Dans la doctrine russe il y a un volet de désinformation à toutes les échelles. D’ailleurs comme c’est institutionnalisé et théorisé chez eux, on hésite pas à utiliser dans les autres pays ce concept russe de maskirovka (Маскировка en VO).
Pour les autres pays à l’exception de la Moldavie voisine très peu peuplée et qui possède déjà une base Russe dans sa république séparatiste de Transnistrie, ce serait un tour de force pour l’armée russe de tenter une action militaire.
On constate depuis une semaine de gros problèmes organisationnels et logistiques alors que les forces russes restent près de leurs bases pour attaquer un pays qui était déjà encerclé avant le début de l’opération et qui disposait de beaucoup moins de moyens lourds.
Comme d’habitude en période de guerre, toutes les informations sont à prendre avec des pincettes mais au vu de ce qui se passe cette semaine, c’est très probablement hors de portée d’un pouvoir russe qui ne bénéficierait plus d’un effet de surprise.
Même si on ne connaît pas les objectifs précis de Poutine, il est clair que son plan A d’une intervention éclaire à échoué et qu'aujourd'hui il part dans une escalade qui n’était sans doute pas prévue.
Au-delà des considérations de santé mentale, il y a un enfermement et une concentration du pouvoir autour de Poutine, ce qui n’était pas encore le cas il y a quelques années.(abordé dans cet article :
http://www.slate.fr/story/224346/verite ... ine-russie)
Le risque d’une révolte du premier cercle est faible, ils doivent leur place à Poutine et il les a volontairement mouillés dans ses affaires. Le second cercle ou se situe les fameux oligarques russes, et plus lié au milieux économique était contre la guerre mais comme c’est probablement Poutine qui décide maintenant de touts, leurs intérêts et ceux des Russes en règles général n’ont pas été pris en compte.
Par contre, il pourrait y avoir une certaine défection de son allié Bielorusse, c’est un peu le maillon faible de l’alliance. (Beaucoup d'informations circulent depuis quelques jours comme la démission du chef de l’armée biélorusse, mais là encore prudence, prudence)