@Eliza

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@Albert

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@Albert

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@Gringo

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@Albert

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@Ann Ha

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Je voulais participer à la conversation sur les marchés de Noël et puis on a eu une grosse coupure d'internet et maintenant je redébarque sur un tout autre sujet

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Concernant la discussion en cours 

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Je trouve ça vraiment intéressant comme discussion, même pour la perspective que ça remet dans le couple parental quand l’autre aime différemment (ou l’exprime différemment). Genre moi je dis 1000 fois à ma fille que je l’aime et pas mon mari, mais je crois qu’il l’aime quand même .

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C'est trop intéressant cette conversation sur l'amour   Ma petite pierre à l'édifice

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@Albert

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@Albert

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Oui, je les aime de façon inconditionnelle. Je dirais bien "y compris quand elles sont bêtes et méchantes m" mais je n'ai jamais ressenti ça à leur égard. Tout au plus une légère gêne face à l'un ou l'autre comportement qu'elles ont pu adopter en public (et j'ai eu honte de ressentir ça )
Je les ai aimées viscéralement dès leur naissance. Je me souviens de la brutalité du truc, presque de l'animalité. Mes proches me charient souvent sur leur première année : je ne laissais personne les approcher
J'avais ce besoin de fusion, de les allaiter, d'être non stop avec elles. Le defusionnement s'est fait petit à petit (il n'est pas terminé même si la phase purement ""animale"" est terminée ou presque.)
Je me souviens m'être étonnée la première annee de ma seconde fille : on passait de notre premier bébé de catalogue qui dormait 20h sur 24 et ne pleurait jamais à une petite créature qui ne dormait pas, tetait à m'en massacrer les tétons et pleurait tout le temps. Je la regardais et je m'étonnais que ça ne change absolument rien. Facile ou pas, c'était mon bébé.

Quand mon aînée est tombee malade, ca a fait ressortir ça de façon terrifiante. Une infirmière m'a dit, pour me consoler (?) : "il y a 100 ans, vous l'auriez regardée mourir" et rien qu'à l'entendre, j'ai cru mourir.

Bref, ma pire terreur sur terre est qu'il leur arrive quelque chose. Qu'elles souffrent me broie en deux et je pourrais devenir violente. Jenterrerais le corps avec elles avant de poser des questions

Je ressens à peu près la même chose envers mon mari.

C'est marrant mais pour moi l'amour inconditionnel n'a rien à voir avec le fait de cautionner l'éventuel mensonge/tromperie de son enfant ou couvrir un crime qu'il aurait commis. Je peux aimer inconditionnellement mon enfant et souhaiter pour autant qu'il répare un éventuel dommage qu'il aurait causé à la société. Je suis de la team qui irait lui porter des oranges en prison (mais rien que de l'écrire j'en ai des frissons). Espérons que ça ne sera jamais nécessaire!

Je m'incruste mais je trouve ça intéressant d'opposer l'amour inconditionnel et le soutien ou l'aide éventuelle en cas de crime commis. 

Il y a 2 ans, dans ma région, un jeune d'à peine 18 ou 19 ans a bu et a renversé quelqu'un - et l'a tué sur le coup. Il a prévenu sa mère, et son réflexe à elle a été d'appeler le grand frère et ... de lui faire porter le chapeau Bien sûr, l'un des deux a craqué et la vérité est sortie mais autant je crois que je peux comprendre que dans la panique on essaie de camoufler le truc, autant cette histoire me sort pas de la tête parce que je ne comprends vraiment pas comment on peut préférer l'un de ses enfants au point de l'envoyer en prison à la place de l'autre 

 

Intéressant comme chacune a un ressenti différent, mais pas facile comme sujet. Même quand je suis très en colère et que je veux qu'il me foute la paix, je l'aime extrêmement fort. Je me dis toujours que c'est normal qu'il me fasse péter les plombs, ce n'est qu'un enfant...
Comme certaines ici, je n'ai pas ressenti d'amour qui sort des tripes dès les premiers instants, les sentiments se sont construits au fil du temps, en apprenant à le découvrir. Je l'aime 100 fois plus qu'à sa naissance et j'ai même l'impression de l'aimer de plus en plus, à mesure qu'il grandit...
Mais c'est difficile de se projeter plus loin. Qu'il ait des défauts comme tout le monde ou qu'il fasse des choix avec lesquels je ne suis pas OK ne changera rien à mon amour pour lui. Mais s'il commet des actes atroces (ou se comporte comme un gros connard dans la vie quotidienne), je ne sais pas si je l'aimerais toujours "à ce point". 

@Thirteen
Il faudrait que je retrouve l'article mais j'avais lu un texte sur le "worry child" , cet enfant qui te donne le plus de soucis et qui peut générer deux types de réactions : rejet total ou au contraire protection à l'excès.

Ici, ce qui est intéressant, c'est que, même si je les aime tous d'une manière inconditionnelle, je ne les aime pas de la même façon, il n'ont pas le même âge, pas les mêmes besoins, pas la même histoire.
Et les inquiétudes peuvent varier d'un moment à l'autre :

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Très intéressant tout ça

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