@MarieCeline oui je suis aussi d'accord avec toi. Ce que je disais c'était en grande partie parce que je trouve que les contenus sur l'éducation en général ont une grosse tendance en ce moment à véhiculer des idées du genre "toutes les émotions de l'enfant sont importantes et sont à écouter" comme s'il n'y avait pas de gradation entre ce qui est grave et le reste des petites frustrations du quotidien qu'il faut à mon sens l'encourager à tolérer (du type ce que décrivait
@Selfish avec l'histoire de comment porter le doudou, et autres). Je ne pense pas que tout soit grave ni à écouter, je pense que souvent l'enfant commence à criser juste pour voir notre réaction, et que si on ne réagit pas avec une empathie qui serait dans ces cas-là forcément surjouée, on réussit à lui enseigner que ce qui l'a fait tiquer n'est pas grave, et cela l'aide à hiérarchiser les efforts de tolérance à faire. Je disais ça en particulier parce que personnellement je n'en peux plus de lire des discours gnangnan de certains professionnels de la petite enfance très médiatisés qui chargent les parents d'accompagner l'enfant H24 dans toutes ses émotions, d'une c'est à mon sens impossible en conservant sa santé mentale, et de deux je trouve ça souvent contre productif. Cela n'a pas grand chose à voir avec ce que racontait Meeteetse, ça m'a juste fait penser à ça parce que j'ai été témoin de ça récemment, et j'aimerais bien qu'on soit aussi moins culpabilisés en tant que parents par rapport à ça.