la douleur, le deuil infaisable, la peine

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pravda
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Hello,
je ne sais pas si un jour quelqu'un d'autre que moi viendra ici déposer ses larmes mais ce soir j'en ai terriblement besoin, alors je crée un topic que j'alimenterais peut être seule.
Ca fait trois ans que je sais qu'il n'y a quasiment aucun chance que j'ai un enfant (on le sent bien là le deuil pas fait du tout avec la phrase alambiquée qui ne veut pas dire exactement "que je sais que je n'aurais pas d'enfant" parce que il y a des jours ou cette phrase est tout bonnement insupportable)... je croyais que j'en avais fait le deuil mais non, un séance avec une psy a qui j'ai décidé de ne pas mentir (oui jusque là il y a des choses sur lesquelles je mentais à mes psy... me demander pas pourquoi, je ne le sais pas mais je suis a peu prêt sur que des psy y ont réfléchi eux, parce que je suis surement pas la seule) et une photo de moi petite pour que je fonde en larme... j'étais un beau bébé, le mien m'aurait peut être ressemblé.

J'ai accumulé à mes cotés en 3 ans toutes les choses que je peux faire parce que je n'ai pas d'enfants, toutes les choses que je ne suis pas obligée de faire aussi. J'ai ouvert les yeux sur la maternité, sans être mère, juste curieuse, en écoutant les discours des femmes courageuses qui osent parler des moments difficiles, des regrets... je crois que je comprends mieux ce à quoi j'ai échappé mais ça ne change rien, régulièrement, un bouffé d'amour pour un enfant qui n'existe pas apparait en moi et se transforme en une peine incontrôlable sanglotante...

On pourra parler si certain.e.s le veulent du soulagement qu'est parfois le fait d'être childless (ce n'est pas parce qu'on a pas choisi, que parfois on est pas soulagé... dans la vie les choses ne sont jamais binaires ) mais ici c'est le topic pour la peine, celle que peut être on sera quelques unes à comprendre et a accueillir
Modifié en dernier par pravda le jeu. 26 août 2:12, modifié 1 fois.
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Léti

@pravda , je te remercie pour ce message et l'ouverture de ce topic. Je trouve qu'il existe relativement peu d'espaces sur le net pour déposer cette douleur ou tout simplement en parler, donc encore merci. En tous cas, je suis désolée que tu sois confrontée à ce deuil.
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Ton témoignage me touche beaucoup, il rejoint en partie mon vécu, et je te souhaite vraiment l'apaisement vis à vis de tout cela. J'avais lu l'expression de "mère sans enfant" pour parler des childless (je ne connaissais pas ce dernier terme, à l'époque), et je dois dire qu'il me parle assez.
En tous cas :hugs: ,   si tu veux bien :)
 
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pravda
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@Léti je suis émue de te lire, je n'ai que très rarement l'occasion de partager avec quelqu'un qui est comme moi, qui comprends vraiment
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Je suis tout à fait d'accord avec l'expression mère sans enfant, c'est tout à fait ce que je ressens mais une mam'ange m'a dit un jour qu'elle trouvait ça déplacé alors j'ai pas osé réutiliser le mot de peur de blesser (ceci dit en écrivant cette anecdote, maintenant qu'elle est digéré je vois pas trop de quel droit elle peut me dire que sa douleur est pire que la mienne)
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Weena88

@pravda  :calin:
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Léti

Je suis désolée, je n'avais pas pensé que cette expression pouvait sembler déplacée. Je suppose que la personne ne t'a pas expliqué ce qui la gênait ?
En tous cas, @pravda ,
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pravda
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@Léti bah si elle m’a expliqué qu’on ne pouvait se qualifier de mère que si on avait porter un enfant, au moins un temps, et donc que les gens qui comme moi avaient essayer mais qui n’avait jamais porter la vie (parce que je n’ai effectivement jamais fait même de fausse couche, j’ai porté un embryon un temps sûrement relativement court mais je n’ai à proprement parler jamais fait de fausse couche) et bien je ne savais pas ce que c’était que d’être mère…
En vrai cette argument me flanque à terre à chaque fois même si les personnes qui l’utilisent le font généralement plus pour faire mal qu’autre chose j’ai l’impression (j’ai des amies maman qui ne pensent pas qu’il faille avoir un enfant pour comprendre ce que c’est et qui me disent régulièrement que les gens qui me balance ça a la gueule sont juste pas sympa)…
Ceci étant dit je me rends compte que de toute façon l’argument de la mam’ ange ne tient pas vu que du coup les mères adoptive ne seraient selon elle pas ce que veut dire être mère…
Bref je ne sais jamais quoi répondre quand on le dit « tu dis ça parce que tu n’a pas vécu de grossesse ou eu d’enfants »… 1) je crois que souvent l’affirmation est fausse 2) je pense que le reste du temps si les gens me connaissent ils savent que c’est très violent de me dire ça
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Léti

@pravda  : du coup, je suis désolée qu'avec tout cela, je t'ai poussée à te souvenir et à réexprimer tout ça :sad:
Ce que je ne comprends pas, c'est qu'est-ce que cela retire à son expérience et à sa peine (qui doit être immense, bien évidemment), que nous utilisions ce terme pour nous décrire ? Après, est-ce qu'elle l'a dit dans le but de faire mal, ou juste qu'elle était tellement en souffrance elle-même qu'elle t'a balancé ça pour se défouler plus qu'autre chose, je ne sais pas (et puis de toute façon, ce ne serait pas une excuse, tout juste une explication). De mon côté, c'est un sujet que je n'aborde tellement jamais (c'est peut-être bien la première fois, à part avec mon psy ou mon conjoint, et encore) que je me sens assez maladroite, alors encore désolée.
Ceci dit, je trouve que le terme Childless, d'une autre manière, recouvre assez bien aussi ce que je vis et je vais donc plutôt utiliser celui-là désormais.
Plus généralement, je te rejoint : cela me semble difficile de dire que la maternité n'est possible qu'en ayant porté l'enfant physiquement. Au-delà de nous, c'est incroyablement violent envers les mères d'adoption, comme tu le dis. D'ailleurs, il y a sans doute encore d'autres formes de maternité qu'envers les enfants, mais on s"éloigne peut-être du sujet.

 
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Léti

Je suis désolée, je DP ici, mais je n'en peux plus de tristesse, et même après  avoir parlé à ma famille/amis, c'est toujours aussi dur...

J'ai déjà résumé ma situation actuelle dans un autre topic, mais en gros, mon mari a fini par partir de la maison (du jour au lendemain, quelques jours après le message ici où je me demandais s'il restait avec moi par amour ou par honneur mal placé, comme quoi...), et une des raisons est bien sûr, le fait que nous n'ayons pas d'enfants...Il a voulu contenir sa tristesse toutes ces dernières années, et maintenant, cela ressort de manière très forte. Et comme en plus, nous avons d'autres difficultés en couple (nous faisons tout de même une thérapie), j'avoue que c'est super dur. Je me sens un peu bête, parce que malgré tout, malgré son brusque départ qui a des répercussions énormes sur l'ensemble de ma vie, je continue d'être très attachée à lui, pour ne pas dire plus. Mais je ne vois vraiment aucune issue  possible à notre histoire. Enfin, à part la séparation définitive.
Lui est habituellement du genre optimiste, et donc, je pense qu'il idéalise la parentalité, et moi, la pessimiste, j'ai eu tendance à trop angoisser au contraire, trop tout voir en noir...Et j'avais trouvé, sinon le bonheur, une forme d'apaisement dans notre vie de couple et dans la création de mon entreprise. Mais lui était malheureux dans ce couple (nous menions une vie très simple, un peu trop solitaire depuis la crise covid, et j'ai été très prise par mon travail cet été), et il n'aimait plus son travail. Du coup, forcément, ça a fini par péter.
Comme quoi, ce fameux deuil que nous n'avons jamais réussi à faire aura fini par nous séparer...Je pense que le reste, on pourrait peut-être composer avec, mais ça...Je crains d'être à jamais "la femme qui n'a pas été la mère de ses enfants", la "non-mère" de ses "non-enfants". Et il n'est pas si vieux, il a peut-être encore la possibilité de construire une famille avec quelqu'un d'autre, s'il le souhaite (pour le moment, a priori, il est en pleine dépression, donc ça n'est pas à l'ordre du jour).

J'espère ne blesser personne avec mes mots, je suis désolée de vous assommer avec ma tristesse et j'espère ne pas trop vous remuer des choses difficiles. Mais ce topic est là pour ça, après tout, je crois ?
 
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pravda
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En ce qui me concerne tu ne m’assomme pas du tout…
Quand j’ai lu dans un autre topic ce qui t’arrivais, je n’ai pas eu les mots pour te dire à quel point tu étais forte de ne pas sombrer…
J’aillais écrire des choses mais je préfère finalement demander avant si je peux me permettre de commenter ce que tu as écrit? Je risque d’être un peu désagréable à propos de ton mari et comme tu dis y être attaché je ne voudrais pas en rajouter…
Peut être avait tu juste besoin d’écrire et que tu te passe bien des commentaires
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Léti

Merci de ta réponse, Pravda :)
Ah ah, mais je ne suis pas forte du tout. J'ai commencé par une phase de désespoir très intense, où je hurlais la nuit, enfin, ce genre de trucs et puis, quelque chose de plus positif, parce que, au fond du fond, il me reste de l'instinct de survie (et si possible, pas en trop mauvaise santé). Maintenant, ce n'est plus la détresse du début, mais une immense tristesse, où le deuil de mon couple et d'une vie de famille idéale avec enfants se mêlent (alors qu'en vrai, j'ai aussi toujours eu peur de cette fameuse vie de famille, mais je ne suis pas à une contradiction près)
J'avoue, comme je l'ai indiqué sur l'autre topic, être aussi vraiment préoccupée par mon avenir professionnel. J'ai eu une phase, il y a quelques semaines, où j'étais presque enthousiaste, et tout le monde me félicitait, mais la réalité est que je crève de peur et de tristesse.

Merci de ta délicatesse de me demander avant de commenter. Tu peux le faire, bien sûr, au contraire. Je suis de toute façon consciente de ne donner qu'une version biaisée de l'histoire, qui donne une image assez négative de mon mari (ou futur ex-mari). A priori, lui aussi lutte pour sa survie, et ne prend pas forcément des décisions très rationnelles.

Je ne suis pas aidée non plus par la saison (même si un bel été quand on va mal, cela peut être très déprimant aussi), ni par le fait que j'ai été élevée avec le modèle du couple longue durée, et le statut de divorcé (et célibataire) me fait très peur.
Bref, je suis hors-sujet, du coup, je devrais peut-être poster tout cela dans un des sujets de couple ?
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pravda
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@Léti désolée de ne répondre que maintenant... (je suis pas très bien dans ma vie en ce moment, du coup je mets du temps à réagir...)
Je tenais vraiment à te dire que, en tout cas pour moi, tu es super forte... je t'assure qu'à ta place je ne serais pas entrain de relativiser, je pense que je serais hospitalisée (je suis ok avec ça, je suis une personne avec des faiblesses psy, je le sais et maintenant je le vis bien. Je sais aussi voir quand les gens sont forts et honnêtement avec le peu que je lis de ce que tu as traversé, être encore debout et en capacité de chercher un job par exemple c'est être fort...)

Ce que je voulais dire, je crois que tu l'as en tête en fait... j'ai l'impression que la rupture avec ton mari est d'autant plus dure que c'est la fin de l'histoire (à priori) avec l'homme avec qui tu as essayé d'avoir des enfants, tu semble dire dans ton premier message sur ce topic que ton âge t'empeche d'espèrer plus longtemps, du coup cette rupture referme le livre de l'histoire d'une grossesse miracle encore possible non? (je ne suis pas sure d'être claire, je m'en excuse si c'est le cas)
Après, quand j'ai eu 40 ans, j'ai eu envie de quitter mon mari en partie parce que je voulais tenter une FIVDO (FIV grace à un don d'ovocyte) et qu'au vu de son comportement pendant le parcours PMA, je préférais encore essayer seule que de devoir lui expliquer pourquoi j'avais besoin d'essayer encore...
Les hauts, les bas de la vie et beaucoup de discussions avec ma psy et mes ami.e.s m'ont fait me dire que finalement, je n'étais pas prête à me redonner espoir et que la vie seriat plus simple avec mon mari (j'ai bein conscience que je vends du rêve sur mon couple en écrivant ça mais c'est la vie...)
Je suis toujours partager sur le départ des conjoints quand le bébé n'arrive finalement pas... souvent, je constate qu'ils partent quand il se dise qu'au régard de l'age ou de la maladie, il n'y a aucune chance d'avoir un bébé et je trouve ça méprisable. Cela dit je ne peux pas vraiment en vouloir à quelqu'un qui décide de partir parce qu'il/elle veut un enfant.... ça m'a tellement tordu le bide que c'est impossible pour moi d'en vouloir à quelqu'un pour ça....
Cela dit, je commence à y arriver, parce que même s'il y a des moments de douleurs intenses, globalement ça y est, j'ai fait le deuil et je réalise que, si la vie peut être chouette sans enfant, différente mais chouette quand même....

Pour finir je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis de souffrir d'être childless alors que globalement la vie de famille avec des enfants (ont peut être une famille à deux) me terrorisait. Je crois que c'est toute la difficulté de l'infertilité. Faire un enfant quand on y réflechit c'est un peu acte fou en terme de responsabilité, de charge mentale, de privation...(attention comparaison une peu foireuse)... quand tu t'apprête à sauter en parachute... c'est un peu un acte fou aussi et même si je ne l'ai jamais fait moi même, les récits qu'on m'en fait prouve bien que plus tu attends avant de sauter plus tu as peur de le faire.
Quand tu entame une grossesse naturellement (en l'ayant décidé ou non mais en tout cas en ayant envie de la poursuivre) bah ca y est tu as sauté et va falloir faire en sorte que ça marche et que la parachute s'ouvre
Quand tu n'y arrive pas facilement, quand tu attends des années et peut être même que tu médicalise le trucs.... forcément tu réfléchis et tu te demande si ça vaut le coup... tant que tu n'es pas enceinte tu n'as pas sauté, tu peux reflechir à ce qui se passera si le parachute ne s'ouvre pas et ça fait peur
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Léti

Aaaah ! J'avais fait un pavé que je n'ai pas sauvegardé et qui est perdu :crying:

Bon, je pense que je vais moins détailler ma réponse, du coup, pas sûre que vous y perdiez au change, d'ailleurs.

En tous cas, @pravda , ne t'excuse pas ! Au contraire, merci d'avoir pris le temps de me répondre, surtout si la période est compliquée pour toi :) !

En fait, j'avais justement, pour ma part, une peur panique d'être hospitalisée, ce qui m'a obligée à essayer de me relever, même en chancelant beaucoup. Et puis, hospitalisée, cela aurait obligé mon mari à encore s'occuper de moi, et il m'aurait encore plus "détestée" (ou alors, il m'aurait encore plus laissée tomber, ce qui aurait été minable et je ne veux pas y penser.) Bref, il valait mieux que je me débrouille toute seule. Et "malheureusement", il est quasi impossible de se suicider juste en arrêtant de manger ou de dormir, ou au prix de souffrances telles que vaut mieux ne pas l'imaginer !!

C'est "chouette" en tous cas que tu aies un suivi psy. Je dis ça parce que mon mari n'a jamais voulu accepter d'en faire un (ou alors à la toute fin, mais ça n'a pas duré. A sa décharge, c'était pendant un confinement, la psy était par téléphone et elle est partie en congé maternité après trois séances, donc pas évident non plus). Je suis sûre que s'il l'avait fait, on n'en serait pas là, ou pas comme ça, en tous cas. Mais bon, on ne va pas refaire l'histoire, hein. En attendant, on fait une thérapie de couple, qui nous aide, tout de même, même si j'ai peu d'espoirs sur l'issue finale. Cela dépend des jours et des heures, en fait. Quand je suis avec lui, cela me semble naturel de vouloir encore le côtoyer, voir s'il est encore possible de vivre quelque chose ensemble, mais le reste du temps, après tout ça, après qu'il ait tellement mis ma vie en difficultés, après que j'ai tellement souffert de son absence sans pouvoir le lui dire, c'est compliqué. Et ça l'est aussi pour lui, bien sûr, pas besoin de le mentionner. Nous verrons bien.

Je vais avoir 40 ans le mois prochain. J'ai donc en théorie encore un an ou deux devant moi, mais je n'ai tellement plus la foi...En fait, je suis du genre pessimiste et je crois que sur ce coup, cela n'a vraiment pas aidé (je pars souvent négative, je crains toujours que le pire n'arrive...ce qui ne le rend pas plus facile à vivre quand il arrive effectivement, en plus. C'est vraiment bête comme système de pensée, mais je n'arrive pas à faire autrement). Et donc là, avec en plus notre couple en très grande crise, je n'ai même plus envie d'essayer d'y croire, bien sûr. Cela a été un constat extrêmement triste et amer, quand je me suis rendue compte qu'au vu de la situation, tomber enceinte maintenant serait de toute façon plutôt une mauvaise nouvelle...

Lorsque mon mari est parti, il n'a pas donné comme raison l'absence d'enfants. Il a dit qu'il était en grande détresse, que cette vie avec moi le rendait malheureux. Mais force est de constater que derrière cette détresse et cette vie qui ne lui convenait pas, oui, il y a (aussi) l'absence d'enfants. A priori, il n'est pas parti avec l'idée de fonder une nouvelle famille avec quelqu'un d'autre, ou il n'aurait pas proposé la thérapie de couple. Après, je ne me leurre pas, je ne pense pas que la vie avec enfants aurait été idéale, et il est même probable que notre couple serait en crise aussi...Mais pas de la même manière, en tous cas, et peut-être pas aussi brutalement non plus.

C'est une bonne nouvelle, si tu arrives un peu désormais à envisager une vie sans enfants :) C'était le chemin que j'avais fait aussi, avec mon auto entreprise, en particulier, et cette vie en semi campagne que j'aimais bien. Mais le fait d'évoquer ces sujets (dont nous ne parlions presque pas pour ne pas réveiller la douleur/tristesse, justement) remet tout en cause, me rappelle des images auxquelles je ne voulais plus penser.

Tout à fait d'accord, pour ton dernier paragraphe :)

Hier, j'ai discuté avec une copine, qui est la seule de mon entourage à être en couple longue durée sans enfants (par choix). Ils sont adorables, tous les deux, ensemble depuis leurs 16 ans, et cela fait 22 ans que ça dure ! J'imagine bien qu'il y a des hauts et des bas, mais j'avoue qu'ils me font rêver. Et c'est agréable de parler avec un couple sans enfants, même si j'adore mes amis/famille avec enfants, bien sûr :puppyeyes:  (et les célibataires, et les entre deux, et tous :p)

 
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pravda
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La saison 3 de plan coeur sur netflix est trigger sur le sujet de la fertilité/maternité mais vraiment chouette
Désolée pour l’orthographe…
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