Vos échanges sur Le Prieuré de l'Oranger m'ont permis de mettre le doigt sur ce que je n'avais pas aimé dans ce bouquin.

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@Bybynautor Perso j'ai bcp aimé les 2, mais je suis d'accord que l'Assassin royal et le prieuré de l'oranger n'ont rien à voir! (Et s'il fallait choisir je suis team Assassin royal clairement ^^)

Erf j'ai pas beaucoup de chance avec mes lectures pour le moment... 
Alors pour me remettre correctement en selle et casser un peu la malédiction en cours, j'ai utilisé mon crédit Audible du mois pour acheter le livre audio de Vita Nostra de Marina et Serguei Diatchenko   Je l'ai déjà lu mais là je vais l'écouter !

Ce bouquin est immédiatement devenu un de mes livres préférés, j'avais de grands espoirs en lisant le résumé et ils ont été plus que comblés ! Je n'ai pas vraiment compris toute la fin je crois comme 99.9% des lecteurs on dirait , mais j'en garde un souvenir d'émotions très fortes, je me rappelle avoir pleuré, c'était un raz-de-marée de sentiments mélangés mais surtout de beaucoup d'amour entre Sasha et sa maman, c'était si beau, et en même temps je pleurnichais "buhuhuh je veux ma môman "  

C'est l'histoire de Sasha, 16 ans, qui part en vacances avec sa maman. Elles n'ont pas beaucoup d'argent mais Sasha s'en fout, elle est avec sa maman et elles sont en vacances, même si l'appart' est tout petit et loin de la mer et qu'elles n'ont pas beaucoup d'argent pour manger, elles sont ensemble à la mer  
Et là, Sasha va rencontrer un étranger bizarre qui la force à accomplir des missions complètement random, du genre nager jusqu'à tel point dans l'océan à 4h du matin. Si elle ne le fait pas, les conséquences risquent d'être de plus en plus désastreuses : l'étranger peut lui faire revivre la même journée en boucle, il peut menacer sa maman, et pire encore. Sasha n'a donc pas le choix... Et après avoir accompli les missions, Sasha vomit des pièces d'or. 

L'étranger l'informe alors que c'est le coût d'entrée de l'école de Technologie où elle a été enrôlée. Sasha, bonne élève, a des plans et ambitions pour son futur et cette stupide école de technologie n'en fait pas partie. Mais elle se rend vite compte qu'elle n'a pas le choix... elle doit abandonner ses études pour aller dans cette école. 

Et là on se retrouve dans Harry Potter pour les adultes x Kafka, j'imagine que c'est un peu à ça que l'école de Durmstrang ressemble, un endroit froid, inhospitalier, bizarre. Les profs semblent avoir à coeur de couler les élèves ; ou bien alors les aident-ils ? Qu'est-ce qu'il se passe dans cette école qui a plus des allures de prison ? Sasha doit lire des livres qui refusent de se laisser mémoriser et dont les textes n'ont aucun sens ; elle doit écouter des heures durant des CD qui refusent de se laisser écouter et elle n'entend que le silence ; elle doit apprendre des choses dont elle ne soupçonnait même pas qu'elles existaient ni que c'était possible de les apprendre. Si elle échoue, les conséquences vont être absolument terribles. Elle ne PEUT PAS ne pas réussir. Mais elle ne comprend absolument pas ce qu'elle est supposée "réussir"... 

Jusqu'à ce que petit à petit, Sasha change. Elle commence à comprendre tout ça même si elle n'a aucune idée de ce qu'englobe le tout ça. Elle va trop loin sans même savoir qu'il y a un trop loin où aller. Elle est consumée par ses études, ou consume-t-elle ses études plutôt ? Ses profs qui la poussaient à apprendre plus vite lui disent maintenant de ralentir mais elle n'a aucune idée de ce que signifie "vite" ou "lentement" dans ce contexte. A tâtons, à l'aveuglette, Sasha est obligée de suivre le cursus, dans l'ordre donné, au rythme donné. Sinon... 

Bref, ce livre est pour les fans de romans avec des concepts très bizarres, et pour les personnes qui n'ont pas de problème à ne pas comprendre pendant une grande partie du livre et même de rester avec mille et une questions à la fin. Je suis parfois frustrée quand des livres n'expliquent pas grand-chose mais ici, tout est expliqué, c'est juste que comme Sasha, on n'a pas forcément les clés pour tout comprendre ; Sasha est en fait notre clé de compréhension. C'est un livre ukrainien/russe donc les personnages ne sont pas tout beaux tout roses tout souriants. On retrouve beaucoup des images qu'on se fait de la froideur russe, autant réelle (température etc.) que symbolique (les élèves ne sont pas forcément les plus sympas, et Sasha est encore moins sympa qu'eux). C'est aussi un roman pour les gens qui n'ont pas de problème à dealer avec un· héro·ïne pas forcément sympathique, qui remballe tout le monde et fait la gueule. Perso j'adore ce genre de personnages principaux . Surtout qu'au-delà de ça il y a tellement d'amour, que ce soit l'amour filial ou l'amour des études, l'amour de la connaissance, l'amour du dépassement de soi... 

En tout cas ! Je suis bien contente de m'y replonger  

@Suspiria Tu as bien vendu Vita Nostra, là ! J'ai lu les deux autres tomes de cette trilogie et j'ai trouvé que Migrant était plus dans l'esprit du premier. Mais Vita Nostra reste mon préféré, parce que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et que j'ai quand même été déroutée. J'ai beaucoup aimé l'univers, le bâtiment moche dans la petite ville paumée, le programme scolaire qui ressemble à un de mes cauchemars...

J'ai commencé L'héritage de l'empire, quatrième tome des Dieux sauvages. Ça bouge enfin pour Izara, ça commençait à être douloureux son inaction forcée. Et Chunsène a enfin pris un bain. Selon elle : « Ouais, ben faut pas vous étonner que les abominations vous pêchent si vous vous baladez dans les marais en puant la fleur ! »

J'ai lu 25% de The Wandering Inn et je comprends pourquoi la série est aussi longue : il n'y a aucun travail d'édition. C'est bien écrit mais des scènes voire des dialogues reviennent régulièrement. On s'attarde beaucoup sur des détails et pour l'instant, il n'y a toujours pas d'histoire. J'apprécie que l'héroïne ne soit absolument pas glamourisée et s'attaque notamment à l'épineux problème de trouver des protections hygiéniques dans un monde de fantasy (où les humains ne sont pas majoritaires). D'ailleurs j'aime beaucoup les races non humaines, je me demande s'il y aura aussi des félins.

J'ai lu et apprécié La bibliothèque de minuit de Matt Haig, qui ne pourra malheureusement pas figurer dans mon challenge annuel, puisqu'il ne s'agit pas vraiment de voyage dans le temps. Par contre, The future of another timeline d'Annalee Newitz y figurera de plein droit !

@Octavienne tu viens de faire ma soirée parce que j'ignorais totalement que le 3e tome avait été traduit en français !!! J'attendais la traduction anglaise en 2025 mais j'ai lu les deux premiers en français. Comme toi j'ai été moins fan de Numérique, je l'ai trouvé vraiment plus hermétique que Vita Nostra alors que de prime abord ça semble plus "compréhensible"... cela dit ma passion pour la linguistique me destinait à aimer Vita Nostra
Je ne sais pas si tu sais mais il y a une tome 1.5 qui est sorti, qui suit Sasha après la fin du premier roman. Personnellement je ne l'ai pas encore lu, je trouvais que le premier était autosuffisant, mais je pense que je vais le mettre sur ma PàL après Migrants !!

@Suspiria Oh là là ! Je ne savais pas qu'il y avait un tome 1,5 ! Je n'ai vu que le titre "Assassin of Reality", je pense que ce n'est pas encore traduit et vu comme il doit être perché, je préfère attendre la traduction française.

Je continue le rattrapage de mes romans de vacances!
J'ai lu L'empreinte de toute chose d'Elizabeth Gilbert.

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@MamzelleOups c'est le livre que je lisais au moment de mon accouchement - j'avais commencé quelques jours avant, je le lisais pendant le travail puis je l'ai fini à la maternité bon du coup j'en ai un souvenir super étrange mais j'avais bien aimé le personnage d'Alma aussi.

@Meeteetse C'est marquant, les livres d'accouchement ! Quoique je dis ça, mais j'ai un trou de mémoire sur le livre lu pour ma 1re, je crois que c'était Harry Potter 5, ou un roman de Nadia Hashimi mais qui était trop sombre pour être continué à ce moment-là. Pour la deuxième, c'était Le premier jour du reste de ma vie de Virginie Grimaldi, puis la Chorale des dames de Chilpury! L'empreinte de toutes choses restera dans ma mémoire comme le roman lu chez mon frère au Québec, sur son canapé face aux fast-food américains et au Saint-Laurent!

@MamzelleOups : je prends note de L’Empreinte de toute chose, ton message me fait très envie !

Je viens de finir Noire précieuse de Asya Djoulaït

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Je commence Mr Potter de Jamaica Kincaid !
Edit : aussitôt commencé aussitôt arrêté, je suis un peu déçue mais je n'accroche pas du tout à l'écriture.
C'est donc parti pour Et la baleine l'engloutit de Amid Ahmadi Arian

J'ai lu Un été à Nantucket d'Elin Hilderbrand. Roman trouvé dans une friperie québécoise près de chez mon frère et laissé dans un chalet 500 km plus loin! 

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Edit, car j'ai enfin fini de rattraper les critiques de mes lectures de vacances!

J'ai lu Le goût du bonheur T1. Gabrielle de Marie Laberge.

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J'ai terminé Et la baleine l'engloutit

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Et je retourne dans le club Robin Hobb avec le premier tome du Fou et l'assassin là !! Pour l'instant je suis très contente de retrouver Fitzou et l'écriture de Hobb.

Kukum de Michel Jean : intéressant, dépaysant, surprenant. Je m'attendais à lire de la colère mais il s'en dégage une impression de sérénité. Ça m'a donné envie de me pencher un peu plus sur cet auteur. 

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@Amaretto j'avais bien aimé aussi (mais trouvé certains passages moins bien écrits / travaillés) !

@Amaretto je te conseille Maikan et Tiotiake du même auteur

@Amaretto Je l'ai ramené du Québec car le 12 août, c'était journée "j'achète un auteur québécois", et qu'il fallait bien que je participe à cette habitude locale , mais pas encore lu! C'était frustrant car beaucoup de romans me tentaient mais c'était tout en grand format.

@MamzelleOups J'y étais aussi l'an dernier le 12 août et j'en avais acheté quelques-uns. Je me faisais un plaisir d'aller fouiner sur les présentoirs consacrés à cet événement dans les librairies. 

@Amaretto J'ai été surprise de voir que la plupart des livres étaient en fait les mêmes qu'en France, même si je le comprends bien. A défaut de nombreux livres, on s'est offerts une dizaine de CD bien québécois .

J'ai lu Miss Eliza d'Annabel Abbs.

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Ca m'a pas mal fait penser à du Tracy Chevalier : un thème précis (ici la cuisine) en Angleterre, une amitié féminine pas innée et une légère déception à la lecture face au résumé qui avait tout pour me plaire énormément.

Je suis en train de terminer Incidents around the house, de Josh Malerman, et   au secours c'est le roman le plus creepy/terrifiant que j'ai jamais lu ! Je ne me rappelle pas en tout cas d'un autre livre qui donne des impressions de jumpscare comme dans les films. Je ne savais même pas que le jumpscare littéraire était possible. Jusqu'ici ce qui s'en rapproche le plus de ce que j'ai lu est le passage dans Hill House où Nell se réveille en mode "Quelle main étais-je en train de serrer ????" qui m'avait glacée. Mais OH. MON. DIEU. ce roman est ça mais x10. Non seulement les jumpscares mais aussi la tension narrative quand il ne se passe ""rien"" (avec gros guillements). Le rythme qui tient en haleine, parfois effréné, parfois plus relax et puis BAM UPERCUT DANS LA FACE CHEVEUX QUI SE DRESSENT DANS LA NUQUE ET PETIT CRI D'ANGOISSE
Je visualise l'Autre Maman comme le meme "momo dangereux" et nope nope nope
​​​​​​​J'ai lu les 250 premières pages d'une traite hier, mauvaise idée d'entamer ce livre à passé 22H car j'ai été me coucher à passé 2h du mat' absolument terrifiée  

Pour la petite Bela, 8 ans, sa famille est tout son univers. Il y a "Papou". Il y a Maman. Et il y a l'Autre Maman. Celle qui vit dans son placard et se rapproche de plus en plus. Celle qui a une seule requête pour elle, qui la lui pose à chaque jour, et qui exige un "oui" que Bela ne peut se résoudre à lui donner : "Est-ce que je peux rentrer dans ton coeur ?"
Et plus le temps passe, plus l'Autre Maman devient audacieuse. Plus elle devient pressante. Plus elle devient forte et intrusive. Et moins elle accepte le refus de Bela...

Brrrr cette phrase "Est-ce que je peux rentrer dans ton coeur ?" c'est absolument épouvantable, surtout à certains moments dans certains contextes. 

Par contre la gamine est supposée d'avoir 8 ans (c'est écrit de son point de vue naïf et enfantin) mais elle donne l'impression d'avoir 5-6 ans tout au plus. Dans ma tête je considère qu'elle a 5-6 ans en tout cas, c'est trop rédhibitoire sinon. Aussi, je ne vais pas faire très original vu que c'est toujours ma critique n° 1, mais comme d'hab je trouve ça un poil longuet, ça tourne un peu en rond vers le milieu. Aussi, parfois, le père ou la mère de Bela s'installe au bord de son lit en pensant qu'elle dort et commence à lui parler comme si c'était leur psy, c'est ridicule. D'autant plus que Bela écrit comme une enfant et se méprend sur des termes, mais les monologues des parents sont retranscrits tels quels, sans hésitation ou méprise, c'est pas logique. Je zappe un peu ces passages-là j'avoue. La sous-intrigue avec les parents est vraiment chiante. Mais à la fois, on comprend que Bela est au mieux un peu négligée par ses parents qui sont très égoïstes, même s'ils l'aiment beaucoup. Y a une image qui m'a vraiment rendue triste, c'est que Bela dit qu'au début elle était amie avec l'Autre Maman, que celle-ci lui faisait des faces depuis son placard et que ça faisait rire Bela, que l'Autre Maman lui brossait même les cheveux parfois, et ça m'a mais brisé le coeur d'imaginer une petite fille de 5-6 ans tellement solitaire qu'elle est super pressée de devenir amie avec le monstre dans le placard 

J'ai hâte de terminer ma lecture, en espérant que ça reste terrifiant !