Je m'étais plantée de topic

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HS : Je donne une dizaine de tests d'ovulation, si ça intéresse je vous les envoie

Edit : donnés à l'une d'entre vous

J'en ai un peu marre d'entendre parler de ce fameux "ça prend 6 mois en moyenne", autour de moi je ne vois que 2 cas de figure : soit ça prend moins de 3 mois, soit c'est passage par la PMA. Où sont ces fameux gens pour qui ça marche au bout de 6 mois ? 

Édité

@Julietnaked

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@Julietnaked Perso ici ce que je trouve difficile, c'est le total lâcher prise que demandent les essais.
Situation perso

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@Julietnaked 

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Bonjour à toutes,
Question un peu globale vu les derniers échanges : si A parle de ses essais depuis plusieurs mois/années et qu'en face la personne B a réussi du premier coup. Je me met à la place de la personne B : si on reçoit ce genre de confession, c'est que la personne A veut partager/échanger sur le sujet et être soutenue.

La personne B doit elle pour autant passer sous silence le "moi c'est arrivé du premier coup"? Je comprends que le "faut déstresser" c'est grave impoli connaissant toutes les causes possibles d'infertilité (combinées ou pas). Mais parler de sa propre expérience ne me paraît pas inapproprié. Cela permet aussi à A de savoir un peu l'étendue de la connaissance de B sur le sujet.

Fonctionne aussi avec les annonces de maladie grave

Qu'en dites vous ?

@TheFool
Je comprends pas trop ta comparaison avec les maladies graves, si quelqu'un t'annonce qu'il/elle a un cancer, tu vas dire "ah bah moi je suis en pleine forme?"
En général dans la vie j'ai l'impression que c'est assez bien acquis que quand quelqu'un parle d'un problème qu'on n'a pas connu, c'est d'assez mauvais goût de dire "ah bah moi ça va super bien sur ce plan!"(avec les maladies, le chômage, le divorce...), pourquoi ça devrait être différent pour la fertilité?
On peut entendre l'histoire qu'une personne veut partager sans tourner la discussion autour de son expérience, surtout quand il y a une telle différence, non? Souvent quand on galère on veut du soutien, qu'on nous dise que c'est dur ce qu'on vit, qu'on nous demande ce qui nous aiderait, pas que la personne qui n'a pas la même expérience essaie de faire de fausses équivalences
Après c'est différent si la personne demande explicitement des infos sur l'expérience de l'autre, bien sûr

@TheFool Si une personne parle de sa difficulté à avoir un enfant, elle veut surtout échanger sur ses difficultés et obtenir du soutien.
Je pense qu'elle attend surtout de l'écoute sur ce qu'elle vit, et pas un débat ou un comparatif d'expérience.

Si A dit "je n'arrive pas à tomber enceinte" et B répond "Moi ça a marché du 1er coup", A aura probablement la sensation de ne pas être écouté, et que l'autre personne change de sujet (parler d'elle-même au lieu de parler de l'autre).
Bien sûr, on peut partager son expérience, mais avec un minimum de délicatesse et de pincettes.

Mauvaisbois a écrit : ↑17 mars 2025, 17:19 @TheFool
Je comprends pas trop ta comparaison avec les maladies graves, si quelqu'un t'annonce qu'il/elle a un cancer, tu vas dire "ah bah moi je suis en pleine forme?"

En général les gens répondent "je connais quelqu'un qui" (a eu pareil, a eu un truc similaire). C'est un classique. Ça peut être un problème d'argent, un problème de voiture, obtenir un job. Toute situation un peu subie.

Si la personne B ne tourne pas la conversation autour de son nombril mais mentionne juste l'événement au passage, c'est pas un problème je trouve. Ne caricature pas mon propos, j'ai juste parlé d'une mention, pas d'un partage complet d'expérience qui nie le besoin d'expression de A.

Ce n'est pas tellement que B souhaite partager son histoire, je parle vraiment de passer sous silence les quelques mots "moi ça s'est passé autrement". Par exemple : j'ai des difficultés / bah écoute, moi j'en ai pas eu, mais je comprends que blabla soutien etc.

@TheFool
Je n'ai pas caricaturé, dans ton exemple, personne A parle de son problème, l'infertilité, la personne B répond que ça a marché facilement pour elle = elle dit qu'elle, elle n'a pas connu ce problème, j'ai strictement transposé la même chose avec la maladie. Et d'ailleurs je trouve que c'est nul aussi quand la personne B répond qu'elle connaît telle ou telle personne qui a eu soi-disant le même problème, souvent c'est à côté de la plaque.
Je vois juste pas ce que ça apporte que la personne B précise qu'elle a eu une autre expérience plus, même en passant, à part prendre le risque de blesser la personne A, ça reste mon avis personnel et je peux concevoir que d'autres pensent autrement, mais sachant que 90% des couples n'ont pas de problème à concevoir, je me doute bien que la plupart des gens à qui je parle ne partageront pas mon expérience

Désolée du dp, mais @Julietnaked je partage la même interrogation que toi sur cette moyenne des 6 mois ! J'ai l'impression que ça correspond juste à la moyenne des deux extrêmes du spectre en fait

@Mauvaisbois

Pour la maladie je comprends la confusion y a pas de problème. C'était un exemple évident dans ma tête mais comme tu l'as dit la transposition directe était aussi une des options.

Quand je parle de caricature c'est pour le reste : J'ai littéralement dit "La personne B doit elle pour autant passer sous silence le "moi c'est arrivé du premier coup" ".

J'ai spécifiquement parlé de cette petite mention. Je n'ai absolument pas parlé du partage d'expérience de B en long en large et en travers. Qui en plus dans cet exemple précis est inexistant puisqu'il n'y a eu aucune difficulté. La question c'est "faut il absolument ne pas MENTIONNER sur 6 mots sa propre expérience". Et part mention cela implique que ce n'est pas le seul contenu de la réponse.

Pour moi ça donne un contexte à ce que la personne B va dire. On sait ainsi si les conseils que l'on reçoit de sa part viennent de quelqu'un d'empathique, quelqu'un qui a vécu un truc similaire, quelqu'un qui en a un peu entendu parler du sujet ou est totalement néophyte. Mais comme tu le dis, cela reste un sentiment personnel, certaines personnes vont se sentir mal si la personne mentionne son propre vécu quelqu'il soit, même si elle a traversé une galère similaire.

Edit : citation qu'à pas marché

ben du coup même avec tes précisions @TheFool je pense comme mes voisines du dessus, de la place de la personne A, si la personne B me répond quand je me confie sur mes problèmes (ce qui est très difficile et rare, au début j'étais un peu plus ouverte mais apparemment quand on admet avoir des difficultés c'est la foire à la saucisse, on m'a dit tellement de trucs blessants avec, j'espère, les meilleures intentions du monde, maintenant je ne dis rien) qu'elle elle n'a pas du tout galéré, même vite fait en passant, c'est sûr que je ne partagerai plus rien avec elle à ce sujet

Pickle a écrit : ↑17 mars 2025, 18:11 Désolée du dp, mais Julietnaked je partage la même interrogation que toi sur cette moyenne des 6 mois ! J'ai l'impression que ça correspond juste à la moyenne des deux extrêmes du spectre en fait

Pour ma part j'ai entendu "9 mois en moyenne" d'après mes pro de santé. J'ai l'impression que soit y a pas consensus, soit l'info ne descend pas bien. Mais je n'ai pas trop envie d'aller chercher des stats officielles et m'y confronter.

Julietnaked a écrit : Mais alors me répondre pour me dire "ah ben moi ça a marché la première fois  " à part répondre "eh ben cool ta vie", que dire ?  Au passage j'espère que la question était pas basée sur ce que je viens de raconter  

La question vient en effet de ton histoire mais en extrapolant une AUTRE situation où la personne te dit "bah écoute pour moi c'est arrivé assez vite mais je comprends ce que tu peux vivre, ça doit être dur, en plus y a Machine qui parle de sa grossesse tout le temps. Je pense que j'essaierai de la calmer la prochaine fois. Et j'espère qu'avec ton compagnon/ta compagne ça ne crée pas des tensions. Je sais qu'il existe des moyens d'être accompagné, j'espère que vous en bénéficiez. Est ce que tu veux qu'on se prévoit des sorties histoire de te remonter le moral si ça va bof ?"
Bref, une vraie réponse qui comprend le besoin de soutien tout en contextualisant l'ignorance de la personne quoi. Juste une MENTION au milieu d'une réponse.

@Kroustille merci pour ta réponse bienveillante

Edit : rajout suite croisement de messages 
@Mauvaisbois Merci pour ta réponse. Je comprends mieux avec ce dernier message. En fait les gens ont tellement tendance à vous répondre n'importe quoi tout le temps que ça finit par trigger rapidement. Je compatis, ça a dû être vraiment dur et vraiment répété pour que la moindre mention soit si difficile. Je n'imaginais pas que cela pouvait en arriver à être à ce point. De mon côté je n'en parle pas depuis le début, donc je n'imaginais pas que ces messages étaient si fréquents. (cette dernière phrase est un exemple de contextualisation  )

@TheFool , pour répondre a la question, est ce qu'une personne doit se taire sur le fait d'avoir réussi a tomber enceinte du premier coup en face d'une personne qui galère, je répondrais "oui", quitte a passer pour une personne égoïste, pas a l'écoute, mais pour moi la personne qui n'a pas de problème de fertilité n'est pas la plus a plaindre face a une personne qui galère. et quel est intérêt pour moi de savoir que machine est tombée enceinte en un seul coup? aucun.
c'est justement pour ca que je ne parle plus de ce sujet aux personnes qui n'ont pas le même souci que moi, parce qu'entendre "c'est dans ta tête", "tu sais il y a d'autres façons d'être maman", j'ai assez donné.

de plus, pour moi, les phrases du genre "je n'ai pas ce problème mais je comprends ce que tu peux vivre" ne me réconfortent pas du tout, car non la personne ne peut pas comprendre.

et pour la comparaison avec les maladies, j'ai connu une personne avec un cancer et qui n'est plus la, et jamais de la vie je lui aurais dit "je ne sais pas ce que tu vis, mais je peux comprendre", je disais plutôt "je suis tellement désolée pour toi, je ne peux pas imaginer ce que tu vis"

même si je sais que les gens peuvent dire des choses blessantes inconsciemment et ont de bonnes intentions, bin les choses qu'ils ont dites sont vite oubliés par eux, tandis que moi je rumine toujours longtemps après.

 

Le fameux il ne faut pas y penser

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Je ne comprends pas de ne pas "adoucir" l'annonce de cette nouvelle auprès d'un couple en espérance d'enfants depuis un moment (quand on est au courant). Transposé à un autre contexte, ça me semble un manque flagrant de tact.

" Je suis au chômage et j'ai du mal à retrouver du boulot. //  Ah bon ? Moi j'ai retrouvé tout de suite tel poste mieux.

Mon enfant a un problème de santé / un trouble d'apprentissage, on fait des examens. // Ah bon ? Le mien se porte comme un charme / a de superbes notes"

Dans les deux cas, ça risque de renforcer un sentiment d'échec / d'illégitimité / de fatalisme / et dans le cas d'une grossesse, il y a aussi cette inquiétude médicale (et s'il fallait des tests, un protocole type PMA qui serait invasif / fatiguant, etc.) A choisir entre la vérité rien que la vérité toute la vérité et la même vérité mais 

@Julietnaked

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