant peut prendre une douche, et il est sous la responsabilité... De son responsable légal...
24 élèves dans une classe qui va monter à 38, j'angoisse. Je peux pas comme à la maison leur mettre une serviette tiède sur le corps etc... Je les arrose et les vaporise mais bon, c'est pas suffisant. Et on va laisser tomber le travail ..
Mon mec bosse pas lundi, je vais déjà lui demander (enfin lui dire) de garder la Pirate l'après-midi à la maison.
J'ai envoyé un message à la maîtresse pour savoir si la sortie était maintenue.
@ChatMallow Il yba plusieurs décrets qui tombent au fur et à mesure concernant la chaleur. On sait bien que c'est compliqué pour les familles, mais je suis maîtresse, pas infirmière. Chez soi l'enfant peut prendre une douche, et il est sous la responsabilité... De son responsable légal...
24 élèves dans une classe qui va monter à 38, j'angoisse. Je peux pas comme à la maison leur mettre une serviette tiède sur le corps etc... Je les arrose et les vaporise mais bon, c'est pas suffisant. Et on va laisser tomber le travail ..
Mon mec bosse pas lundi, je vais déjà lui demander (enfin lui dire) de garder la Pirate l'après-midi à la maison.
J'ai envoyé un message à la maîtresse pour savoir si la sortie était maintenue.