Margared Oliphant - A Beleaguered City (93. Le premier mot du texte n’est composé que d’une lettre (L’, à) : au début, j'avais compris que c'était le premier mot du titre, mais ça marche aussi pour le texte ici !)
Roman fantastique victorien qui exploite bien l'obsession de l'époque pour les "chers disparus". Suite à un blasphème proféré en place publique, les morts s'agitent dans une petite ville française fictive ; les personnages sont des clichés ambulants, et on sent que c'est très premier degré chez l'autrice. Le plus, c'est que tout reste allusif, on ne voit rien.
Marina et Sergueï Diatchenko - Vita Nostra (78. Un livre écrit en collectif : un couple, c'est un collectif ?)
La jeune Sacha se voit imposer des études dans une ville paumée par des moyens efficaces. Sur place, elle ne comprend pas grand chose mais elle s'accroche quand même. Voir les étudiants de deuxième année réduits à l'état de bêtes de foire n'est guère rassurant... C'est un roman difficile à lâcher ; je le mets à la suite du premier du mois puisque là aussi, on reste dans l'allusion, le tournage autour du pot et c'est très bien fait. Je n'ai pas trop aimé les dernières pages mais c'est une fin comme une autre.
Charline Fabrègues - Attrape-rêves, mobiles, suspensions et bijoux à faire soi-même (84. Un livre pratique (livre de recettes, de bricolage, de couture, guide de voyage…)
Ça fait longtemps que je fantasme sur l'idée de fabriquer des trucs et ce livre donne pas mal d'idées pour ce qui est des suspensions de plumes (ou autres). Par contre, il n'explique pas du tout comment tisser de belles toiles d'araignée centrales.
Emilie Querbélec - Quitter les monts d’automne (18. Un livre qui parle de livres ou de lecture)
Roman original dans un univers SF, qui commence sur une planète culturellement proche du Japon ancien pour continuer sur un voyage spatial à haute technologie. J'ai nettement préféré la première partie japonisante, Les voyages m'ont un peu saoulée,
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Evidemment attirée par le titre, j'ai apprécié que les histoires soient courtes, avec une fin ouverte pour la plupart. L'ambiance est la plupart du temps malaisante, voire malsaine, la plupart d'entre elles mettent en scène des ados qui harcèlent leurs sœurs ou amis. Beaucoup d'imagination dans les univers décrits, cela dit ; mes nouvelles préférées sont "Lady Yéti et le palais des neiges artificielles" et "Le Camp de sommeil Z.Z. pour dormeurs perturbés".
Delia Owens - Là où chantent les écrevisses (95. Un livre appartenant au genre du nature-writing)
J'ai trouvé ce titre sur une liste de romans "nature-writing" et c'est vrai qu'on a droit à beaucoup de descriptions de la faune et de la flore du marais. Mais c'est avant tout une intrigue sentimentale, entrecoupée d'une enquête policière pas très captivante. Lu en livre audio et la lectrice m'a agacée à prendre une grosse voix pour les personnages masculins, autant que quand un lecteur prend une voix de fausset pour interpréter des femmes.
Amélie Fléchais et Jonathan Garnier - Bergères guerrières t. 1, La relève (83. Un album jeunesse)
Une BD adorable, dans un univers d'inspiration celtique. Les hommes du village étant partis à la guerre, les femmes ont fondé un ordre de guerrières à dos de béliers que l'intrépide Molly est impatiente de rejoindre. Il y a de la magie, des animaux géants, des créatures inquiétantes et une bonne dose d'humour.
Amélie Fléchais et Jonathan Garnier - Bergères guerrières t. 2, La menace (6. Un livre emprunté (bibliothèque, ami·e, famille…))
Oui, je vais tricher et mettre chaque tome de cette série dans une catégorie !
Daniel Stern - Nélida (2. Un classique écrit par une femme)
Roman souvent grandiloquent sur l'éducation sentimentale d'une jeune femme. L'intrigue, très autobiographique, se situe quelque part entre Lélia et Consuelo de George Sand, dont l'autrice était proche.
Sénèque - De la tranquillité de l'âme (88. Un livre écrit durant l’Antiquité)
Quoi de mieux qu'une petite dose de stoïcisme en ces temps troublés ?
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mais ça rentre bien dans cette catégorie où une femme compare ce qu'elle vit à des livres anglais, notamment ceux de Jane Austen et Virginia Woolf 
, Eric Judor, Alison Wheeler...) leurs expressions faciales sont si drôles, j'ai beaucoup ri et je l'ai lu très très rapidement. Un beau moment de kitschitude !