@initials_bb Mon fils fait systématiquement ça (bousiller une super journée par la "crise" sur le gâteau). Ça énerve trop mon mari. En ce moment, j'arrive vraiment à m'en détacher, je me dis juste qu'il en est encore au stade du "je décharge". + une copine m'avait bien aidé (son fils a le même profil sensible-brise-ovaires) : je me répète qu'il ne fait pas vraiment de lien entre les choses et qu'il n'arrive pas du tout à gérer ses émotions et sa frustration pour se dire "maman a été cool je vais la récompenser ". Ce qui veut dire qu'il ne se dit pas non plus "gniark gniark gniark je vais lui moisir sa fin de journée ". + une infirmière que j'aimais bien qui nous rappelait que chez certaines personnes la coupe est vite pleine, même si c'est pleine de choses positives.
Courage, on va toutes y arriver

Edit : J'ajoute que je relativise aussi beaucoup, j'imagine, parce que j'ai une grande et non pas un plus petit. Les débuts avec les enfants rapprochés sont quand même très intenses pour tout le monde, enfants comme adultes. Et ça va aller mieux graduellement... Je me souviens que quand je lisais
@NightSky dont la fille a l'âge de la mienne mais qui avait l'aîné quand j'avais mon tout petit : j'avais l'impression qu'on ne vivait pas dans le même monde. 2 ans plus tard, force est de constater que tout va bien, et que je ne vis pas de la même façon les périodes de tension.
Même si on aimerait toutes finir la journée par "Merci tu es la plus formidable des mamans"... Je crois qu'il faut beaucoup se décentrer pour ça et que tous les gamins n'y parviennent pas au même rythme !
"C'était ainsi quand j'ai eu dix ans : en dehors de ma tête, rien que des ennuis, dans ma tête, rien que des miracles."